1887
Volume 2, Issue 1
  • ISSN 1598-7647
  • E-ISSN: 2451-909X
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Abstract

La médiation linguistique n’a de sens que dans la mesure où elle aide à établir une coopération à long terme entre les cultures. De ce postulat découlent plusieurs conséquences pour l’avenir de la traductologie. En premier lieu, il ne suffit plus de ne parler que de traduction, car il nous faut aussi étudier toutes les formes de médiation, y compris l’apprentissage des langues, au regard duquel la traduction doit se faire payer cher. Deuxièmement, il faut s’intéresser de très près au rôle des technologies en tant que facteurs de médiation, surtout dans la mesure où elles facilitent le travail en équipe et, par là-même, donnent lieu à un contrôle relativement anonyme de la complexité des informations. C’est l’ensemble de ces phénomènes que recouvre aujourd’hui le terme de localisation, qui connaît une grande vogue et non sans raison. Plus on opte pour les technologies de localisation, plus on soumet la traduction à l’internationalisation comme mode de production centralisé, plus on perd de vue les enjeux de la coopération entre cultures. Une telle médiation, en un sens postmoderne, laisse peu de pouvoir de décision individuel au traducteur humain, qui s’efface progressivement, sans autre éthique que l’efficacité. Parler de coopération dans ce contexte revient à affirmer un besoin éthique d’autant plus impératif.

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2004-01-01
2024-12-06
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  • Article Type: Research Article
Keyword(s): cooperation; ethics; localization; technology; translation
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