- Home
- e-Journals
- Babel
- Previous Issues
- Volume 45, Issue, 1999
Babel - Volume 45, Issue 4, 1999
Volume 45, Issue 4, 1999
-
Translatability vs. Untranslatability: A Sociosemiotic Perspective
Author(s): Ke Pingpp.: 289–300 (12)More LessAbstractThe problem of translatability or untranslatability is closely related to man's understanding of the nature of language, meaning and translation. From the sociosemiotic point of view, "untranslatables" are fundamentally cases of language use wherein the three categories of sociosemiotic meaning carried by a source expression do not coincide with those of a comparable expression in the target language.Three types of untranslatability, referential, pragmatic, and intralingual may be distinguished. On the understanding that the object of translation is the message instead of the carrier of the message, language-specific norms considered untranslatable by some linguists should be excluded from the realm of untranslatables. And since translation is a communicative event involving the use of verbal signs, the chance of untranslatability in practical translating tasks may be minimized if the communicative situation is taken into account.In a larger sense, the problem of translatabiliiy is one of degrees: the higher the linguistic levels the source language signs carry meaning(s) at, the higher the degree of translatability these signs may display; the lower the levels they carry meaning(s) at, the lower the degree of translatability they may register.RésuméLe problème de la traduisibilité ou de la non-traduisibilité est étroitement lié à la compréhension par l'homme de la nature de la langue, de la signification et de la traduction. Du point de vue socio-sémiotique, les "non-traduisibles" sont fondamentalement des cas d'usage de la langue dans lesquels trois catégories de signification socio-sémiotique transmis par une expression source ne coïncident pas avec ceux d'une expression comparable dans la langue cible.On distingue trois types de "non-traduisibles": référentiels, pragmatiques ou interlangues. Etant entendu que l'objet de la traduction est le message et non le vecteur de ce dernier, des normes spécifiques à la langue, considérées "intraduisibles" par certains linguistes, devraient être exclues du domaine des "intraduisibles". Et comme la traduction est un acte de communication impliquant l'usage de signes verbaux, l'éventualité d' "intraduisibles" lors des tâches de traduction pratique peut être réduite lorsque la situation communicative est prise en considération.Dans un sens plus étendu, le problème de "traduisibilité" est une question de niveaux: plus les signes de la langue source transmettent de significations aux niveaux linguistiques les plus élevés, plus ces signes peuvent mettre en évidence le niveau de traduisibilité; au contraire, plus les niveaux qu'ils transmettent sont inférieurs, plus bas est le niveau de traduisibilité qu'ils enregistrent.
-
Translation as a(n) (Im)possible Task: Dialect in Literature
Author(s): María T. Sánchezpp.: 301–310 (10)More LessAbstractTranslation theorists can be divided into two general groups: those who believe in the possibility of translation and those who believe that translation is an impossible task. However, in actual practice a wide range of possibilities exists, going from one extreme to the other, and the most extreme of cases is dialect when used as a literary resource. But even here, there are several approaches as well as several levels of success. The present article looks at the possibility of dialect translation by examining three works of English literature with a strong dialect component, and discussing the solutions chosen by their Spanish translators.RésuméLes théoriciens de la traduction sont divisés en deux tendances générales: ceux qui sont convaincus de la possibilité de traduire et les autres pour lesquels traduire est une tâche impossible. Nonobstant, dans la pratique courante, il existe une large gamme de possibilités aux antipodes l'une de l'autre; le cas le plus extrême est le "dialecte" lorsqu'il est utilisé comme ressource littéraire. Mais même ici, il y a plusieurs modes ainsi que divers niveaux de réussite.Cet article examine la possibilité de la traduction des dialectes à la lumière de trois ouvrages de la littérature anglaise ayant une forte composante dialectale, et en étudiant les solutions choisies par leurs traducteurs espagnols.
-
Note-Taking Skills and Comprehension in Consecutive Interpretation
Author(s): Rachel Lungpp.: 311–317 (7)More LessAbstractThe paper touches on how systematic training and in-depth training in note-taking skills are related to comprehension in interpretation. It argues for a more focused role of note-taking in the interpretation curriculum. This paper identifies five factors resulting in interpretation failure based on personal observation of interpretation students' performance. These factors are timing of note-taking, unit of input, overall comprehension, fragmentation of memory span, and mental space for meaning processing. The paper concludes that these problems can be alleviated by effective note-taking skills during interpretation.Considering that effective notetaking is one of the major prerequisites for quality interpretation, the nuance of notetaking skills should then be regarded as a separate skill to be trained and developed throughout the interpretation curriculum. Such an observation indicates the need to re-examine the role of note-taking teaching in interpretation classroom. The slight shift of focus in the interpretation classroom, from an overwhelmingly audio evaluation to an audio-visual examination of interpretation quality is likely to broaden the scope of the research dimension in interpretation.RésuméL'article traite de la façon dont une formation systématique et approfondie des aptitudes à la prise de notes sont reliées à la compréhension lorsqu'il s'agit d'une interprétation. Il plaide pour un rôle plus concentré de la prise de notes dans le programme d'étude de l'interprétation. Cet article identifie cinq facteurs qui aboutissent à un échec dans l'interprétation; ils sont basés sur l'observation personnelle de la performance des étudiants-interprètes. Ces facteurs sont: le temps qu'il prend pour prendre des notes, l'unité d'entrée des informations, une compréhension globale, la fragmentation de la durée de la mémoire, et l'espace mental pour le traitement des significations. L'article conclut que ces problêmes peuvent être allégés par des aptitudes effectives de prise de notes pendant l'interprétation.En considérant qu'une prise de notes effective est une des conditions préliminaires obligatoires pour une interprétation de qualité, la nuance dans l'aptitude à bien prendre note devrait être considérée comme une aptitude séparée qui doit être formée et développée pendant tout le programme d'études d'interprétation. Cette observation indique la nécessité de réexaminer l'enseignement de la prise de notes dans les classes d'interprétation. Le léger décalage d'objectif dans les classes d'interprétation, partant d'une évaluation axée sur l'audition jusqu'à un examen audio-visuel de la qualité de l'interprétation peut amener une gamme plus large de dimensions de la recherche en interprétation.
-
Sign (Language) Interpreting in Flanders, Belgium
Author(s): Mieke Van Herreweghe and Marijke Van Nuffelpp.: 318–344 (27)More LessAbstractIn this article the authors give an overview of sign language interpretation in Flanders, Belgium. After a short introduction on Flanders and its linguistic situation, the authors spend some time discussing sign language in Flanders from a historical perspective and discussing its current situation and especially outside influences on Flemish-Belgian Sign Language.The next chapter concentrates on the training of sign language interpreters. There are two training programmes in Flanders, both evening courses at post-secondary/higher education level. Both programmes are relatively new and are thus facing a number of problems still. Both programmes are moving away from teaching Signed Dutch to teaching Flemish-Belgian Sign Language, but do not have any pedagogically or methodologically trained teachers (whether hearing or Deaf), do not have sufficient materials to work with and can only rely on the limited amount of sign language research that has been done in Flanders during the last decade. Another problem concerns the choice of the signs themselves (regional signs or "unified" signs?). Nevertheless, both programmes are attracting more and more students. In the last chapter the authors concentrate on the field of sign language interpreting in Flanders. Attention is paid to the development of the profession of sign language interpreting, the central interpreting agency, the profile of the sign language interpreter in Flanders, the language of the interpreter, the financial situation and their working conditions. Finally, the authors briefly focus on the issue from the deaf consumer's point of view.RésuméDans cet article les auteurs donnent un aperçu de l'interprétation en langue des signes en Flandre, Belgique. Après une brève introduction sur la Flandre et sa situation linguistique, les auteurs en viennent à la discussion de la langue des signes en Flandre d'un point de vue historique et décrivent sa situation actuelle et plus particulièrement les influences extérieures sur la langue des signes flamande-belge.Le chapitre suivant traite de la formation des interprètes de la langue des signes. Il existe deux programmes de formation en Flandre, enseignés sous forme de cours du soir au niveau post-secondaire/enseignement supérieur. Les deux programmes sont relativement récents et sont donc encore confrontés à quelques problèmes. Les deux programmes remplacent l'apprentissage du néerlandais signé par l'apprentissage de la langue des signes flamande-belge, mais ils ne disposent ni de professeurs (Sourds ou non) qualifiés au niveau pédagogique ou méthodologique, ni du matériel suffisant. Ils peuvent uniquement compter sur un nombre limité de recherches faites sur la langue des signes en Flandre durant la dernière décennie. Un autre problème relève du choix des signes mêmes (signes régionaux ou "uniformisés"?). Néanmoins, les deux programmes attirent de plus en plus d'étudiants. Dans le dernier chapitre, les auteurs se concentrent sur le domaine de l'interprétation de la langue des signes en Flandre. Une attention est prêtée au développement de la profession de l'interprétation de la langue des signes, au service central pour interprètes, au profil de l'interprète de la langue des signes en Flandre, au langage de l'interprète, sa situation financière et ses conditions de travail. Pour terminer, les auteurs examinent brièvement le point de vue du consommateur sourd.
-
Linguistic Acrobatics: Translating a Web of Cultural Connections
Author(s): Karim M. Ménacèrepp.: 345–354 (10)More LessAbstractThis paper is a contribution to the debate about translation and culture. It is a discussion of culture-specific items in particular within the framework of film and TV-series titles. The argument put forward is that different cultural contexts represent different architectural constructions and distinctive 'lego' blocks. Although they appear as a 'pick'n'mix' the examples aim to offer insights into how culture embodies people's experiences and values and the ways and means by which their universe is conceptualised. It illustrates how understanding and translating of SL requires more than linguistic competence and that the translator is entering hostile territory. The translator's meticulously sculptured final product is a multi-staged process influenced by several factors to reach the desired effect in the target language. The paper explores several areas and assesses the nature of the translating outcome. The overall impression that can be inferred from translating culture specific items is that content and form of SL messages often undergo some surgical work. The purpose is ultimately TL compatibility and effect, often at the expense of SL deformity.RésuméParmi les études de traduction, le transfert culturel suscite toujours des débats passionnants. Cet article tente de mettre en relief la traduction d'une série de titres de films pour démontrer que le processus traductionnel démarre avec une analyse de l'univers linguistique qui est un terrain moins sûr pour déboucher sur une interprétation de l'univers réel. Il y a nécessité pour le traducteur d'être familiarisé avec une gamme de références et d'antécédents des deux mondes. Le traducteur est souvent pris entre deux feux — au moment du transfert traductionnel vers l'autre langue-culture — l'authenticité, la saveur et l'exotisme de l'original, et sa loyauté et son respect des couleurs locales dont les valeurs connotatives sont compatibles avec le fond culturel de la langue d'arrivée. Il est évident que ce double 'déchirement' oblige le traducteur à une prise de décision qui a souvent été remise en question. A travers ce compte-rendu on a pu remarquer que des langues différentes appellent souvent des adaptations différentes pour atteindre l'effet communicatif.
Volumes & issues
-
Volume 70 (2024)
-
Volume 69 (2023)
-
Volume 68 (2022)
-
Volume 67 (2021)
-
Volume 66 (2020)
-
Volume 65 (2019)
-
Volume 64 (2018)
-
Volume 63 (2017)
-
Volume 62 (2016)
-
Volume 61 (2015)
-
Volume 60 (2014)
-
Volume 59 (2013)
-
Volume 58 (2012)
-
Volume 57 (2011)
-
Volume 56 (2010)
-
Volume 55 (2009)
-
Volume 54 (2008)
-
Volume 53 (2007)
-
Volume 52 (2006)
-
Volume 51 (2005)
-
Volume 50 (2004)
-
Volume 49 (2003)
-
Volume 48 (2002)
-
Volume 47 (2001)
-
Volume 46 (2000)
-
Volume 45 (1999)
-
Volume 44 (1998)
-
Volume 43 (1997)
-
Volume 42 (1996)
-
Volume 41 (1995)
-
Volume 40 (1994)
-
Volume 39 (1993)
-
Volume 38 (1992)
-
Volume 37 (1991)
-
Volume 36 (1990)
-
Volume 35 (1989)
-
Volume 34 (1988)
-
Volume 33 (1987)
-
Volume 32 (1986)
-
Volume 31 (1985)
-
Volume 30 (1984)
-
Volume 29 (1983)
-
Volume 28 (1982)
-
Volume 27 (1981)
-
Volume 26 (1980)
-
Volume 25 (1979)
-
Volume 24 (1978)
-
Volume 23 (1977)
-
Volume 22 (1976)
-
Volume 21 (1975)
-
Volume 20 (1974)
-
Volume 19 (1973)
-
Volume 18 (1972)
-
Volume 17 (1971)
-
Volume 16 (1970)
-
Volume 15 (1969)
-
Volume 14 (1968)
-
Volume 13 (1967)
-
Volume 12 (1966)
-
Volume 11 (1965)
-
Volume 10 (1964)
-
Volume 9 (1963)
-
Volume 8 (1962)
-
Volume 7 (1961)
-
Volume 6 (1960)
-
Volume 5 (1959)
-
Volume 4 (1958)
-
Volume 3 (1957)
-
Volume 2 (1956)
-
Volume 1 (1955)
Most Read This Month
Article
content/journals/15699668
Journal
10
5
false
-
-
The Myth of the Negro Past
Author(s): Melville J. Herskovits
-
-
-
Can "Metaphor" Be Translated?
Author(s): Menachem Dagut
-
- More Less