1887
Volume 50, Issue 3
  • ISSN 0521-9744
  • E-ISSN: 1569-9668
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Abstract

The paper is based on a corpus investigation of Danish theatre repertoire for the second half of the twentieth century. The discussion opens with a detailed presentation of those genre-specific challenges and even obstacles to a statistically oriented approach that arise the moment an investigation turns from ‘plays as published texts’ to ‘plays as performances and productions’. The main part of the analysis is a discussion of British and Russian theatrical import to Denmark, and the ways in which its development can shed light on the mechanisms of power working through translation politics. Danish repertoire choices reveal egotistic, self-centred motivation behind their treatment of British and Russian sources, respectively, when the English culture emerges as a source of, first of all, light entertainment, while the Russian one, on the contrary, seems to be called on to satisfy the demand for the artistic exploration of the more melancholic, dark side of human character. The analysis is focussed on the uses of Chekhov and Shakespeare in the construction of Danish cultural Self, and framed in a more theoretical discussion of the challenges and signifi cance of the theatre for Translation Studies in the new, culture conscious phase of its development.ResuméL’article est basé sur l’examen du corpus du répertoire théâtral danois pendant la seconde moitié du vingtième siècle. La discussion débute par une présentation détaillée des défi s spécifi ques au genre, voire des obstacles à une approche statistiquement orientée. Ces défi s surgissent au moment où la recherche passe des « pièces sous forme de textes publiés » à des « pièces devant être représentées et produites ». La partie principale de l’analyse est une discussion sur l’importation théâtrale britannique et russe au Danemark et sur la manière dont son développement peut éclairer les mécanismes de force qui agissent dans la politique de la traduction. Les choix du répertoire danois révèlent l’existence d’une motivation égotiste et égocentrique derrière leur traitement des sources britanniques et russes; la culture anglaise apparaît surtout comme une source de divertissement léger, tandis qu’au contraire, il semble qu’on fasse appel à la culture russe pour satisfaire la demande d’une explora tion artistique du côté sombre et plus mélancolique du caractère humain. L’analyse se concentre sur l’utilisation de Tchekhov et de Shakespeare dans la construction du Moi culturel danois, et s’inscrit dans une discussion plus théorique sur les défi s et la signification du théâtre pour la traductologie, dans la nouvelle phase de son développement, consciente de la culture.

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/content/journals/10.1075/babel.50.3.01kli
2004-01-01
2024-10-08
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  • Article Type: Research Article
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