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Babel - Volume 44, Issue 3, 1998
Volume 44, Issue 3, 1998
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American Idiom In Modern German Socio-linguistic Motives
Author(s): Ernst-Norbert E. Kurthpp.: 193–207 (15)More LessAbstractDue to post-war American cultural predominance and the aggressive expansion of English as a world language, countless English loan words have entered German through pop culture, advertising, technological transfer, and media language. In the course of this process, cultural and linguistic receptiveness reinforced each other. Increasingly, English terms are taken over that do not denote new realia, but compete with existing TL terms. Many of these predatory loan words get lexicalized. Today, there is a tendency to not translate English terms for new items and phenomena, and a general fashion to use anglicisms instead of TL terms. This linguistic behaviour differs from the mere instrumental use of loan words. It involves assimilation/ submission to a foreign culture instead of assimilation of foreign words to one's own language. Using examples from German newspapers and magazines, this paper sets out to analyse the perceptible and hidden influence of American English on modern German. It looks at the sociocultural motives governing the coinage of loan words, loan blends, and loan translations.RésuméLa prédominance culturelle des Etats-Unis et l'expansion agressive de l'anglais en tant que langue mondiale ont eu pour effet d'introduire en allemand une multitude de termes anglais empruntés à la culture pop, à la publicité, aux transferts de technologie ainsi qu'au langage utilisé par les médias. La réceptivité culturelle et la réceptivité linguistique se sont renforcées mutuellement au cours de ce processus. De plus en plus, on utilise en allemand des termes anglais qui n'introduisent pas un nouveau concept mais qui sont tout simplement en concurrence avec ceux de la langue-cible. Plusieurs de ces termes 'prédateurs' empruntés font progressivement partie du lexique. Aujourd'hui, on observe une tendance à ne pas traduire des termes anglais qui désignent un nouveau concept ou de nouveaux phénomènes, ainsi qu'une mode, généralisée, qui consiste à utiliser des anglicismes plutôt qu'un terme équivalent dans la langue-cible. Le comportement linguistique implique davantage que le simple usage des termes empruntés en tant qu'outil communicationnel: il est une assimilation voire une soumission à la culture étrangère alors qu'il devrait se contenter d'assimiler les termes étrangers dans la propre langue. L'auteur du présent article analyse l'influence décelable et masquée de l'anglais américain sur l'allemand à l'aide d'exemples empruntés à la presse et aux magazines allemands. Il examine les motifs socioculturels qui sont à l'origine de la création des mots d'emprunt, des amalgames d'emprunt et des calques.
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Lin Shu's Story-retelling as Shown in His Chinese Translation of La Dame aux camélias
Author(s): Laurence Wongpp.: 208–233 (26)More LessAbstractLin Shu (1852-1924), one of the most important forerunners in China's history of modern literary translation, rendered some 170 works of European and American literature into Chinese during the late-Qing and early-Republican period from 1890 to 1919. In so doing, he not only heralded the advent of Western literature in China, but also introduced Chinese writers and readers to many new literary techniques. However, important as they are, Lin's translations are not translations in the true sense of the word, because, unable to read a single foreign language himself, he had to depend on his collaborators, who orally relayed the meaning of the original to him. During the process of translation, he freely resorted to such techniques as addition, omission, abridging, etc., giving his work a strong personal stamp. This article is an attempt to shed light on Lin's mode of translation and to evaluate his role as a translator by closely examining his version of La Dame aux camélias, the first Chinese translation of a work of Western literature, against the French original.RésuméLin Shu (1852-1924), l'un des pionniers de l'histoire moderne de la traduction littéraire en Chine, a adapté en chinois quelque 170 oeuvres des littératures européenne et américaine au cours de la fin de la période Qing et au début de la pétiode républicaine s'étendant de 1890 à 1919. Son travail a été l'instrument de l'avènement de la littérature occidentale en Chine et a permis aux écrivains et lecteurs chinois de découvrir plusieurs nouvelles techniques littéraires. Néanmoins, malgré l'importance incontestable des traductions de Lin, celles-ci ne sont pas des traductions au sens littéral du mot, car étant lui-même totalement incapable de lire des langues étrangères. Lin dépendait de ses collaborateurs qui lui transmettaient oralement la signification des oeuvres originales. Au cours du processus de traduction, il faisait librement appel à différentes techniques, telles que l'addition, l'omission, les raccourcis, etc., de sorte qu'il imposait aux oeuvres traduites un cachet très personnel. Le présent article s'efforce de mettre en lumière le mode de traduction utilisé par Lin en examinant en détail sa version de La Dame aux camélias — la première traduction chinoise d'une oeuvre de littérature occidentale — par rapport à l'original.
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The Translator as a Creative Being with special regard to the translation of literature and LSP
Author(s): Irma Sorvalipp.: 234–243 (10)More LessAbstractThe translation process is studied from the translator's point of view. The translator is considered as an individual, i.e. as a creative being, and the process proper is thus seen as a typically human one.Translation strategies have been described in various ways within the framework of translation studies (TS). Transfer as such has very often been studied by linguistic analysis, but this is not sufficient to characterize the process itself. Other kinds of information are needed, which we can best obtain by interviewing translators. The interview method has not been widely used in TS, but it can provide very useful material on the creative nature of the translation process.Aesthetic and emotional values are of great importance in literary translation, but it is very difficult to measure them. Translators chiefly engaged with language written for special purposes (LSP) can be interviewed in a more objective way.Every translator has his principles of translating, and these can display very great variation, due to the creativity of the translator, but there are also phenomena that are common to all translating and all language transfer. There are thus individual and inter-individual differences, but also similarities. It is these differences and similarities that are described here.RésuméLe processus de la traduction est étudié du point de vue du traducteur considéré comme une entité individuelle, c'est-à-dire comme un être créatif, et par conséquent, le processus de traduction est considéré comme étant une activité typiquement humaine.Dans le cadre des études consacrées à la traduction (ET), les stratégies de la traduction ont été décrites de plusieurs manières différentes. En tant que stratégie, le transfert a souvent été étudié par le biais de l'analyse linguistique, mais en soi, cette approche est insuffisante pour caractériser le processus de traduction. Les ET n'ont pas souvent eu recours à la métode d'interview qui s'avère pourtant très utile pour faire apparaître l'aspect créatif du processus de traduction.Dans la traduction littéraire, les valeurs esthétiques et sentimentales sont très importantes mais il n'en demeure pas moins qu'elles sont aussi très difficiles à mesurer. Les traducteurs qui traduisent essentiellement des textes rédigés dans un but spécifique (TBS) peuvent être interviewés d'une manière plus objective.Chaque traducteur applique ses propres principes de traduction qui peuvent grandement varier selon la créativité du traducteur, mais il y a cependant des phénomènes communs à toutes les traductions et a tous les tranferts linguistiques. On peut donc affirmer qu'il y a des différences individuelles et inter-individuelles mais aussi des similitudes. Ce sont précisément ces differences et similitudes que l'auteur souhaite décrire dans le présent article.
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The Illocutionary Act in Translating Chinese Legislative Texts
Author(s): Deborah Caopp.: 244–253 (10)More LessAbstractIn this paper one of the prominent linguistic features of legal texts, the illocutionary force, is discussed through the examination of legal performatives found in Chinese legistation and their translation into English. This paper identifies some of the characteristics of illocutionary force in Chinese legislation. An analysis of Chinese legislation has identified five types of performative verbs: (a) verbs preceded by bixu/xu (must or shall); (b) verbs preceded by yingdang/yinggai/ying (should or ought to); (c) verbs in the present tense without any modal verbs: zero performative; (d) verbs preceded by keyi (may); and (e) verbs precede by bude (must not, or shall not). The article argues that illocutionary force is a paramount consideration for legal translators and that effective translation of legislative texts depends upon a high level of translational language competence including illocutionary competence.RésuméDans cet article, l'un des éléments saillants des textes juridiques, la force illocutionaire, est discutée en examinant les verbes performatifs juridiques trouvés dans la législation chinoise et leur traduction en langue anglaise. L'article identifie quelques caractéristiques de la force illocutionaire dans la législation chinoise. L'analyse de la législation chinoise a permis de reconnaître cinq types de verbes performatifs:(a) les verbes précédés de bixu/xu, ce qui équivaut à l'auxiliaire (must or shall), c'est-à-dire deux formes du verbe 'devoir';(b) les verbes précédés de yingdang/yinggai/ying (should or ought to), c'est-à-dire forme conditionnelle ou impérative du verbe;(c) les verbes à l'indicatif présent sans aucuns verbes de modalité; verbes performatifs (zéro);(d) les verbes précédés de keyi (may, soit verbe auxiliaire modale); et(e) les verbes précédés de bude (must not or shall not), c'est-à-dire auxiliaires impératifs négatifs.L'article soutient que la force illocutionaire forme un élément majeur pour les traducteurs de textes juridiques et que la traduction même de textes juridiques repose sur une compétence très élevée du langage traductionnel et, en ce comprise la compétence illocutionaire.
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Propuesta de un Marco de Estudio para el Análisis de Subtítulos Cinematográficos
Author(s): Jorge Díaz Cintaspp.: 254–267 (14)More LessAbstractEste artículo se centra en el análisis y valoración de una serie de presupuestos teóricos aportados por eminentes estudiosos de la traducción, que en un intento de sentar unas bases de trabajo firmes y operativas que permitan una aproximación científica a la realidad del hecho traductor, proponen lo que se conoce como 'Translation Studies'.Esta escuela basa sus presupuestos teóricos en una metodología funcionalista que se articula en torno a la función que el texto traducido cumple en el sisterna semiótico de llegada. La gran originalidad de esta aproximación radica en el cambio de énfasis que se aplica a la hora de observar la realidad traductora: si tradicionalmente el dogmatismo marcaba cualquier tipo de análisis contrastivo entre un texto origen y otro meta, de acuerdo a estas recientes propuestas el estudio se lleva a cabo sobre el texto meta en tanto que producto independiente que se ha incorporado a una determinada sociedad, denomi-nada polisistema.Esta articulación empírica y pragmática permite superar la sempiterna dicotomía que enfrentaba conceptos tales como traducción literal y traducción libre. Dentro de la taxonomía translémica, la labor subtituladora se corresponde a lo que se viene definiendo como "traducción subordinada", y teniendo presente esta categorización propondré como colofón a mi artículo un modelo de análisis descriptivo que tiene cuenta de las caracterís-ticas propias e inherentes al fenómeno de la traducción de subtítulos.AbstractThis article deals with the analysis and evaluation of a series of theoretical assumptions put forward by renowned translation specialists, who set down solid and operational bases for a scientific assessment of the translator's function, often referred to as 'Translation Studies".The hypotheses are based on functional methodology which focuses on the function achieved by the translated text in a semiotic system. The originality of this approach lies in the change of emphasis placed on the observation of the reality of translation; if, traditionally, dogmatism marked any kind of analysis by underlining the contrasts between the original text and another final text, this study focuses on the final text considered as an independent product being integrated in a particular social system known as the "plurisystem".This empirical and pragmatic approach allows us to go beyond the eternal dichotomy inherent in concepts such as literal and free translation. In terms of translation taxonomies, the work of subtitling corresponds to the task classified as 'constrained translation', and if we keep in mind this division into categories, the article introduces a model of descriptive analysis which takes into account the actual and inherent characteristics of the phenomenon of subtitling.RésuméCet article traite de l'analyse et de l'évaluation d'une série d'hypothèses théoriques, posées par d'éminents spécialistes en matière de traduction, qui ont établi des bases solides et operationelles permettant une estimation scientifique de la fonction de traducteur, désignée souvent comme "Translation Studies" ou "Traductologie".Ces hypothèses sont basées sur une méthodologie fonctionnelle qui s'articule autour de la fonction que le texte traduit réalise dans un système semiotique. L'originalité de cette approche se trouve dans le changement d'accentuation qui s'applique dès que l'on observe la traduction dans sa réalité. Si, traditionnellement, le dogmatisme marquait tout type d'analyse en soulignant les contrastes entre un texte de départ et un autre texte d'arrivée, cette étude porte sur le texte d'arrivée, considéré comme un produit indépendant, qu'on intègre dans une société déterminée, dénommée polisystème.Cette approche empirique et pragmatique permet de dominer l'éternelle dichotomie inhérente aux concepts, tels que la traduction littérale et la traduction libre. Au sein de la taxonomie translative, le travail de sous-titrage correspond à celui qui s'intitule "traduction subordonnée'. En gardant en tête cette catégorisation, l'article introduit un modèle d'analyse descriptive qui tient compte des caractéristiques propres et inhérentes au phénomène du sous-titrage.
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