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Diachronica - Volume 9, Issue 1, 1992
Volume 9, Issue 1, 1992
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The Early Modern English Short Vowels Noch Einmal, Again: A Reply to Minkova & Stockwell
Author(s): Roger Lasspp.: 1–13 (13)More LessSUMMARYThe received wisdom among historians of English is that the modern quality/length distinction in the pairs /I, i:/, /u, u:/ is of ancient date, going back at least to Middle English, if not Old English or earlier (WGmc * /i, e:/, * /u, o:/ are the main sources). In a recent paper (Lass 1989), I claimed that these pairs were distinct only in length (/i, i:/, etc.) until well into the 17th century. This was contested by Minkova & Stockwell (1990) on the grounds that, inter alia, no such systems exist in modern West Germanic, and therefore cannot be reconstructed for earlier periods. In the present paper it is shown that in fact such systems are attested in geographically peripheral West Germanic dialects (Dutch, South German), and argued that this supports the conservative interpretation of the orthoepic descriptions of these pairs, which consistently show qualitative identity until the 1680s.RÉSUMÉSelon l'opinion reçue dans l'érudition parmi les historiens de la langue anglaise la distinction qualité/longueur dans les paires A, i:/, /u, u:/ a des origines lointaines, remontant au moins à l'anglais moyen, peut-être même au viel anglais ou plus loin encore (germain occ. * /i, e:/, * /u, o:/ comme sources principales). Dans un article récent (Lass 1989), j'avais émis l'hypothèse que ces paires ne restaient distinctes qu'au niveau de la longueur (/i, i:/, etc.) et cela jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Une telle opinion fut contestée par Minkova & Stockwell (1990) qui, en autres chose, se basèrent sur l'argument de tels systèmes n'existent pas dans les langues ouest-germaniques modernes et que, par conséquent, on ne pouvait pas reconstruire un tel système pour des périodes plus anciennes. Dans le présent article il est démontré qu'en effet de tels systèmes sont attestés dans des dialectes ouest-germains qui se trouvent géogra-phiquement à la périphérie (le hollandais, l'allemand méridional). Selon l'argument présenté ici, cette évidence mène à une interpretation conservatrice des descriptions orthoépiques de ces paires qui démontrent, d'une façon consistante, une telle identité qualitative jusqu'aux années 1680.ZUSAMMENFASSUNGDer traditionellen, von Historikern der englischen Sprache rezipierten Auf-fassung zufolge ist die Unterscheidung Qualität/Länge der Paare /I, i:/, /u, u:/ von hohem Alter, wenigstens bis zum Mittelenglischen zurückgehend, wenn nicht gar zum Altenglischen oder soger früher (WGerm. * /i, e:/, * /u, o:/ als deren Hauptquellen). In einem jüngeren Aufsatz (Lass 1989) vertrat ich die Auffassung, daß diese Paare (/i, i:/, usw.) bis weit ins 17. Jahrhundert hinein bestanden hätten. Diese Auffassung ist von Minkova & Stockwell (1990) zu-riickgewiesen worden, und zwar u.a. mit dem Hinweis darauf, daB solche Systeme in modernen westgermanischen Sprachen nicht bestünden und daher auch nicht fur frühere Zeiträume rekonstruiert werden könnten. Im vorlie-genden Artikel wird nachgewiesen, daB in der Tat solche Systeme in geogra-phisch am Rande befindlichen westgermanischen Dialekten (Niederländisch, Siiddeutsch) vorhanden sind. Dies sollte die vom Autor vertretene konservative Interpretation der orthoepischen Beschreibungen dieser Phonem-Paare unter-stiitzen, die bis in die 80er Jahre des 17. Jahrhunderts hinein in konsistenter Weise qualitative Identitaten aufgewiesen haben.
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NI and the Copula System in Swahili: A Diachronic Approach
Author(s): John McWhorterpp.: 15–46 (32)More LessSUMMARYThe copula in present-day Swahili is primarily expressed with the non-variant item ni in all persons. Historical documents show that the copula situation was markedly different as recently as two centuries ago. There was a full verb -li "to be" which was used only with locative sentences, while in equa-tional sentences there was no expressed copula. M existed only as a focus particle of free syntactic movement, and also as a diachronically related clause-initial presentative morpheme. This paper traces the evolution of this system into that of the present day, in which presentative ni was reanalyzed in the present tense as a copula due to a particular syntactic configuration in which it frequently appeared, while the -li was reanalyzed as a marker of past tense and disappeared as a verb. The analysis is supported with evidence from various languages in which copulas have arisen similarly. The analysis has the benefit of accounting for the behavior of present-day ni in non-present tenses, in which the focus particle ni is still in usage.RÉSUMÉEn Swahili moderne la copule est en principe exprimée à l'aide du morphème invariable ni à toutes les personnes. Les documents historiques montrent que le système différait d'une façon marquée il y a à peine deux siècles. Il y avait un verbe -li "être" qui ne s'employait que dans les phrases locatives, alors que dans les phrases équationelles la copule n'était pas exprimée. M n'existait que dans le rôle d'une particule d'emphase de mouvement syntactique libre, ou plus dans celui d'un morphème présentatif qui se trouvait au début d'une phrase et était lié historiquement à la particule d'emphase. La présente étude suit l'évolution de ce système jusqu'au présent; il est montré qu'il s'agissait d'une réanalyse du ni présentatif au temps du présent comme copule à cause d'une configuration syntactique parti-culière dans laquelle il apparaissait souvent, alors que -li fut réanalysé comme indicateur du temps passé et que son emploi comme forme verbale disparut. L'argument de cette analyse est renforcé par des données de plusieurs langues dans lesquelles des copules sont apparues d'une manière semblable. L'avantage de la présente analyse est qu'elle explique le ni moderne dans les temps qui ne sonmt pas des temps du passé et dans lesquels la particule d'emphase ni s'emploie encore aujourd'hui.ZUSAMMENFASSUNGIm heutigen Swahili wird die Kopula vornehmlich durch das gleichförmige Morphem ni ausgedruckt. Historische Dokumente zeigen jedoch, daß die Situation noch vor zwei Jahrhunderten eine ganz andere war. In ihnen findet sich ein Vollverb -li "sein", das nur in lokativen Sätzen gebraucht wurde, während in Vergleichssätzen keine Kopula zu finden war. M gab es nur als Fokus-partikel freier syntaktischer Wahl und darüber hinaus als ein historisch ver-wandtes Morphem, das einen Satzbeginn markiert. Der gegenwärtige Aufsatz verfolgt die Entwicklung dieser Verwendungsweisen zum neuen, heutigen System, in welchem das vorweisende ni im Präsens neuinterpretiert wird, und zwar als Kopula als Folge eines häufigen Erscheines in bestimmten syntakti-schen Bildungen, wohingegen -li als Vergangenheitszeichen neu analysiert wurde und als selbständiges Verb verschwand. Diese Analyse wird unterstutzt durch Beispiele aus anderen Sprachen, in denen Kopula auf âhnliche Weise entstanden sind. Der Vorteil dieser Analyse ist, daß sie das moderne ni in den nicht-vergangenen Tempora erklärt, in denen die Fokuspartikel ni noch ver-wendet wird.
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Language Universals: Endowment or Inheritance?
Author(s): Theo Vennemannpp.: 47–60 (14)More LessSUMMARYIt is traditionally believed that language universals have their source in the uniform genetic endowment of all human beings. In his keynote address "Investigating linguistic universals" presented at the 12th International Congress of Phonetic Sciences, held at Aix-en-Provence in 1991, Ian Maddieson has proposed a second source: the arbitrary features and idiosyncrasies of a primordial parent language of more than 100,000 years ago. He attempts to support his proposal with the claim that certain contingent properties of languages are stable and may thus be inherited from that parent language. It is shown in the present paper that Maddieson's stability claims are false. It is also pointed out that Maddieson's erroneous proposal derives from a specific perspective on languages whereby patterns are assigned a central role and change appears as an occasional disturbance of patterns. From the opposite perspective whereby change is the very nature of language and patterns are merely epiphenom-enal, it becomes clear that any contingent properties of a primordial parent language (if it ever existed) would have been changed or lost long ago in the perennial re-creation of all descended languages. It is maintained that language universals are not a matter of endowment and inheritance, but derive exclusively from the human linguistic endowment.RÉSUMÉIl est traditionellement accepté que les universaux linguistiques ont leur source dans équipement génétique uniforme de la race humaine. Dans son allocution plénaire "Investigating linguistic universals", presentée au XIIe Congrès international des Sciences phonétiques (tenu à Aix-en-Provence en 1991), Ian Maddieson a proposé une deuxième source, à savoir les traits arbitraires et les idiosyncrasies du langage primordial d'il y a plus de 100000 ans (dont les langues qu'on connaît seraient issues). Maddieson s'efforce à donner appui à son hypothèse en déclarant que certaines propriétés contingeantes des langues sont stables et qu'il se peut qu'elles aient été héritées de cette langue mère primordiale. Dans le présent article Fauteur démontre que les hypothèses de Mad-dieson en ce qui concerne la stabilité de certains traits sont incorrectes. Ses propositions semblent avoir leur source dans une perspective particulière des langues où le rôle central est assigné à un maintien d'un certain nombre de structures comparativement fixes tandis que le changement linguistique est considéré comme un dérangement occasionnel de ces structures. Prenant une perspective opposée selon laquelle le changement est caractéristique de la nature même du langage et que ces structures sont plutôt des épiphénomènes, il semble évident que les propriétés contingentes d'une telle langue primordiale (si une telle langue a existé) auraient été changées où perdues longtemps à la suite de la re-création perpétuelle qui a lieu dans tous les langues descendues d'une telle langue 'mère'. L'auteur du présent article maintient que les univer-saux linguistiques n'ont pas leur source dans le don et l'héritage, mais dérivent exclusivement de cet équipement linguistique partagé par tout être humain.ZUSAMMENFASSUNGNach allgemeiner Auffassung haben sprachliche Universalien ihren Ur-sprung in der einheitlichen genetischen Grundausstattung der Menschen. In seinem Hauptvortrag zur Erforschung sprachlicher Universalien beim Interna-tionalen Phonetikerkongreß 1991 hat Ian Maddieson eine zweite Quelle vorge-schlagen: die zufälligen, idiosynkratischen Eigenschaften einer ursprünglichen Muttersprache aller lebenden Sprachen, die vor mehr als hunderttausend Jah-ren gesprochen worden sein soll. Zum Beweis macht er geltend, da8 gewisse kontingente Eigenschaften der Sprachen stabil seien und somit aus der Ursprache ererbt sein könnten. Im vorstehenden Artikel wird gezeigt, daß es die von Maddieson behauptete Stabilität nicht gibt. Ferner wird verdeutlicht, da8 Maddiesons irrige Annahme die Folge einer bestimmten Sehweise ist, der zufolge sprachliche Strukturen eine zentrale Rolle spielen und Sprachwandel lediglich als eine gelegentliche Störung von Strukturen erscheint. Die entge-gengesetzte Sehweise, der zufolge die Veränderung das eigentliche Wesen der Sprachen ausmacht und Strukturen lediglich als Epiphänomene erscheinen, macht von vornherein wahrscheinlich, daB sämtliche kontingenten Eigenschaften der Ursprache (falls es eine solche je gab) in dem ständigen Prozeß der Neuschaffung aller von ihr abstammenden Sprachen längst verändert oder beseitigt worden waren. Es folgt, daB sprachliche Universalien keine zweite Quelle im arbiträren Erbe einer postulierten Ursprache haben, sondern aus-schlieBlich der universellen linguistischen Grundausstattung der Menschen zuzuschreiben sind.
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Syntactic Variability, Borrowing, and Innovation
Author(s): Wim van der Wurffpp.: 61–85 (25)More LessSUMMARYThis paper aims to show how structural and social factors can interact to bring about syntactic change. The interaction is exemplified by the case of an innovation in the easy construction which is first found in late Middle English texts. The reason for this innovation was a reanalysis of an existing sentence-type, but the impetus for this reanalysis probably came from diffusion of the sentence-type from one variety of Middle English to another. The social factors involved are expressed in a model using the social network as a basic concept; several advantages of using this model are discussed. The wider implication of this case-history is that many historical syntactic changes may need to be reworked taking into account possible effects of diffusion in a situation of linguistic variability and heterogeneity. A taxonomy of such effects is proposed.RÉSUMÉDans le présent article on examine comment l'interaction de facteurs structurels et sociaux peut causer des changements syntaxiques. Cette interaction est exemplifiée par une innovation dans la 'tough' construction dans l'anglais du XVe siècle. Selon l'évidence présentée ici, cette innovation fut provoquée par une réanalyse d'un type de phrase qui existait dans la langue. Cependant la réanalyse s'est probablement effectuée quand ces types de construction se sont répandus d'une variété de l'anglais moyen à une autre. Pour analyser les facteurs sociaux, un modèle basé sur le concept de 'réseau social' est utilisé. Les avantages d'un tel modèle sont démontrés. L'implication de ce cas est que beaucoup de changements syntaxiques historiques doivent être réconsidérés en tenant compte des effets potentiels de diffusion dans une situation linguistique variable et heterogène. Une taxonomie de tels effets est proposée.ZUSAMMENFASSUNGZiel dieses Aufsatzes ist es, zu zeigen, wie das Zusammenwirken von strukturellen und sozialen Faktoren syntaktischen Wandel verursachen kann. Diese Interaktion wird illustriert mithilfe einer Innovation innerhalb der Tough'-Konstruktion, die erst in spätmittelenglischen Texten zu finden ist. Ursache fur diese Innovation war eine Reinterpretation eines bestehenden Satz-typs, aber der eigentliche Impetus fur eine solche neue Interpretation war wahr-scheinlich die Übertragung solcher Sätze von einer Varietät des Mitteleng-lischen in eine andere. Ein Modell, das mit dem 'sozialen Netzwerk' als Basisbegriff operiert, wird angewendet, um relevante soziale Faktoren zu be-schreiben, die hierbei eine Rolle gespielt haben müßten. Verschiedene Vorteile dieses Modells werden vorgestellt. Die Implikation dieser Fallstudie ist, daB es notig ist, viele syntaktische Wandlungen aufs Neue zu studieren, um festzu-stellen, welchen EinfluB etwaige Diffusionsprozesse in einer Situation sprachli-cher Variabilität und Heterogenität gehabt haben mögen. Eine Taxonomie solcher Einflüsse wird vorgestellt.
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