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Historiographia Linguistica - Volume 7, Issue 3, 1980
Volume 7, Issue 3, 1980
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Theodor Bibliander (1504-1564) and the Languages of Japheth's Progeny
Author(s): George J. Metcalfpp.: 323–333 (11)More LessSUMMARYTheodor Bibliander (1504-1564) was an important link in developing the concept of the language family that is now called Indo-European. 'Lector' for the Greek of the Septuagint at the Munsterschule in Zürich (Zwingli's successor), Bibliander had early showed aptitude for languages and had devoted himself particularly to Hebrew and related Semitic tongues. As exegete he interpreted the events at Babel (Genesis 10, 11) from the perspective of this knowledge. The 'confounding' of language, although it had occurred suddenly, still permitted the resulting languages to show kinship on the order of dialect variations. Thus the descendants of Shem, settling compactly in the vicinity, still gave striking evidence of their close-knit linguistic consanguinity. But the surviving evidence was not so obvious for the descendants of Japheth, who had scattered over Europe as part of God's plan to populate the earth. Like all languages, these languages too were subject to inevitable change, an inescapable quality of all human institutions. Yet a closer look could still discern this relationship, as evidenced, for instance, in Greek (stemming from Javan), German-(ic) (stemming from Gomer), and Slavic (stemming from Magog). Bibliander's study of Hebrew had sharpened his sensitivity to the inner structure of the word and to the processes of inflection and derivation, which were manifestations of the ratio which underlay all languages, even 'barbarian'. Bibliander chose as his examples to prove the 'Japhetic' relationship parallel Greek and German affixes. Although not all of his examples stand the test of modern etymology, the procedure remains exemplary, and helped to give credence to the belief in the existence of a 'Japhetic' or 'European' family of languages.RÉSUMÉThéodore Bibliander (1504-1564) marqua une étape importante pour la détermination de la famille de langues que nous appelons aujourd'hui indoeuropéenne. "Lecteur" chargé de l'enseignement du grec de la Septante à la Münsterschule de Zurich (successeur de Zwingli), Bibliander avait manifesté très tôt son aptitude pour les langues et s'était consacré particulièrement à l'hebreu et aux langues sémitiques apparentées. Exégète, il interprétait les événements de Babel (Genèse 10, 11) dans la perspective de ses connaissances: bien que survenue soudainement, la "confusion" des langues laissait encore apparaître, dans les langues qui en étaient résultées, une parenté du type des variations dialectales. Ainsi, les descendants de Sem, établis tout près les uns des autres, fournissaient encore des témoignages frappants de leur étroite consanguinité linguistique. Mais de tels témoignages ne s'étaient pas maintenus avec autant de clarté pour les descendants de Japhet, dont la dispersion à travers l'Europe avait réalisé une partie du plan de Dieu pour peupler la terre. Ces langues subirent, comme toutes les autres, d'inévitables changements, caractéristique auquel n'échappe aucune institution humaine. Cependant, un examen plus poussé permettait encore de discerner cette parenté, attestée par exemple en grec (descendance de Javan), en allemand ou en germanique en général (descendance de Gomer), en slave (descendance de Magog). L'étude que Bibliander avait faite de l'hébreu avait aiguisé son sens de la structure intérieure du mot et des processus de flexion et de dérivation, manifestations de la ratio inhérente à toute langue, même "barbare". Pour prouver la parenté "japhétique", Bibliander donnait comme exemples les affixes parallèles que l'on trouve en grec et en allemand. Même si ses exemples ne résistent pas tous à l'épreuve de l'éty-mologie moderne, la méthode demeure exemplaire; et elle aida à accréditer la croyance en l'existence d'une famille de langue 'japhétique' ou européenne.
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Louis Meigret, Humaniste Et Linguiste
Author(s): F.J. Hausmannpp.: 335–350 (16)More LessSUMMARYLouis Meigret (c.l500-c.l558), one of the great 16th-century linguists, has remained at best imperfectly known to the present day. One reason of this neglect is that most of his linguistic work was written in an almost inaccessibly difficult orthography devised by its author. The present article (summarizing a book in print) sketches the bibliography of this humanist between 1531 and 1558 and recounts his activities as translator, orthographic reformer, and grammarian. His sources of inspiration are traced, but his originality is shown as well. Particular attention is given to his Grammaire of 1550, which had to wait, it appears, until the establishment of a structural approach to language in the 20th century to be fully appreciated.RÉSUMÉLouis Meigret, un des grands linguistes du XVIe siècle, reste imparfaitement connu, surtout parce que la plupart de ses oeuvres sont écrites dans une orthographe illisible. Aucune monographie n'était jusqu'alors consacré à cet auteur. L'article, condensant un livre à paraître, retrace la biographie de l'humaniste entre 1531-1558 et présente les activités du traducteur, du réformateur de l'orthographe et du grammairien. Il révèle tant les influences subies que son originalité. La Grammaire de 1550 y est tout particulièrement analysée. Elle n'a pu être appréciée à sa juste valeur que par la linguistique structurale du XXe siècle.
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Graphemics and the History of Phonology
Author(s): J.H. Hosperspp.: 351–359 (9)More LessSUMMARYIt has often been said that the invention of the alphabet marked the beginning of phonology, in a prescientific sense of the word of course. On the other hand, it has also been said (F. Balk-Smit Duyzentkunst 1978) that "the phoneme concept would never have been developed without the alphabetic script". Apart, however from this 'chicken-or-egg' problem the assumption of Mrs. Balk is in itself a sign that something has been changing in linguistics the last decade or two. Writing has come into the picture again. Linguistic structuralism was based exclusively on spoken language, but, thanks to the work of such scholars as H. J. Uldall, J. Vachek and W. Haas, the insight has grown that writing is worth studying also linguistically. If this is so, the following question arises: What remains of the above mentioned relation between phoneme and alphabet (or vice versa) if T.G.G. is right in saying that a phonological level corresponding to a psycholinguistic reality does not exist (Chomsky & Halle 1968)? Mrs. Balk has proved in her article that, in any case the notion 'phoneme' does exist and that certain specifications and elaborations of this concept contain alphabetic alements, though most orthographies are morphono-logical and not merely phonological. The history and science of writing (I J. Gelb's 'grammatology') also teach us that not only the alphabetic but also the syllabographic scripts were from the beginning already of a morphonological kind. Especially such grammatologists and semitists as Gelb and E. Reiner have drawn attention to the use of what they call 'morphographemics' (= morpho-phonemic spellings) in the ancient Akkadian writing system. And G.M. Schramm, J.C.L. Gibson, S. Morag and others did the same with regard to Classical Hebrew. So, perhaps, we are safe in concluding that there is some unconscious operation of a morphophoneme concept in the human mind.RÉSUMÉOn a souvent dit que l'invention de l'alphabet marqua le début de la phonologie, en un sens préscientifique évidemment. D'un autre côté, on a dit également (F. Balk-Smit Duyzenkunst, 1978) que "le concept de phonème ne se serait jamais développé sans l'écriture alphabétique". Indépendamment toutefois de ce problème "de la poule ou de l'oeuf', l'hypothèse de Mme Balk est en elle-même un signe que quelque chose a changé en linguistique au cours de la dernière ou des deux dernières décennies. L'écrit compte de nouveau. Le structuralisme linguistique se fondait exclusivement sur la langue parlée, mais grâce aux travaux de spécialistes tels que H. J. Uldall, J. Vachek et W. Haas, on perçoit maintenant de mieux en mieux que l'écrit mérite aussi une étude linguistique. S'il en est ainsi, il faut se poser la question suivante: que reste-t-il du rapport mentionné ci-dessus entre le phonème et l'alphabet (ou vice-versa) s'il faut donner raison à la grammaire transformationnelle, selon laquelle il n'existe pas de niveau phonologique correspondant à une réalité psychologique (Chomsky & Halle 1968)? Mme Balk démontre dans son article qu'en tout cas, la notion de phonème existe bien et que certaines précisions et certaines elaborations de ce concept contiennent des éléments alphabétiques, bien que la plupart des orthographes soient morphonologiques et non pas simplement phonologiques. L'histoire et l'étude scientifique de l'écrit (cf. la 'grammatalogie' de I. J. Gelb) nous enseigne également que non seulement les écritures alphabétiques mais aussi les écritures syllabographiques ont été dès le début de nature morpho-(pho)nologique. Des grammatalogistes et des sémitistes tels que Gelb et Reiner, en particulier, ont attiré l'attention sur l'utilisation de ce qu'ils appellent la "morphographématique" (= épellations morphophonématiques) dans l'ancien système décriture akkadien. Et G.M. Schramm, J.C.L. Gibson, S. Morag, entre autres, ont fait la même chose en ce qui concerne l'hébreu classique. Nous sommes donc peut-être fondés à conclure qu'il existe dans l'esprit humain une certaine élaboration inconsciente du concept de morphophonème.
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Das Erste Deutsche Portugiesischlehrbuch (1778-79)
Author(s): Rolf Nagelpp.: 361–367 (7)More LessSUMMARYThe author of the first Portuguese grammar published in Germany in 1778-79, Johann Andreas von Junk, was a higher Prussian governmental official serving as an officer in the Portuguese Army. His Portugiesische Grammatik was destined to be used by German military men serving in Portugal; however, it appeared much later than it was originally intended. Junk was no scholar, but a gifted man who knew a number of languages, in particular Latin and the Romance languages, and who made keen observations about them. He shows great pratical knowledge and much talent in suggesting how Portuguese should be pronounced. In his Grammar he supplies a judicious list of essential lexical items, samples of every-day conversation, and a grammatical system largely based on categories derived from Latin. He adds information about Portuguese literature, thus successfully rounding off his 2-volume manual of Portuguese.RÉSUMÉL'auteur du premier livre de portugais, apparu en Allemagne en 1778-79, est un administrateur supérieur, qui était officier dans l'armée portugaise et qui avait destiné son livre à l'étude des officiers et soldats de langue allemande. Le livre apparaît seulement plus tard. L'auteur n'est pas un savant mais un homme doué du talent des langues qui observe parfaitement bien. Il montre beaucoup de sens pratique en donnant des aides phonétiques, un vocabulaire raisonné, des discours pratiques; en grammaire il suit le système classique latin; il ajoute encore des renseignements sur la littérature portugaise.
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