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Cet article se propose de traiter le problème de la langue de transmission, c'est-à-dire du cas où une traduction n'est pas effectuée directement d'une langue à une autre, mais par l'intermédiaire d'une tierce langue.Pour une langue d'importance "mineure" comme le suédois, les traductions, effectuées à partir de langues autres que celles des plus grandes de l'Europe, recourent dans la plupart des cas à de telles langues et assument la fonction de transmetteur.Le fait d'utiliser, au niveau du mot, des données ou informations tirées des traductions d'ouvrages japonais de caractère littéraire en suédois, réalisées par l'intermédiaire d'une troisième langue jouant le rôle de transmetteur, montre que le recours à une langue de transmission a pour conséquence un moindre degré de précision et un nombre croissant d'erreurs et d'écarts entre le texte original et la traduction.Il apparaît même, dans certains cas, que les erreurs et écarts du texte final se révèlent moins nombreux que ceux présents dans le texte de la langue fonctionnant comme transmetteur, faisant ressortir par là-même l'importance de la perspicacité et de la connaissance culturelle du traducteur.