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Trusting the translator
- Source: Babel, Volume 39, Issue 3, Jan 1993, p. 158 - 174
Abstract
Dans cet article, je pose comme "postulat" l'existence du concept d'équivalence en traduction. Je commence par définir ce qui est entendu par le terme "équivalence", ensuite je regroupe plusieurs approches dans trois sections, l'analysant ainsi en trois points de vue différents.La première analyse dépend de l'intention du traducteur — s'il reste fidèle au texte de départ ou s'il prefère être fidèle au lecteur de la traduction. La deuxième, plus précise, est influencée par la linguistique, et prend en considération les unités d'équivalence. La troisième, étant plus fondée sur des racines culturelles et sociales, se base sur les théories des polysystèmes.L'article a donc pour objectif de déterminer laquelle des trois est plus appropriée pour aider le traducteur dans sa tâche. Il formule des conclusions sur ces théories d'équivalence et sur la façon dont elles doivent influencer le processus de traduction. Il dépasse les limites des analyses étudiées en plaçant le traducteur et non pas les méthodes ou les théories au centre du processus de traduction.C'est pourquoi l'essai recommande de se fier aux traducteurs, et leur conseille de répondre aux attentes des lecteurs et des critiques en faisant une analyse sérieuse et globale avant de décider quel type d'équivalence il faudrait appliquer.Comme le titre le suggère la présente étude n'est pas seulement théorique mais aussi descriptive. Une approche particulière — une analyse détaillée du texte de départ et du texte traduit — est appliquée dans une analyse spécifique et contrastée des deux textes. Cette approche n'est pas considerée comme étant meilleure ou pire que les autres mais elle est proposée comme point de départ à la fois pour la description de l'équivalence, et pour le processus de traduction qui devrait avoir recours à d'autres théories.