Reading Transaction in Translation Zhang, Jian,, 43, 237-250 (1997), doi = https://doi.org/10.1075/babel.43.3.04zha, publicationName = John Benjamins, issn = 0521-9744, abstract= AbstractThe article examines the importance of the reading process in translation, explaining the function of two different reading stances, aesthetic and efferent. I apply Rosenblatt's transactive reading theory to the reading process in translation, using as an example my own experience of translating a Chinese short story into English to demonstrate the complicated role that reading transaction plays in translation. According to Rosenblatt, the meaning of a text is only formed when the reader transacts with the writer by sharing their psychological, social, and language experience through reading. Hence, different purposes of reading in various stages of translation affect greatly the reading process and the interpretation of the text. I realize that when I first read the Chinese story for my personal pleasure, I was led into an aesthetic living-through experience. But in my second reading of the same story for the purpose of translation, I had to adopt a more distanced, more efferent stance in order to search for the implied tone and mood of the work. The re-reading of both the Chinese and the English texts after translation, on the other hand, requires both efferent and aesthetic stances for a linguistic as well as an artistic evaluation. I draw the conclusion that the reading/translation process is necessarily a process of negotiation between aesthetic and efferent stances. A TL text completely identical to an SL text is not producible, not only because of linguistic and cultural differences, but also because of the idiosyncratic nature of the reading transaction.RésuméLe présent article examine l'importance que revêt, en matière de traduction, le processus de lecture, en expliquant la fonction de deux attitudes de lectures différentes: la perception esthétique et la perception efférente. En ce qui concerne le processus de lecture en matière de traduction, l'auteur applique la théorie de Rosenblatt sur la lecture transactive, en se servant, à titre d'exemple, de sa propre expérience de la traduction en anglais d'une nouvelle chinoise, pour démontrer le rôle complexe de la lecture. Selon Rosenblatt, la signification d'un texte n'est clairement établie que lorsque le lecteur s'engage avec l'auteur dans une relation d'échange qui implique le partage, par la lecture, de leur expérience commune des domaines psychologique, social et linguistique. Par conséquent, les différents objectifs de la lecture, à différents niveaux de traduction, influencent fortement le processus de lecture et l'interprétation du texte. L'auteur est conscient du fait que sa première lecture — pour le plaisir — de la nouvelle chinoise lui a fait vivre une expérience esthétique. Mais lors de sa seconde lecture, accomplie en vue de traduire la nouvelle, il a été obligé d'adopter une attitude plus distanciée, plus objective, afin de découvrir le ton et l'esprit dans lesquels était rédigé l'ouvrage. En revanche, lorsqu'il s'agit d'évaluer le texte traduit, tant au niveau linguistique qu'artistique, la relecture, après traduction donc, des textes chinois et anglais exige d'adopter les deux attitudes, tant esthétique qu'efférente. L'auteur arrive donc à la conclusion que le processus de lecture/traduction est nécessairement un processus de négociation entre l'attitude esthétique et l'attitude efférente. Il est impossible de produire un texte parfaitement identique dans la langue d'arrivée, et ce non seulement en raison des divergences linguistiques et culturelles, mais également à cause de la nature idiosyncrasique du processus de lecture., language=, type=