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Résumé
Le roman de Faïza Guène, Les gens du Balto, nous plonge dans un texte émaillé d’argot, de verlan, de structures propres à l’oral, d’expressions métaphoriques, parfois aussi de termes étrangers. Les personnages s’expriment dans une langue éloignée des normes de l’écrit. Une forme d’écriture digne du documentaire avec ses voix propres, une langue hybride qui relève d’un sociolecte reproduisant le parler de la banlieue parisienne. Ce choix stylistique constitue un véritable défi pour le traducteur. Après avoir présenté brièvement l’auteure et le roman, nous analyserons les spécificités linguistiques du récit à partir d’un corpus représentatif pour ensuite examiner les stratégies adoptées par la traductrice.