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Babel - Volume 38, Issue 2, 1992
Volume 38, Issue 2, 1992
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On the Spanish translation of "arraignment"
Author(s): Virginia Benmamanpp.: 65–71 (7)More LessMalgré qu'un certain nombre de termes ont été proposés comme équivalent de "arraignment", aucun terme espagnol ne traduit avec exactitude la signification de cette procédure de droit commun. L'élément critique de cette procédure implique qu'en audience ouverte du tribunal, l'accusé plaide "coupable" ou "non coupable", ou, s'il y est autorisé, "nolo contendere" face à l'accusation. Les dictionnaires juridiques bilingues disponibles révèlent qu'en espagnol, les termes qui correspondent à cette procédure sont: acusación, lectura de la acusación, denuncia, pro-cesamiento et instrucción de cargos. Ces différentes expressions ne reflètent que partiellement les activités qu'englobe le "arraignment"''. Cependant, ces expressions passent sous silence la plaidoirie de l'accusé qui marque officiellement la fin de la procédure de "arraignment". Pour combler ce vide conceptuel, le terme vista incoatoria a été proposé. Ce terme se réfère au témoignage par lequel et pendant lequel les poursuites judiciaires commencent officiellement. Bien que ce terme implique que certaines actions légales similaires à "l'arraignment" auront lieu pendant cette audience, il ne rend pas les paramètres d'exclusion contenus dans les expressions utilisées couramment. En outre, lorsqu'on compare les deux termes, on constate que vista incoatoria est plus représentatif du concept qui se trouve à la base du terme espagnol que ne l'est le terme anglais "arraignment".
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Relativity of sentence boundary
Author(s): Monika Dohertypp.: 72–78 (7)More LessSi le traducteur qui traduit de l'anglais en allemand, respecte les délimitations de la phrase anglaise, la phrase qu'il obtiendra en allemand sera souvent ressentie comme étant trop longue ou trop courte. Ce résultat est dû aux différences que la structure de l'information présente en anglais et en allemand. De nombreuses traductions prouvent que lorsque l'élément le plus important de la phrase — la FOCALE — se trouve en position neutre, il est juxtaposé ä l'élément principal du syntagme verbal. Si l'on fonde la comparaison de l'anglais et de l'allemand sur le paramètre grammatical de base qu'est la latéralité, l'anglais étant une langue de latéralité gauche et l'allemand de latéralité droite, on peut affirmer que la focale se situe ä mi-chemin de la phrase en anglais et en bout de phrase en allemand.Une langue de latéralité gauche tolère la 'longueur', c'est-ä-dire que les structures moins importantes, même lorsqu'elles se présentent sous la forme de propositions, se trouveront en fin de phrase et non pas en début. En revanche, dans les langues de latéralité droite, ces structures apparaîtront au début de la phrase et non ä la fin. C'est précisément en raison de cette différence de latéralité que les traductions qui conservent la structure de l'information du texte d'origine, risquent d'être ressenties comme trop longues ou trop courtes. Parmi les différentes techniques de traduction qui permettent au traducteur de s'exprimer correctement dans la langue d'arrivée, figure le décalage, vers la droite ou vers la gauche, des délimitations de la phrase originale. Pour ce faire, le traducteur pourra soit séparer des propositions ou, inversement, unir des phrases.
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Lu Xun's ideas on "hard translation": A historically justified case of literalism
Author(s): Fernando Pérez-Barreiro Nollapp.: 79–89 (11)More LessLe grand écrivain chinois Lu Xun (1881-1936) a considéré la traduction, dès le tout début de sa carrière littéraire, comme une partie intégrante de son activité et, à partir de 1909, comme l'outil le plus efficace pour rompre l'isolement culturel de la Chine et modifier le profil mental du citoyen chinois. A son avis, le contact avec la littérature étrangère entraînerait une modification des modes de pensée — et pas seulement des idées au sens de ce qui peut être appris ou inséré dans n'importe quel contexte —, modification qu'il jugeait indispensable au renouveau intellectuel et social de son pays.La capacité particulière de la traduction à atteindre les objectifs sus-indiqués est due au fait qu'il s'agit d'une opération linguistique qui influe, par conséquent, sur l'articulation même de la pensée. La traduction était, à son avis, un instrument de réforme du langage et, partant, guiderait la pensée chinoise vers des chemins nouveaux et plus féconds.L'article traite de la théorie de la "traduction dure" (yìng yì) de Lu Xun — une espèce d'"équivalence formelle" avant la lettre — et affirme qu'elle constitue une stratégie particulièrement intelligible dans le contexte du mouvement du quatre mai, caractérisé par un manque de confiance fondamental à l'égard de la culture chinoise traditionnelle dont le langage est un élément central. Toute démarche pour rendre une traduction "plus chinoise" aurait pour effet d'affaiblir le sens du texte étranger. La "traduction dure" se justifie pour des raisons pragmatiques (l'une des catégories proposées par Mme Dan Shen dans son article de Babel 34,3 (1989 p. 131-140), en raison du besoin urgent de changements culturels et sociaux qu'elle vise à satisfaire. En outre, esthétiquement parlant, la "traduction dure" tend à faire entre le lecteur dans le discours de la littérature occidentale et en particulier dans celui du réalisme occidental, une expérience inconnue en Chine et à laquelle Lu Xun attachait une très grande importance.
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Linguistic theory and simultaneous interpretation: Semantic and pragmatic considerations
Author(s): Nancy Schweda Nicholsonpp.: 90–100 (11)More LessL'interprétation simultanée constitue un processus cognitif complexe que l'interprète ne mènera à bien que s'il saisit la signification du message dans la langue source et l'exprime dans la langue cible. Pour s'assurer de la signification, l'interprète devra tenir compte non seulement des structures linguistiques inhérentes au code (à savoir la grammaire, la syntaxe, la phonologie et la sélection du terme lexicologique approprié) mais également des composants extralinguistiques d'une situation communicationnelle donnée (c'est-à-dire le contexte, les rôles des interlocuteurs, les objectifs de l'échange, les expressions des visages, les gestes, etc.).Les interprètes excellent dans l'art de reconnaître l'interface entre une variété de facteurs pertinents tout en accomplissant leur tâche à la vitesse de l'éclair. A ce propos, il est utile de voir dans quelle mesure plusieurs théories sémantiques ainsi que les règles préférentielles et les valeurs par défaut établies par Jackendoff, constituent un moyen valable pour mieux comprendre les mécanismes fondamentaux du processus d'interprétation.
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Problèmes de l'adaptation et de la traduction française de Lanke Omu (Omuti) de Kola Ogunmola
Author(s): Jide Timothy-Asobelepp.: 101–108 (8)More LessOmuti is a theatrical adaptation of Amos Tutuola's work titled: The Palmwine Drinkard and His Dead Palm-wine Tapster in the Dead's Town, published in London by Faber and Faber in 1952. A year after, in 1953, a French translator, Raymond Queneau translated it into French with the title LTvrogne dans la brousse. Many long essays, theses and articles in learned journals have been devoted to this work. In addition to all this literary fortune, Kola Ogunmola, adapted it for the stage in 1962. During the 1969 Pan-African Festival of Arts in Algiers, in Algeria, the adapted play won a Silver medal for theatre. This was one of the major reasons why we translated this work into French in 1982.We encountered many problems during the translation of Omuti, the least of which are, how to render the "Longish" title into a short one, the difficulty in establishing grammatical and semantic equivalents between the Yoruba original and the French translation. Certain linguistic habits that belong to the Oral tradition of the Yoruba people, such as the use of riddles, proverbs, talking drum register etc. made the French version difficult to work on. But there is communication in spite of all the above linguistic and cultural problems.
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