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En juin 1990 se tenait dans les locaux de l’ESIT un colloque sur La liberté en traduction en hommage à Danica Seleskovitch. Nous retiendrons cette date et ce colloque comme point de départ de notre contribution sur le rapport de la traduction avec l’écrit et la réécriture parce qu’ils s’inscrivent dans un contexte remarquable:
L’impact de la Chute du mur de Berlin sur l’économie mondiale n’est pas encore perceptible.
Dans la suite de notre communication, ce sont ces éléments de contexte qui nous serviront de paramètres pour l’analyse de l’évolution du rapport de la traduction avec l’écrit et la réécriture au cours des deux périodes, à savoir la vingtaine d’années qui suit (mondialisation économique, Internet et messagerie, développement de la TAO) et surtout la période actuelle de la transformation numérique qui semble devoir donner lieu aux plus grandes mutations du métier de traducteur, notamment dans ses rapports avec le papier, l’écrit et la réécriture.