@article{jbp:/content/journals/10.1075/babel.41.3.02qia, author = "Qianyuan, Gui", title = "Das Wesen des Übersetzens ist kreativ", journal= "Babel", year = "1995", volume = "41", number = "3", pages = "129-139", doi = "https://doi.org/10.1075/babel.41.3.02qia", url = "https://www.jbe-platform.com/content/journals/10.1075/babel.41.3.02qia", publisher = "John Benjamins", issn = "0521-9744", type = "Journal Article", abstract = "Pour la plupart des gens mais aussi pour de nombreux traducteurs, la traduction ne serait, en tant qu'activité sociale indispensable, qu'un travail facile et mécanique, et n'aurait qu'une fonction de "pontage" dont le traducteur ne serait en définitive que l'instrument. Mais en réalité, la traduction est un acte essentiellement créateur au même titre que celui du peintre ou de l'écrivain. Les raisons en sont les suivantes:1. Chaque langue ayant ses propres habitudes et ses propres caractéristiques, la traduction -c'est-à-dire le transfert d'un texte rédigé dans une langue-source vers une langue d'arrivée -ne saurait être ni simple ni mécanique.2. Les exigences posées à la traduction ne relèvent en aucun cas ni d'un "nombre égal" ni d'un "ordre de grandeur égal" mais d'un "même poids" et d'un "même effet". Sans l'apport créatif du traducteur, aucune traduction ne saurait être conforme à ces attentes.3. Que la traduction exige du traducteur une maîtrise des techniques et la possession de certaines aptitudes n'échappe à personne, mais d'après moi, cette technique et ces aptitudes sont tout simplement les moyens et les méthodes propres au processus créateur qu'est la traduction.4. Le travail du peintre ou de l'écrivain qui reproduisent sur le papier ou sur une toile ce qu'ils ont vu et entendu, est pure créativité. Pourquoi le travail du traducteur qui reproduit dans une autre langue ce qu'il a lu dans une langue-source ne serait-il pas, lui non plus, création pure?", }