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Babel - Volume 43, Issue 3, 1997
Volume 43, Issue 3, 1997
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Innocence or experience? A critical reading of some recent translations of William Faulkner
Author(s): Marta Dahlgren Thorsellpp.: 193–205 (13)More LessAbstractWilliam Faulkner's novels have been translated into Spanish on many occasions by different publishing houses, mainly in Latin America, but Spanish publishers have been commissioning new translations in recent years. Two of these relatively recent publications have been examined and compared with earlier translations for two reasons: to find the extent to which the cultural background of the translator has coloured his or her choice of linguistic options, and to determine whether there seems to be any evidence that it might be prudent for a translator to be familiar with the literary criticism published on the novel being translated.In the case of William Faulkner's The Sound and the Fury, it was found that the second translator committed some very common errors, i.e., mistakes against which all students of translation are warned. Above all, the analysis uncovered evidence of changes in point of view in connection with the delicate matter of the description of Benjy's world, as well as of a clear lack of understanding of the source language. As for As I Lay Dying, one cannot help but wonder why a new translation was commissioned and published when there was so little difference in the end result. Another question triggered by the examination was why plain carelessness in translation and proof-reading was allowed to tarnish an otherwise attractive new edition of one of Faulkner's best-known works.RésuméA plusieurs reprises, les romans de William Faulkner ont été traduits en espagnol et publiés par différents éditeurs, en Amérique Latine essentiellement. Certains éditeurs espagnols ont commandé de nouvelles traductions au cours de ces dernières années. Deux de ces publications récentes ont été étudiées et comparées à des traductions plus anciennes au vu d'un double objectif: d'une part pour déterminer dans quelle mesure le contexte culturel des traducteurs influence leur choix d'options linguistiques, et d'autre part pour voir s'il existe des preuves que le traducteur aurait intérêt à être au fait des critiques littéraires,publiées à propos du roman à traduire.En ce qui concerne le roman de William Faulkner The Sound and the Fury, on a constaté que dans la nouvelle traduction, le traducteur a commis des erreurs dont les étudiants en traduction sont généralement informés et auxquelles ils doivent être attentifs. De son côté, l'analyse révèle surtout des glissements de point de vue, en particulier en ce qui concerne la description de l'univers de Benjy, mais aussi un manque total de compréhension de la langue source. Dans le cas de As I Lay Dying, on peut s'interroger sur la demande et la publication d'une nouvelle traduction, qui, en définitive, n'offre dans son ensemble que très peu de variété. A la lumière de l'analyse de la nouvelle traduction de l'un des meilleurs romans de Faulkner, on peut aussi se demander pourquoi on a toléré qu'une traduction et une lecture d'épreuves aussi peu soigneuses viennent ternir la nouvelle édition, qui, au demeurant, est attrayante.
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Examining Form and Meaning: A Prosodie Analysis of Three Poems by Delmira Agustini in English Translation
Author(s): Kate Peterspp.: 206–232 (27)More LessAbstractThis essay examines the process of poetry translation in terms of prosodic form, showing that a methodical examination of prosody can aid the translator in creating a target text that is truer to the form — and thus to the meaning — of the original poem. No facile one-to-one prosodic correspondences are proposed, rather it is suggested that a close study of prosody in the specific context of the original poetic text can guide the translator in making more intelligent, meaningful and poetic choices. For the purpose of this study, three poems by the Spanish-Americanmoi/erm'stopoet, Delmira Agustini (Uruguay 1886-1914) are examined. The historical connotations and the implicit meaning of the specific forms used are scrutinised in depth, using as a guide T. Navarro Thomas' exhaustive historical study of Spanish-language prosody, Métrica Española. The formal nature of the three poems is analysed in relation to context and then the translations are discussed, giving special attention to the approximation to form in English. Because Agustini and Spanish-American modernismo may not be well known outside the community of Spanish-literature scholars, included as an introduction is a brief description of the modernista movement, as well as a biographical sketch of the poet. There is no claim of any easy formulas or equivalences between Spanish and English prosodies, and neither the original poems nor the translations are written in exact prosodic forms, rather there is, in the translations, an allusion to forms that have poetic resonance — an implicit musical meaning — in English-language readers.RésuméCet article analyse la traduction de la poésie sous l'angle de la métrique et montre que l'examen méthodique de la prosodie peut aider le traducteur à créer dans la langue d'arrivée un texte plus fidèle à la forme — et donc au contenu — du poème d'origine. Il ne s'agit pas, dans cet article, de proposer des équivalents prosodiques faciles d'unité à unité, mais plutôt de suggérer qu'un examen détaillé de la prosodie dans le contexte spécifique du texte poétique d'origine est en mesure de guider le traducteur à faire des choix plus intelligents, plus cohérents et plus poétiques. En vu de la présente étude, nous avons analysé trois poèmes du poète hispano-américain modernista Delmira Agustini (Uruguay 1886 -1914). Les connotations historiques et la signification implicite des formes spécifiques utilisées sont analysées en profondeur. Pour nous aider dans cette tâche, nous nous sommes servis de l'étude historique très complète de la prosodie espagnole, la Métrica Espaňola de T. Navarro Thomas. Pour étudier l'aspect formel des trois poèmes, nous mettons celui-ci en relation avec le contexte, et en suite nous discutons les traductions en nous attachant tout particulièrement à l'approche formelle réalisée en anglais. Étant donné qu'Agustini et le modernismo hispano-américain sont assez peu connus en dehors de la communauté des spécialistes de littérature espagnole, nous avons joint, a titre d'introduction, une brève description du mouvement modernista ainsi qu'une notice biographique du poète. Il n'est nullement question de fournir des formules faciles ou des équivalents entre les métriques espagnole et anglaise, et d'ailleurs ni les poèmes d'origine ni les traductions sont écrites dans une forme prosodique exacte; il serait plutôt question, dans les traductions, d'allusions à des formes ayant pour le lecteur anglophone, une résonnance poétique — une signification musicale implicite.
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Reading Transaction in Translation
Author(s): Jian Zhangpp.: 237–250 (14)More LessAbstractThe article examines the importance of the reading process in translation, explaining the function of two different reading stances, aesthetic and efferent. I apply Rosenblatt's transactive reading theory to the reading process in translation, using as an example my own experience of translating a Chinese short story into English to demonstrate the complicated role that reading transaction plays in translation. According to Rosenblatt, the meaning of a text is only formed when the reader transacts with the writer by sharing their psychological, social, and language experience through reading. Hence, different purposes of reading in various stages of translation affect greatly the reading process and the interpretation of the text. I realize that when I first read the Chinese story for my personal pleasure, I was led into an aesthetic living-through experience. But in my second reading of the same story for the purpose of translation, I had to adopt a more distanced, more efferent stance in order to search for the implied tone and mood of the work. The re-reading of both the Chinese and the English texts after translation, on the other hand, requires both efferent and aesthetic stances for a linguistic as well as an artistic evaluation. I draw the conclusion that the reading/translation process is necessarily a process of negotiation between aesthetic and efferent stances. A TL text completely identical to an SL text is not producible, not only because of linguistic and cultural differences, but also because of the idiosyncratic nature of the reading transaction.RésuméLe présent article examine l'importance que revêt, en matière de traduction, le processus de lecture, en expliquant la fonction de deux attitudes de lectures différentes: la perception esthétique et la perception efférente. En ce qui concerne le processus de lecture en matière de traduction, l'auteur applique la théorie de Rosenblatt sur la lecture transactive, en se servant, à titre d'exemple, de sa propre expérience de la traduction en anglais d'une nouvelle chinoise, pour démontrer le rôle complexe de la lecture. Selon Rosenblatt, la signification d'un texte n'est clairement établie que lorsque le lecteur s'engage avec l'auteur dans une relation d'échange qui implique le partage, par la lecture, de leur expérience commune des domaines psychologique, social et linguistique. Par conséquent, les différents objectifs de la lecture, à différents niveaux de traduction, influencent fortement le processus de lecture et l'interprétation du texte. L'auteur est conscient du fait que sa première lecture — pour le plaisir — de la nouvelle chinoise lui a fait vivre une expérience esthétique. Mais lors de sa seconde lecture, accomplie en vue de traduire la nouvelle, il a été obligé d'adopter une attitude plus distanciée, plus objective, afin de découvrir le ton et l'esprit dans lesquels était rédigé l'ouvrage. En revanche, lorsqu'il s'agit d'évaluer le texte traduit, tant au niveau linguistique qu'artistique, la relecture, après traduction donc, des textes chinois et anglais exige d'adopter les deux attitudes, tant esthétique qu'efférente. L'auteur arrive donc à la conclusion que le processus de lecture/traduction est nécessairement un processus de négociation entre l'attitude esthétique et l'attitude efférente. Il est impossible de produire un texte parfaitement identique dans la langue d'arrivée, et ce non seulement en raison des divergences linguistiques et culturelles, mais également à cause de la nature idiosyncrasique du processus de lecture.
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Translating from Bengali into English: With Particular Reference to the Experience of Translating Jibanananda Das's Poetry
Author(s): Suman Guptapp.: 251–266 (16)More LessAbstractThis paper presents a series of observations arising from the experience of translating Jibanananda Das's Bengali poetry into English. Though the emphasis is on the practice of translation the observations in question are foregrounded against the perspective of theories of translation studies. The first part of the paper demarcates the scope of the paper in theoretical terms. Several possible approaches to translations of Jibanananda Das (in terms of process, end product, and sociological connotation) are considered with a view to focusing on practical observations. In the course of this process of theoretical delimitation some sense of the linguistic and literary context within which Jibanananda worked, and which the translator must appreciate, is conveyed. The second part is guided to a large extent by Roman Jakobson's notion that the activity of translating is influenced more by what languages must convey rather than by what they can convey. Consequently, this part identifies those features of the source and target languages which pose the greatest difficulties for the translator. It is assumed throughout that the practice of literary translation is largely a decision-making process: examples from the poetry of Jibanananda Das are cited and the range of decisions facing the translator are clarified where ever necessary. Four features of the Bengali language as compared to the English language are examined at some length: neutral pronouns of Bengali as opposed to gender-specific pronouns of English; culture-specific words; sadhu and calit used in Bengali (and analogously formal and informal modes of address); and symbolic forms (or echo-type onomatopoeic words or expressives) in Bengali and English. In the third part a translator's practice with regard to the specifically poetic features, over and above the inevitable linguistic features, of texts like Jibanananda's is considered briefly.RésuméLe présent article contient une série d'observations formulées à partir de la traduction en anglais de la poésie de Jibanananda Das. Bien que l'auteur mette l'accent sur la pratique de la traduction, ces observations s'inscrivent dans la perspective des théories relatives aux études de la traduction. Dans une première partie, l'auteur définit le cadre théorique de l'article. Les traductions de la poésie de Jibanananda Das sont approchées sous différents angles (processus traductionnel, produit final et connotations sociologiques) de manière à pouvoir se concentrer sur les aspects pratiques. La délimitation d'un cadre théorique doit permettre la découverte du contexte linguistique et théorique dans lequel s'inscrivent les oeuvres de Jibanananda et qui doit être apprécié à sa juste valeur par le traducteur.La seconde partie de l'article est dominée par un principe de Roman Jakobson, à savoir que l'activité traductionnelle est davantage influencée par ce que les langues doivent faire passer plutôt que par ce qu'elles sont capables de faire passer. Par conséquent, dans cette seconde partie, l'auteur désigne les aspects qui, dans la langue d'origine et dans la langue d'arrivée, posent le plus de difficultés au traducteur. L'auteur considère que la pratique de la traduction littéraire est en grande partie un processus décisionnel. A ce propos, il cite des exemples empruntés à la poésie de Jibanananda Das et explicite, chaque fois qu'elles s'avèrent nécessaires, les décisions auxquelles est confronté le traducteur. Quatre caractéristiques de la langue bengali sont comparées à l'anglais et examinées en détails: les pronoms neutres en bengali par opposition aux pronoms de genre en anglais; termes typiques de la culture; usage de sadhu et de calit en bengali (et, par analogie, formes de politesse ou tutoiement); et formes symboliques (ou expressions ou onomatopées de type écho) en bengali et en anglais. Dans la troisième partie, l'auteur aborde brièvement la pratique de la traduction, plus spécifiquement en ce qui concerne les aspects poétiques, par-dessus et au-delà des caractéristiques linguistiques inévitables, de textes tels que ceux de Jibanananda.
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What is a perfect translation?
Author(s): Di Jinpp.: 267–272 (6)More LessAbstractPerfection in translation was simply out of the question in the old days. The old saying on the dichotomy between the faithful and the beautiful, facetious as it might sound, actually hit the nail on the head. With the concept of loyalty hitched to a word-for-word equivalence, there was a tyranny of words. No translation could possibly be both stylisticly desirable and "faithful."The principle of equivalent effect has broken that tyranny and made it possible to pursue perfection in translation. The ultimate criterion of loyalty proper, as it is understood now, does not rely on the equivalence of words, but on the equivalence of effect. The TL text has to be stylisticly as desirable to the TL reader as the SL text to its reader, while carrying the spirit and contents as closely as possible. That which was impossible when the words were immutable has become a meaningful objective, though still very hard to achieve.The establishment of a hard-to-achieve objective may sound exacting and "prescriptive," but in fact the essence of the new approach is an emancipation of the shackled talents of the translator. One is now free to utilize all the rich potential of one's own language (the TL, usually). It is indeed a challenge to one's talent and command of linguistic resources. In order to come to a relatively satisfactory result, a fine personal taste is essential. But in all cases it takes an intensive exertion of one's capabilities, with a rigorous demand on oneself, before one can produce a work which appears effortless enough to be appreciated by one's readers, usually with an element of lenient "openmindedness."RésuméAutrefois, on ne parlait tout simplement pas de traduction parfaite. Aussi facétieux soit-il, l'ancien dicton qui évoque la dichotomie entre la fidélité et la beauté tape bel et bien en plein dans le mille. Le concept de loyauté au texte d'origine — qui implique l'équivalence du mot-à-mot — imposait sa tyrannie. Il était tout simplement hors de question qu'une traduction soit à la fois désirable du point de vue stylistique et fidèle quant à sa teneur.Heureusement que le principe d'effet d'équivalence a mis fin à cette tyrannie et qu'il a permis de se mettre en quête de la perfection. Le critère ultime de la fidélité — tel que nous le concevons à l'heure actuelle — ne table pas sur l'équivalence des mots mais sur celle de l'effet obtenu. Du point de vue du style, le texte-cible doit être aussi désirable aux yeux du lecteur que le texte-source, tout en rendant autant que possible l'esprit et la lettre. Ce qui s'avérait infaisable à l'époque où les mots étaient immuables est devenu un objectif significatif quoiqu'extrêmement difficile à réaliser.La définition d'un objectif difficile à réaliser peut sembler exigeante et "ordonnatrice", mais en définitive, il y a, à la base de la nouvelle approche, un phénomène d'émancipation par rapport aux talents entravés du traducteur. Aujourd'hui, le traducteur a le loisir de puiser dans l'immense potentiel de sa propre langue (la langue-source d'ordinaire). Et n'est-ce pas là un merveilleux défi que pourra relever le traducteur qui doit à présent maîtriser toutes ses ressources linguistiques. Car pour obtenir un résultat relativement satisfaisant, il doit en effet posséder un très bon goût personnel. Quoi qu'il en soit , s'il veut produire un texte qui "coule de source" et soit apprécié par le lecteur, le traducteur devra avant tout exploiter au maximum ses propres capacités linguistiques, s'imposer une discipline rigoureuse, faire preuve d'une grande flexibilité et surtout d'ouverture d'esprit.
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