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L'article est basé sur les aperçus de Eugene Nida (1974) selon lesquels il existe une différence nette entre "équivalence dynamique" et "correspondance formelle" en matière de traduction. L'auteur de l'article, suivant Nida, préfère le dynamisme, mais il n'est pas d'accord avec lui (1976) que les expressions figées sont toujours à éviter. En hébreu, par exemple, ces expressions font partie d'une tradition culturelle riche qui comprend et la traduction de Thoreau et toute l'entreprise israélienne et sioniste qui visait à traduire la littérature du monde en hébreu pour faire entrer le nouvel Etat Juif dans la culture mondiale tout en maintenant son identité linguistique, religieuse et historique. Donc, le but de cette entreprise, comme le montre l'article, a toujours été la traduction non seulement de mots mais aussi de valeurs telles que celles de la tradition biblique et de l'expérience pionnière et sioniste (surtout représentée par A.D. Gordon) pour résulter en ce que Martin Buber a appelé "l'humanisme hébreu" et d'autres ont nommé un "goût pour l'indépendance."