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RésuméLa littérature cléricale du Haut Moyen Âge laisse peu de place au renard contrairement au loup et à l'ours qui jouent de façon privilégiée le rôle de l'animal démoniaque. Le renard se range sans conteste dans la cohorte maléfique en incarnant la tromperie, l'erreur et le péché. A partir du XIIe siècle, véritable avènement du renard, celui-ci offre une image complexe et devient la figure ambiguë de la novitas.