@article{jbp:/content/journals/10.1075/babel.44.3.03won, author = "Wong, Laurence", title = "Lin Shu's Story-retelling as Shown in His Chinese Translation of La Dame aux camélias", journal= "Babel", year = "1998", volume = "44", number = "3", pages = "208-233", doi = "https://doi.org/10.1075/babel.44.3.03won", url = "https://www.jbe-platform.com/content/journals/10.1075/babel.44.3.03won", publisher = "John Benjamins", issn = "0521-9744", type = "Journal Article", abstract = "AbstractLin Shu (1852-1924), one of the most important forerunners in China's history of modern literary translation, rendered some 170 works of European and American literature into Chinese during the late-Qing and early-Republican period from 1890 to 1919. In so doing, he not only heralded the advent of Western literature in China, but also introduced Chinese writers and readers to many new literary techniques. However, important as they are, Lin's translations are not translations in the true sense of the word, because, unable to read a single foreign language himself, he had to depend on his collaborators, who orally relayed the meaning of the original to him. During the process of translation, he freely resorted to such techniques as addition, omission, abridging, etc., giving his work a strong personal stamp. This article is an attempt to shed light on Lin's mode of translation and to evaluate his role as a translator by closely examining his version of La Dame aux camélias, the first Chinese translation of a work of Western literature, against the French original.RésuméLin Shu (1852-1924), l'un des pionniers de l'histoire moderne de la traduction littéraire en Chine, a adapté en chinois quelque 170 oeuvres des littératures européenne et américaine au cours de la fin de la période Qing et au début de la pétiode républicaine s'étendant de 1890 à 1919. Son travail a été l'instrument de l'avènement de la littérature occidentale en Chine et a permis aux écrivains et lecteurs chinois de découvrir plusieurs nouvelles techniques littéraires. Néanmoins, malgré l'importance incontestable des traductions de Lin, celles-ci ne sont pas des traductions au sens littéral du mot, car étant lui-même totalement incapable de lire des langues étrangères. Lin dépendait de ses collaborateurs qui lui transmettaient oralement la signification des oeuvres originales. Au cours du processus de traduction, il faisait librement appel à différentes techniques, telles que l'addition, l'omission, les raccourcis, etc., de sorte qu'il imposait aux oeuvres traduites un cachet très personnel. Le présent article s'efforce de mettre en lumière le mode de traduction utilisé par Lin en examinant en détail sa version de La Dame aux camélias — la première traduction chinoise d'une oeuvre de littérature occidentale — par rapport à l'original.", }