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La rusa lingvo en la novaj rilatoj de Eŭropa Spac-Agentejo
- Source: Language Problems and Language Planning, Volume 16, Issue 3, Jan 1992, p. 253 - 259
Abstract
SUMMARYThe Russian Language in the New Relations of the European Space AgencyThe recently signed Framework Agreement between the European Space Agency and the Soviet Union opens the door to an intensified cooperation between the two space powers in a variety of areas of common interest. Whereas ESA-financed industrial project and research work, both with the USA and within the 13 member-states of the Agency, is usually conducted in English (English and French being the two official languages of ESA), the Soviet Union has its own long history of international space activities with Russian used as the unique means of communication.The linguistic aspects of the new Agreement and its first implementation are placed in the context of the totally different organizational structures represented by the two parties. Many of the communication problems on the executive level appear to be caused by Western concepts of project management and control which are difficult to translate into meaningful Russian equivalents. The linguistic interaction, which is a natural consequence of joint project work, has caused the first loan words to cross the borders from both sides.SOMMAIRELa langue russe dans les nouvelles relations de VAgence Spatiale EuropéenneL'Accord Cadre signé récemment entre l'Agence Spatiale Européenne (ASE) et l'Union Soviétique ouvre la porte à une coopération accrue entre les deux puissances spatiales dans une variété de domaines d'intérêts communs. Alors que les travaux de développement industriel et de recherche, financés par l'ASE, sont conduits habituellement en langue anglaise, non seulement avec les États Unis d'Amérique, mais également à l'intérieur des treize pays-membres de l'ASE (l'anglais et le français étant les deux langues officielles de l'ASE), l'Union Soviétique a une longue histoire d'activités spatiales internationales pour lesquelles la langue russe était le moyen unique de communication.Les aspects linguistiques du nouvel accord ainsi que sa première mise en application sont placés dans le cadre de deux partenaires ayant des structures totalement différentes. Il semble qu'un grand nombre de problèmes de communication qui apparaissent au niveau d'exécution soient causés par des concepts occidentaux de la gestion et du contrôle de projets qui sont difficiles à traduire en équivalents russes significatifs. L'interaction linguistique, conséquence naturelle du travail autour d'un projet commun, a provoqué le transfert, d'un côté comme de l'autre, des premiers mots d'emprunt.