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Historiographia Linguistica - Volume 6, Issue 2, 1979
Volume 6, Issue 2, 1979
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Lucretius on the Origin of Language
Author(s): Tore Jansonpp.: 149–157 (9)More LessSUMMARYThe Roman poet and philosopher Lucretius (c. 99-55 B.C.) deserves a place in the history of linguistics because of his views on the origin of language. He was the first one to draw the parallel between the sounds of animals and the beginnings of human speech, and the first one to clearly envisage the creation of language as a fact of fundamental importance for the social organization of man. His ideas are related to modern research in the area in an interesting way.RÉSUMÉLucrèce (n.v. 99-n.55 av. J.-C), le poète-philosophe romain, mérite une place dans l'histoire de la linguistique en raison de sa pensée sur l'origine du langage. Le premier, il a vu le parallèle entre les sons des animaux et les premières tentatives linguistiques des humains, et le premier, il a nettement conçu la création du langage comme un fait d'importance fondamentale pour l'organisation sociale des hommes. Ses idées sont en rapport avec la recherche moderne sur le problème d'une manière intéressante.
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Modus Significandi: An Interdisciplinary Concept
Author(s): L.G. Kellypp.: 159–180 (22)More LessSUMMARYDuring the Middle Ages, the various sciences shared both basic concepts and terminology without losing their autonomy. Between 1260 and 1330 grammatica speculativa, which had evolved under the influence of dialectic, asserted its independence while keeping the terminology common to philosophy and theology. This mixed autonomy and interdependence is demonstrated by the evolution and use of the term, modus significandi. The term was not proper to grammar: it is found in discussions of the sign in theology and philosophy. In these discussions, the philosopher or theologian in question often rested his case on grammatical considerations. At the beginning of our period, modus significandi is opposed in grammar to significatum, while, after 1280 or thereabouts, the significatum is termed modus significandi passivus and the modus significandi becomes modus significandi activus. It would seem that this change is due to certain implications in the way in which the Latin gerund was employed by scholastic theologians. In any case, the term, modus significandi, undergoes a parallel development in grammar, theology and philosophy; and, at the same time, is studied under different aspects according to the discipline in question. In grammar at the beginning of our period, in appearance modus significandi is a morphological concept, while, in the work of Gerson (1426), it is certainly of syntactic relevance.RÉSUMÉPendant le moyen âge, les diverses sciences partageaient à la fois leurs concepts de base et leur terminologie sans, toutefois, perdre leur autonomie. Entre 1260 et 1330, la grammarie spéculative, qui avait évolué sous l'influence de la dialectique, s'est affirmée comme discipline autonome en gardant, quand même, la terminologie commune de la philosophie et la théologie. Ce mélange d'autonomie et d'interdépendance se fait voir dans l'évolution et l'emploi du terme, modus significandi. Ce terme n'était pas propre à la grammaire: il se trouve dans les discussions du signe par les philosophes et théologiens. Dans de telles discussions, le philosophe ou théologien en question se fie à des concepts grammaticaux pour prouver son cas. En grammaire, au commencement de notre période, le modus significandi est opposé au significatum, tandis qu'à partir de 1280, à peu près, on appelle le significatum modus signifîcandi passivus, et le modus signifîcandi devient modus signifîcandi activus. Ce changement, semble-t-il, est dû à certaines implications du gérond latin tel qu'employé par les théologiens scolastiques. En tout cas, le terme, modus signifîcandi, montre un développement parallèle en grammaire, théologie et philosophie et, en même temps, selon la discipline en question, est étudié sous des aspects particuliers. En grammaire, au début de notre période, le modus signifîcandi est, en apparence, un concept morphologique, tandis que dans l'oeuvre de Jean Gerson (1426), il est certainement de portée syntaxique.
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Some Trends in Norwegian Linguistics 1800-1850
Author(s): Froydis Hertzberg and Even Hovdhaugenpp.: 181–197 (17)More LessSUMMARYThe first Norwegian university was founded in 1811 ; in 1814 Norway became independent from Denmark. These two factors were decisive for the establishment of a linguistic milieu in Norway and for the development of linguistics in that country during the 19th century. Three scholars of very different backgrounds and interests dominated Norwegian linguistics in the first half of the 19th century: One, Christopher Holmboe (1796-1882) was a pupil of A.I. Silvestre de Sacy in Paris and from 1825 on Professor of Oriental Languages at the University of Oslo (Christiania). The main bulk of his linguistic production lay within comparative Indo-European philology, but in some minor works he also made interesting observations on various non-Indo-European languages and on topics within general linguistics. The second, Ludvig Caesar Martin Aubert (1807-87), became professor of Latin in 1840. Besides writing important works concerning Latin syntax and general syntactic theory, he introduced comparative Indo-European linguistics to Norway in a series of lectures from 1843 on. His sober and critical attitude concerning language study made him much more influential than Holmboe, whose somewhat oldfashioned preconceptions made him an outsider on the scientific (though not on the organizational) level of the discipline. The third figure was Ivar Aasen (1813-96), who never held a university position, but who as the founder of landsmal (nynorsk), the initiator of Norwegian dialectology, and the author of the first grammar of modern Norwegian had a tremendous impact both on Norvegian linguistics and on the socio-cultural development of Norway in the 19th and 20th century. The paper attempts to depict the intellectual background and the relations between these three men, their relationship to previous and contemporary European linguistics, to some basic trends of Norwegian society of their time as well as to the subsequent development of Norvegian linguistics.RÉSUMÉLe fait que la Norvège ait été unie au Danemark durant plus de quatre siècles a eu des conséquences importantes pour le dévélopement de la science linguistique dans ce pays. La plus évidente est négative: comme le norvégien a cessé d'exister comme langue écrite pendant l'Union, il n'y pas eu de tradition de linguistique descriptive comme cela a été le cas au Danemark. Les rares études linguistiques avant l'année 1800 étaient dans la majorité des glossaires de dialecte qui disséminaient parfois des observations sur quelques différences du danois. L'enseignement élémentaire de la grammaire était complètement basé sur le danois et son principe en partie philosophique, en partie dominé par le latin, n'encourageait pas à l'observation des particularités du norvégien.La première université en Norvège a été fondée en 1811 et au cours des années suivantes la formation de notre propre milieu d'académiciens a coincidé avec le puissant mouvement national romantique qui était en partie le résultat de l'indépendance en 1814. Jusqu'à la moitié du siècle la linguistique norvégienne a été dominé par trois personnalités qui différaient par leur milieu et leurs interêts. Un d'eux, Christopher Holmboe (1796-1882) était un élève de Silvestre de Sacy à Paris, et à partir de 1825 professeur des langues orientales à Oslo (Christiania). La plupart de ses travaux en linguistique a été consacré à la philologie indo-européenne comparative, mais dans ses ouvrages mineurs on trouve aussi des observations interessantes sur plusieurs langues non-indoeuropéennes et certains problèmes de linguistique générale. Néanmoins, sa manière superficielle d'utiliser les données linguistiques a été sévèrement critiquée par des savants norvégiens et étrangers également. C'est peut-être la raison pour laquelle les parties de ses écrits qui avaient plus de valeur ont aussi été négligés. La personnalité de Ludvig Caesar Martin Aubert (1807-87), devenu professeur de latin en 1840, était exactement l'opposé. A part le fait qu'il a écrit des ouvrages importants portant sur la syntaxe du latin et la théorie générale de syntaxe, il a introduit la linguistique indoeuropéenne comparative en Norvège dans une série de cours qui eurent lieu à partir de l'année 1843. Son attitude sobre et critique en ce qui concerne ce domaine de la linguistique lui a valu beaucoup plus d'influence que celle de Holmboe. Les ide'es de ce dernier, originales et en partie démode'es l'ont condamné à être un outsider sur le plan scientifique (mais pas comme organisateur). Le troisième personnage c'est Ivar Aasen (1813-1896), qui n'a jamais eu de poste universitaire, mais comme le fondateur de landsmâl (nynorsk), l'initiateur de la dialectologie norvégienne et l'auteur de la première grammaire du norvégien moderne, il a exercé une influence immense sur la linguistique norvégienne et le développement socio-culturel de ce pays au XIX et XX siècle.
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The History of General and Comparative Linguistics in 19th Century Russia
Author(s): Fedor Mixajlovič Berezinpp.: 199–230 (32)More LessSUMMARYThe article attempts to demonstrate how problems in general and historical-comparative linguistics were worked out and developed during the 19th century in Russia. Largely following the tradition established by 18th-century Russian scholars, especially M. V. Lomonosov (1711-65), who is regarded as the founder of Russian linguistics, 19th-century linguists displayed a lively interest in investigating the social nature of language. Other key interests of these scholars were the study of the systematic character of language, the development of the phonemic principle (including the distinctive feature concept), the typological study of related and unrelated languages, etc. It is shown that their work generally mirrored the intellectual trends of their period, with biologistic views giving way to sociological ana psychological ones, as is evident in the work of N. I. Grec, A. X. Vostokov, A. A. Potebnja, J. Baudouin de Courtenay, F. F. Fortuna-tov, and many others. The intellectual climate of 19th-century Europe allowed for a free exchange of scientific information; thus, in its earlier stages, the Russian scientific scene was sometimes influenced by ideas from the West, whereas it can be said that Russian scholars working in linguistics paid back toward the end of the 19th and in the earlier 20th centuries by furthering research leading to a structural concept of language, the study of morphophonology, typology and language universals as is evident in the theories advanced by members of the Prague and Copenhagen schools.RÉSUMÉCet article assaie de démontrer comment ont été conçus et résolus les problèmes de la linguistique générale et historico-comparative en Russie. Les linguistes russes du XIXe s. ont manifesté un intérêt marqué pour l'étude des aspects sociaux du langage, suivant en cela la tradition des érudits du XVIIIe siècle, en particulier M. V. Lomonosov (1711-65) que l'on considère comme le fondateur de la linguistique russe. Ces érudits s'intéressaient également au caractère systématique du langage, au développement des aspects phonologiques ainsi qu'à l'étude typologique des langues apparentées et non apparentées. L'article démontre que leurs travaux reflétaient les préoccupations intellectuelles de l'époque par le passage de l'approche biologique à des considérations d'ordre sociologique et psychologique, comme on peut le remarquer à travers les traveaux de N. I. Grec, A. X. Vostokov, A. A. Potebnja, J. Baudouin de Courtenay, F. F. Fortunatov et beaucoup d'autres. La libre circulation des idées était largement facilitée par le climat intellectuel de l'Europe du XIXe siècle. Ainsi voit-on une profonde influence en Russie, au début du siècle, des idées venant des pays de l'Ouest. En revanche, on peut dire que vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle les érudits russes ont contribué à leur tour à l'avancement de la recherche dans le domaine du structuralisme linguistique, de la morphophonologie, de la typologie et des universaux du langage comme en témoignent les théories élaborées par les membres des écoles de Prague et de Copenhague.
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Beauzée, Behaghel, and J. R. Ross on Heavy-NP Shift
Author(s): Aldo Scaglionepp.: 231–245 (15)More LessSUMMARYJ. R. Ross' rule of Complex (or Heavy) NP Shift acquires a further dimension by tracing its background, first through the stylistic-grammatical tradition harking back to Etienne-Simon de Gamaches (1672-1756) and Nicolas Beauzée (1717-89), and then through the linguistic hypotheses of Henri Weil (1818-1909) and Otto Behaghel (1854-1936). Transformational linguists have not yet tackled the challenging problems raised by this universal rule as it becomes complicated by interference from intonation and sentence accent (bearing on the ordering of atonic particles).RÉSUMÉLa règle du 'Complex (ou Heavy) NP Shift' de J. R. Ross acquiert de nouvelles dimensions à travers l'examen de son origine, d'abord à la lumière de la tradition grammatico-stylistique qui remonte à Etienne-Simon de Gamaches (1672-1756) et Nicolas Beauzée (1717-89) et ensuite en tenant compte des hypothèses linguistiques de Henri Weil (1818-1909) et Otto Behaghel (1854-1936). Les transformationnalistes ne se sont pas encore attaqués aux difficiles problèmes que soulève cette règle universelle dont la complexité est accrue par des phénomènes supra-segmentaux particuliers.
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