1887
Volume 13, Issue 1
  • ISSN 0272-2690
  • E-ISSN: 1569-9889
USD
Buy:$35.00 + Taxes

Abstract

RESUMOTrilingva formulo por Niĝerio: Problemoj de plenumadoKlopodoj atingi unuecon en Niĝerio per utiligo de tri ĉefaj lingvoj, la joruba, haǔsa kaj igba, kiel preskribite en Politiko de la Federacia Registaro de 1977, verŝajne ne suk-cesos. Kvankam ja temas pri la tri plej vaste parolataj lingvoj, la lingvoj en Nigerio estas tribe ligitaj, kaj multaj aliaj triboj estas ellasitaj. La haǔsa estas vaste parolata en la nordo, kaj ĝia rolo kiel perilo larĝiĝas. La joruba ankaǔ posedas rekonitan normigitan version kaj estas ofte lernata de enmigrantoj al Niĝerio. La igba prezentas pli grandan problemon ĉar mankas interkonsento pri rekono de norma formo. Ĝis nun oni ne realigis la politikon pro manko de instruistoj, sed verŝajne parolantoj de aliaj lingvoj rezistus la devigan lernadon de unu el la tri plej grandaj, kaj denaskaj parolantoj de unu el tiuj tri rezistus lernadon de unu el la aliaj. Ŝtataj lingvaj politikoj ne ĉiam kongruiĝas kun la federacia politiko. La sola solvo ŝajnas konservi la anglan kiel interlingvon.SOMMAIREUne formule à trois langues pour le Nigeria: Problèmes et mise en oeuvreLes efforts vers l'unité du Nigeria grâce à l'usage de trois langues principales, le Yoruba, le Hausa et l'Igbo, efforts stipulés dans un programme du gouvernement fédéral datant de 1977, ont peu de chance d'aboutir. Bien que ces trois langues soient très largement parlées, les autres langues du Nigeria, limitées aux tribus qui les utilisent, sont tout à fait laissées pour compte dans ce programme. Le Hausa est largement parlé dans le nord du pays, a développé son influence en tant que langue véhiculaire et possède une forme standard acceptée. Le Yoruba également possède une forme standard et se trouve être la langue qu'apprennent souvent les immigrants au Nigeria. L'Igbo présente un problème plus important à cause de la controverse au sujet de la reconnaissance d'une forme standard. Jusqu'ici, le programme du gouvernement n'a pas pu être entrepris à cause du manque d'enseignants, mais il est fort probable que les nigériens parlant les autres langues du pays opposent une certaine résistance à l'instruction forcée d'une des trois langues principales; il est également probable que ceux dont la langue maternelle est l'une de ces trois langues refuseront d'apprendre l'une des autres. Les lois concernant les langues ne suivent pas toujours celles du gouvernement. La seule solution semble être de maintenir l'anglais comme langue véhiculaire.

Loading

Article metrics loading...

/content/journals/10.1075/lplp.13.1.07fak
1989-01-01
2025-04-18
Loading full text...

Full text loading...

/content/journals/10.1075/lplp.13.1.07fak
Loading
  • Article Type: Other
This is a required field
Please enter a valid email address
Approval was successful
Invalid data
An Error Occurred
Approval was partially successful, following selected items could not be processed due to error