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A 17th-Century Account of Mohawk
- Source: Historiographia Linguistica, Volume 17, Issue 1-2, Jan 1990, p. 67 - 85
Abstract
SUMMARYJacques Bruyas (c.l630-c.l701) left a set of notes on Mohawk in the late 1600s which were published in 1862. His account and work done on the language in the 20th century are compared. Where he fails to record all the sound-contrasts that are functional in the language and is unable to cope with allophones, modern workers may still disagree on how best to represent them. His lack of models for the description of a polysynthetic language, with a modest phonemic inventory, but complex morphophonemics, obscures morphemic boundaries. Bruyas had the reputation among contemporaries of being equally fluent in French and Mohawk, yet his notes fail to mention factors that are obviously frequent, complex and demanded for accurate communication. While the vocabulary in his account is perhaps better handled than in modern works, the selection is more guided by human interest than grammatical relevance.RESUMÉLe missionnaire jésuite Jacques Bruyas (c.l630-c.l701) a légué un ensemble de notes sur la langue mohawk; elles furent publiées en 1862. Dans le présent article, son traitement de cette langue iroquoise est comparé avec des analyses modernes. Il est interessant à noter que, dans des cas où Bruyas ne mentionne pas tous les contrastes sonores pertinents dans la langue, il arrive que des analystes modernes ne tombent pas toujours d'accord sur les conventions de transcription. On note également que l'absence d'un modèle d'analyse pour une langue polysynthétique à un inventaire phoné-mique restreint mais un système morphophonémique complexe, rend opaques les bornes morphémiques. Bruyas avait la réputation parmi ses contemporains d'avoir été capable de parler avec aisance le mohawk aussi bien que sa langue maternelle, mais il est intéressant à noter que son manuscrit ne fait pas mention des traits qui sont fréquents, complexes et important pour une communication adéquate. Par contre, le traitement du lexique est parfois meilleur par rapport à des travaux du XXe siècle; cependant, Bruyas suit l'intérêt humain plutôt que la pertinence grammatical dans sa sélection du vocabulaire de la langue mohawk.