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Le Problème Des Forclusifs Romans
- Source: Lingvisticæ Investigationes, Volume 10, Issue 2, Jan 1986, p. 223 - 265
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Abstract
RESUMEL'analyse des forclusifs comme ou bien des quantifieurs, ou bien des anaphores n'est pas tenable. Plutôt, ils sont à analyser comme des TPN d'un genre spécial, ayant une lecture très générale et abstraite, mais non-émotive, et différente de celle des TPN ordinaires. Ils sont associés à une négation sous-jacente, négation qui s'efface en structure de surface dans certains contextes, effacement sujet à des contraintes variant de langue en langue.Les TPN comme âme qui vive, palabra, de la vie, en la vida ont un caractère intermédiaire. Ce sont fondamentalement des TPN "ordinaires", mais qui par leur lecture très générale s'apparentent aux forclusifs, avec lesquels ils partagent certains traits syntaxiques, comme l'omission de pas et de ni. Ces particules sont des encodages, en structure de surface, de la dépendance des TPN ordinaires de la négation.SUMMARYTerms like French (ne) personne, Italian (non) nessuno have been dealt with as either polarity items, anaphors or quantifiers. The latter two analyses are based on either faulty, doubtful or insufficient data.On my analysis, they are indefinite pronouns of a very general reading, associated with an underlying negation, which is deleted under conditions varying as between both languages and contexts. As such, they occur both in simple negated sentences, corresponding to English nobody, etc., and in polarity contexts, corresponding to anybody, etc. They are not restricted to emotive contexts.Terms like (pas) un chat occur only in emotive contexts, and result in a reading, where the polarity item forms unity with the negation.Terms like âme qui vive occupy an intermediate position behaving syntactically more like (pas) un chat, etc., but carrying the very general reading of (ne) personne, etc., and, like the latter, deleting the negation in certain contexts.