%0 Journal Article %A Durand Guiziou, Marie-Claire %T À propos de quelques «dérapages» dans la version espagnole du Cornet à dés de Max Jacob %D 2005 %J Babel %V 51 %N 3 %P 238-261 %@ 0521-9744 %R https://doi.org/10.1075/babel.51.3.03dur %I John Benjamins %X RésuméDans cet article, nous proposons une analyse de la traduction espagnole de quatre poèmes en prose de Max Jacob, extraits de son recueil Le Cornet à dés (1917). Notre choix s’est porté sur la traduction de “Tableau de la foire”, “Vie et marée” et, dans la série intitulée ‘Le coq et la perle’ du même recueil, sur “Le soleil est en dentelle” et “Brouillard, étoile d’araignée”, ces deux derniers poèmes se réduisant à un seul vers. C’est en 1924 que Guillermo de Torre, fervent admirateur de Max Jacob et contemporain du poète français, donne la version espagnole du Cornet à dés sous le titre El Cubilete de Dados. Or, il s’agit, à notre connaissance, de la seule traduction espagnole du recueil de poèmes de l’écrivain français, publiée en Espagne. Il nous a donc semblé intéressant de la commenter. Dans le cadre de cet article, nous avons choisi de considérer uniquement les quatre poèmes cités, traduits par de Torre, car ils sont représentatifs des “dérapages” que nous avons détectés dans la traduction espagnole du recueil de poèmes. Notre analyse s’inspire d’une part, des principes théoriques exposés par Etkind Efind dans un ouvrage qui a fait date en traduction littéraire: Un art en crise. Essai de poétique de la traduction poétique et d’autre part, de notre expérience en tant que traductrices d’ouvrages littéraires et enseignantes de traduction. À la lecture des défaillances rencontrées dans les textes traduits que nous commentons ici, une nouvelle traduction du recueil du Cornet à dés de Max Jacob serait à considérée. Au-delà des commentaires et de notre travail d’analyse des textes traduits, il nous a paru honnête de proposer, à notre tour, notre propre traduction des poèmes choisis afin que le lecteur puisse, lui aussi, en faire une lecture critique.AbstractThis article presents an analysis of the Spanish translation of four poems taken from the work Le Cornet à dés (1917) by the French author Max Jacob. The translations of «Tableau de la foire» and «Vie et marée» as well as “Le soleil est en dentelle” and “Brouillard, étoile d’araignée” from the series ‘Le Coq et la perle’ have been chosen for the analysis. It is in 1924 that Guillermo de Torre, a contemporary and fervent admirer of Max Jacob, offers the Spanish version of Le Cornet à dés under the title of El Cubilete de Dados. This appears to be the only translation in Spanish, of Le Cornet à dés, published in Spain, thus making it worthy of comments. Given the limitations of this article, the four above-mentioned poems translated by de Torre have been selected because they represent many of the errors in translation that have been detected throughout the Spanish version of the collection. Our analysis of the poems is based on Etkind Efind’s theory presented in his work on literary translation “Un art en crise. Essai de poétique de la traduction poétique”. It is also based on our personal experience as literary translators and teachers of translation. As a result of the errors found in the Spanish version, a new translation of the work of Max Jacob is recommended. As well as the comments and analysis of the translated poems, it has been considered not only fair but also necessary to present a new translation of the four poems so that the reader of this article can make his own critical judgements. %U https://www.jbe-platform.com/content/journals/10.1075/babel.51.3.03dur