
Full text loading...
Dans cet article on se propose de définir une nouvelle approche de la notion de ‘faute’ de traduction. Au lieu d’analyser la faute comme un élément donnant accès à la culture (à la performance, au savoir, à l’ignorance...) du traducteur ou de son public, on aborde ici ce genre d’opérations textuelles comme une contrainte, c’est-à-dire comme un mécanisme de lecture et d’écriture qui s’applique systématiquement à l’ensemble d’un écrit. En tant que contrainte, la faute apparaît comme un élément permettant une nouvelle compréhension du texte-source et comme un défi à l’élaboration de nouveaux textes-cibles. Bien que les exemples donnés soient tous littéraires, l’intérêt du mécanisme analysé dépasse le seul champ littéraire.