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Mercè Rodoreda's short stories: La mainadera and Amor
- Source: Babel, Volume 50, Issue 1, Jan 2004, p. 28 - 44
Abstract
AbstractThis critical essay examines the literary and linguistic features of two short stories by Mercé Rodoreda, the best-known Catalan woman writer of the twentieth century. Chosen from among others published together under the general title of La meva Cristina i altres contes (My Christina and other stories), these are thought to be fairly representative of the style and content of the collection as a whole. Written under the infl uence of Ovid, Joyce, Kafk a, Sartre and the Symbolists, the author mingles direct and indirect styles and uses ‘monologue’ as an alternative to narration in the third person to delineate the character of their protagonists through the medium of speech with another person who cannot (as in La Mainadera) and probably does not (in Amor) respond. The result is an evocative, lyrical prose as important for what it says as for how it says it. Ingenuity of expression and interpretation, malice in the choice of its elements, insinuation and irony are its chief characteristics.RésuméCet essai critique étudie les caractéristiques littéraires et linguistiques de deux nouvelles de Mercé Rodoreda, la femme écrivain catalane la plus célèbre du vingtième siècle. Ces nouvelles, choisies parmi celles publiées sous le titre général La meva Chritina i altres contes (Ma Christina et autres récits), sont considérées comme assez représentatives du style et du contenu de l’ensemble de la collection. Influencée par Ovide, Joyce, Kafk a, Sartre et les Symbolistes, Mercé Rodoreda combine les styles direct et indirect et utilise le « monologue » comme alternative à la narration à la troisième personne, afin de dépeindre le caractère de ses protagonistes par le biais d’une conversation avec un interlocuteur qui ne peut pas répondre (comme dans La Mainadera) et qui ne répond probablement pas (dans Amor). Le résultat est une prose évocatrice et lyrique, aussi importante dans ce qu’elle dit que dans sa manière de l’exprimer. L’ingénuité de l’expression et de l’interprétation, la malveillance dans le choix de ses éléments, l’insinuation et l’ironie en sont les principales caractéristiques.