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Priscian's Institutio de Nomine et Pronomine et Verbo in the Ninth Century
- Source: Historiographia Linguistica, Volume 20, Issue 1, Jan 1993, p. 193 - 204
Abstract
SUMMARYThe Institutio de nomine et pronomine et verbo by Priscian enjoyed, unlike the Institutiones grammaticae of which it is a summary, vast popularity in the early Middle Ages, because it provided the basic elements of Latin morphology and swiftly taught students how to decline and conjugate. In the eighth and ninth centuries we find 24 manuscripts in which the text is contaminated to such an extent that it prevents the charting of any stemma codicum, although it is possible to identify the influence of particular codices on one another. The text was well known in France, but there are copies also in Bavaria, in the Abruzzi and in Spain. Only four of these manuscripts contain the Institutiones grammaticae as well: the two works were destined for two very different kinds of public. Their coexistence in Paris, BN, lat. 7498 comes as a response to the need to have the complete corpus of Priscian in Saint-Amand; in Paris, BN, lat. 7503 the position occupied by the treatise suggests that it was felt as a summary of the first section of the Institutiones which deals with the noun, and as a preparation to the second section which concerns verbs; in Reims 1094 didactic considerations appear to predominate; in Wolfenbuttel 64, a witness to the presence of grammatical texts in Lyon, the fragment of the Institutio gives the impression of being a scholastic exercise. It has to be noted, however, that in three manuscripts out of four, the text is inserted into the first seven books of the Institutiones.The authors whose works most frequently occur together with Institutio are Isidore, Bede, Donatus, Servius's De finalibus, Sergius's De littera, Phocas, Sedulius, St. Jerome, Eutyches, Agroecius, Consentius, the Liber de finalibus metrorum, Maximus Victorinus's De ratione metrorum and Servius's Commentum in Artem Donati.The richest manuscripts in terms of texts are the great scholastic manuals Bologna 797, Orléans 295 and St. Gall 878 by Walahfrid Strabo.RÉSUMÉL'Institutio de nomine et pronomine et verbo de Priscien eut, au contraire des Institutiones grammaticae desquelles elle représente un petit résumé, une grande diffusion pendant le Haut Moyen Age, car elle donnait des éléments de morphologie latine et enseignait rapidement à décliner et à conjuguer. Entre le VlIIème et le IXème siècle nous possédons 24 manuscrits dans lesquels le texte est si contaminé que nous pouvons bien indiquer des influences d'un manuscrit sur un autre mais nous devons renoncer à la composition d'un stemma. Le traité se trouve surtout en France mais nous avons des exemplaires aussi en Bavière, dans les Abruzzes et en Espagne. Seulement quatre de ces manuscrits contiennent aussi les Institutiones grammaticae, un fait qu'il faut considérer comme tout à fait normal, car les deux oeuvres étaient destinées à des publics différents. Nous les trouvons toutes les deux dans le Par. lat. 7498 car la bibliothèque de Saint-Amand avait l'exigence de posséder le corpus des oeuvres de Priscien au complet, tandis que dans le Par. lat. 7503 la position du petit traité dans le manuscrit fait penser qu'on le concevait comme un résumé de la première section des Institutiones, qui s'occupe du nom, et une sorte de préparation à la seconde, qui concerne le verbe. La présence de la petite Institutio dans Reims 1094 nous fait penser à la prépondérance des raisons didactiques; dans Guelf. 64, témoin de l'existence de textes grammaticaux à Lyon, l' Institutio se présente à son tour comme un exercice d'école. En tout cas il faut remarquer que dans trois manuscrits sur quatre le petit traité accompagne les premiers sept livres des Institutiones. Les auteurs qui se trouvent plus fréquemment à côté de l'Institutio sont Isidore, Bède, Donat, Servius De finalibus, Alcuin, Ser-gius De littera, Phocas, mais nous trouvons aussi Jérôme, Sédulius, Euty-chès, Agroecius, Consentius, le Liber de finalibus metrorum, Maximus Vic-torinus De ratione metrorum et Servius Commentum in Artem Donati. Les manuscrits les plus riches de textes sont les grands manuels pour l'école tels que Bologne 797, Orléans 295 et le Sangallensis 878 de Walahfrid Strabon.