%0 Journal Article %A Ashworth, E. Jennifer %T "Can I Speak More Clearly Than I Understand?": A Problem of Religious Language in Henry of Ghent, Duns Scotus and Ockham %D 1980 %J Historiographia Linguistica %V 7 %N 1-2 %P 29-38 %@ 0302-5160 %R https://doi.org/10.1075/hl.7.1-2.04ash %I John Benjamins %X SUMMARYThe problem discussed in this paper has to do with the relation between our imperfect understanding of God and the words in which we speak of him. Thomas Aquinas had argued that spoken words primarily signify concepts, and as a result he believed that no words could be used to signify or name God more distinctly than our concepts warranted. However, Henry of Ghent, Duns Scotus, and Ockham rejected these claims. They argued that words signified things primarily and that as a result the truth or distinctness of our speech need not be closely related to the truth or distinctness of our understanding. Henry of Ghent focussed on the problem of description. He claimed that because words have a common use, a man could describe an object more truly than his degree of understanding warranted. He also claimed that, in the case of God, we tend to speak less truly than our understanding warrants, because our understanding grasps more about God than can be put into words. Duns Scotus and Ockham focussed on the problem of denotation. They both argued that we can use words to denote God's essence, even though we cannot understand God's essence. Like Henry, they used examples which show their awareness that their remarks apply to language in general, and not just to religious language.RÉSUMÉLe probléme discuté dans le présent article touche à la question du lien entre notre connaissance imparfaite de Dieu et les mots que nous employons pour parler de lui. Thomas d'Aquin s'efforça de démontrer que les mots du langage signifient d'abord les concepts; en conséquence, il croyait qu'aucun mot ne peut être employé pour signifier ou nommer Dieu avec une précision plus grande que celle garantie par nos concepts. Henri de Gand, Duns Scot et Ockham, par contre, rejetérent ces affirmations.Ils soutenaient que les mots signifient d'abord les choses et qu'en conséquence, il n'est pas nécessaire de lier étroitement la vérité ou à la précision de notre discours à la vérité ou à la précision de notre compréhension. Henri de Gand centra sa réflexion sur le probléme de la des-cription. Puisque les mots ont un usage commun, soutenait-il, un homme peut décrire un objet avec une vérité plus grande que celle garantie par son degré de compréhension. I1 soutenait donc que, dans le cas de Dieu, nous avons tendance à parler avec une vérité moins grande que celle garantie par notre compréhen-sion, parce que notre compréhension saisit de Dieu plus que ce qu'on peut mettre dans des mots. Duns Scot et Ockham centrérent leur réflexion sur le probléme de la dénotation. I1s soutenaient tous les deux que nous pouvons utiliser des mots pour denoter l'essence de Dieu, même si nous ne pouvons pas comprendre l'essence de Dieu. Comme Henri de Gand, ils emploient des exem-ples où ils se montrent conscients du fait que leurs remarques s'appliquent au langage en general, et pas seulement au langage religieux. %U https://www.jbe-platform.com/content/journals/10.1075/hl.7.1-2.04ash