Le traité de Pierre d’Ailly sur la Consolation de Boèce, Qu. 1
Édition et étude critiques

L’édition critique de la première question du traité (<i>Utrum aliquis philosophus per inquisitionem philosophicam in naturali lumine ad veram humanae beatitudinis notitiam valeat pervenire</i>) est basée sur les sept manuscrits connus, dont deux autographes.<br />L’auteur du traité, le maître parisien Pierre d’Ailly, qui deviendra plus tard un homme d’Eglise d’une grande importance politique, y conduit sa recherche en intégrant l’Ethique à Nicomaque d’Aristote et la corrigeant pour ainsi dire par la Consolation de Boèce, choisie comme texte de base (complémentaire) à l’enseignement de l’éthique en faculté des arts.<br />Quelques précieux aspects de l’histoire de la philosophie et de la théologie (denier quart du XIVème siècle) sont mis à jour, grâce à l’édition et l’étude de cette question: Pierre d’Ailly, qui ne cache pas ses sympathies pour Ockham, œuvre en polémiste contre Jean de Ripa et l’attaque en quelques points centraux de sa doctrine sur la vision béatifique.
