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Reinardus. Yearbook of the International Reynard Society - Volume 11, Issue 1, 1998
Volume 11, Issue 1, 1998
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Prologues et épilogues des isopets
Author(s): Jeanne-Marie Boivinpp.: 3–23 (21)More LessRésuméSont examines succesivement:Les isopets issus des recueils latins en prose, qui heritent du prologue du Romulus ordinaire une definition sommaire mais precise du genre: celle-ci met en avant les aspects didactique et allegorique, mais escamote le recit plaisant. Les epilogues des traductions de Vinvent de Beauvais, sur le bon usage des fables comme exempla, confirment la gene des auteurs vis a vis de la fiction au cceur de la fabula.Les Fables de Marie de France, qui se rattachent au prologue et a Pepilogue du vieux Romulus, mais devellopent des themes chers a l'auteur des Lais. La conception de l'apologue qui se degage de la preface dissocie le recit de la moralite 'u des cuntes est tut li fes' -'le poids', c'est-a-dire l'essentiel autant que l'essence.Les isopets issus des recueils latins en vers, qui elaborent, dans des textes riches et ori-ginaux, une veritable poetique. Celle-ci temoigne de la defiance du Moyen Age vis a vis des joca melees aux seria dans des ceuvres didactiques et, en depit d'un texte-source precurseur, de la difficile cohabitation du 'corps' et de i'ame' de l'apologue jusqu'au temps ou La Fontaine parviendra a les reconcilier grace a son esthetique de la 'gaiete'.
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Fra filologia e antropologiala genesi del lupo e della volpe: La genesi del lupo e della volpe
Author(s): Massimo Bonafinpp.: 25–35 (11)More LessRésuméLa branche 24 du Roman de Renart n'a pas eu beaucoup de chance parmi les critiques, et pourtant elle présente bien de motifs d'interêt philologique et herméneutique. Ici on essaie d'analyser les divers aspects du texte de la branche, qui est transmise uniquement par les manuscrits BCMn. De considère en l'espèce: 1. les structures du récit (prologue, genèse, enfances), 2. le problème des sources (Aucupre, tradition biblique, autre branches), 3. les substrats anthropologiques (création et classification des animaux, parenté entre Renart et Isengrin), 4. possibilité d'erreurs dans la tradition du texte, 5. la valeur des anthroponymes Renart et Isengrin. Cette réexamination critique est la démarche nécessaire pour la restitution intégrale du sens d'une texte aussi particulier comme la branche 24.
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Fable et nouvelle à la Renaissance: A propos des fables dans quelques recueils français de nouvelles au seizième siècle
Author(s): Paola Cifarellipp.: 37–51 (15)More LessRésuméA travers l'analyse des fables contenues dans cinq recueils des nouvelles publiés entre 1531 et 1585, on s'interroge sur les rapports narratifs qui, au seizième siècle, s'établissent entre ces deux genres brefs. En mettant l'accent sur les modifications que les apologues subissent par rapport aux textes correspondants dans les fabliers, on essaie de montrer que le côtoiement avec la nouvelle entraîne des transformations dans la syntaxe narrative et dans la fonction didactique. Il semble donc possible d'observer que l'exigence de renouveler le genre de la fable est ressentie surtout en dehors des recueils humanistes.
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Deux traductions du Physiologus: Le sens allégorique de la nature et le sens allégorique de la Bible
Author(s): Ludmilla Evdokimovapp.: 53–66 (14)More LessRésuméJe compare le "Bestiaire" de Pierre de Beauvais (version courte) et le "Bestiaire" de Guillaume le Clerc afin de comprendre quelle dépendance existe entre la forme-vers ou la forme-prose du bestiaire et son contenu au début du XIIIe s. A mon avis, ce sont deux textes différents par leur niveau de difficulté. Ils s'opposent par une quantité plus ou moins grande de mots et de noms propres difficiles, de citations de la Bible. En suivant le texte latin, la traduction en prose recrée les allégories complexes et hiérarchisées; le poète n'en conserve que les éléments séparés. Ces bestiaires divergent dans leurs visées: d'une part, spécialement didactique et, peut-être, directement pédagogique, d'autre part, didactique et distrayante en même temps. Ils s'opposent aussi par la manière d'utiliser les descriptions, le vocabulaire abstrait ou concret. Les caractéristiques mentionnées forment des ensembles cohérents dans l'un et l'autre cas. Elles sont liées à la nature même du vers ou de la prose, choisis par des traducteurs, ou bien à la fonction sociale de leurs oeuvres.
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Observations on the Aberdeen Bestiary
Author(s): Jane Geddespp.: 67–84 (18)More LessAbstractAt the Turin Colloquium the Aberdeen Bestiary project was presented as a computer demonstration. This article highlights some of the observations made during the process of digitisation. The exceptional wear on the illustration of Cedrus suggests it was of particular importance to the owner who also dictated its unusual appearance. Clues like this and stylistic features may point to Bridlington Priory as the scriptorium and perhaps Abbot Robert de Longchamp of St Mary's, York as the patron. The relative skills of the Aberdeen and Ashmoie Bestiary scribes are evaluated.
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Le français d'Esope les fables de L.S. Desmay
Author(s): Luca Giachinopp.: 85–93 (9)More LessRésuméL'Esope du temps (1677) et L'Esope françois (1678) sont les deux recueils d'un auteur, L.S. Desmay, mort en 1699, qui demeure, non sans raison, encore obscur, écrasé, comme tant d'autres, par le poids du génie de La Fontaine. Si la médiocrité de ces fables est hors de question, on peut toutefois y apprécier les efforts d'un écrivain qui, conscient sans doute de la perfection des chefs-d'oeuvre du Maître, essaie plusieurs recettes, par ailleurs fades et réchauffées, dans la tentative, avortée, d'innover un genre qui a définitivement atteint sa perfection.
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Eloge de l'Ane
Author(s): Christopher Luckenpp.: 95–116 (22)More LessRésuméL'éloge de l'âne apparaît, dans le Phèdre de Platon, comme le propre de l'orateur qui, sous l'ombre d'un discours qui l'apparente à un cheval, masque la nature vile de l'âne. Tandis que le philosophe dénonce l'âne caché sous le vêtement de son double pour ne réserver son éloge qu'à un cheval authentique. Mais on peut encore envisager un troisième type d'éloge: qui serait décerné à un âne qui n'aurait pas peur d'apparaître comme tel. A partir du mythe platonicien du char de l'âme tiré par deux chevaux, l'un bon, l'autre mauvais, et des Métamorphoses d'Apulée, nous nous sommes intéressés à la fonction de ce "mauvais cheval" auquel l'âne peut être identifié, dont la figure et le braiment caractéristique sont revendiqués par plusieurs auteurs d'une manière différente du topos de l'ânesse de Balaam. Nous nous appuyons principalement sur le De Nugis curialium de Gautier Map, l'Asino de Machiavel, de Ragionamente sovra del asino de G.B. Pino et Rabelais.
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La "Confessio Lupi, Vulpis et Asini" du ms. 0210 de l'Accademia delle Scienze de Turin
Author(s): Gianni Mombellopp.: 117–129 (13)More LessRésuméDans cet article on trouvera la liste des témoins qui nous ont transmis ce poème latin à laquelle on ajoute le manuscrit conservé actuellement auprès de l'Accademia delle Scienze de Turin. De ce dernier on donne une description du support et du contenu ainsi que la liste des variantes du texte étudié par rapport à celui de l'édition Voigt. On s'interroge aussi sur la nature de ce récit (fable ou "dit" moral?) et on fournit d'autres variantes se rapprotant à ce thème narratif.
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"Gardez vous bien de ce Fauveau!" Cotextualisation et symbolique animale dans un rondeau de Pierre d'Anché
Author(s): Jean-Claude Mühlethalerpp.: 131–148 (18)More LessRésumé"Gardez vous bien de ce Fauveau" de Pierre d'Anché apparaît pour la première fois dans le manuscrit personnel de Charles d'Orléans, et on le retrouve dans plusieurs recueils imprimés au XVIe siècle. Ces différents co-textes témoignent non seulement du succès d'un auteur aujourd'hui oublié, mais invitent à revoir l'interprétation habituelle du rondeau, selon laquelle il s'agit d'une poésie anticuriale, dans le sillage du "Roman de Fauvel". Plus on s'éloigne du co-texte d'origine, plus les connotations érotiques s'imposent au détriment des implications politiques et satiriques. Les vicissitudes que connaît le rondeau de Pierre d'Anché illustrent un changement esthétique, encore mal étudié, qui renvoie à une problématique plus générale - celle du passage du Moyen Age à la Renaissance.
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Folklore et renardie dans le Reinhart Fuchs: La destruction de la fourmilière et la structure des contes merveilleux
Author(s): Jean-Marc Pastrépp.: 149–160 (12)More LessRésuméL'épisode de la destruction de la fourmilière par le lion Vrevel amorce le processus qui conduira à la mort de ce dernier. Le renard, spectateur de la scène, en tirera tout le profit en jouant le rôle de l'usurpateur des contes merveilleux, dont V. Propp a si bien dégagé la structure. Mais l'auteur du Reinhart Fuchs en inverse le sens et donne la victoire à l'usurpateur, dévoyant ainsi la structure du conte dont on retrouve sinon maillon par maillon la chaîne narrative. L'auteur alsacien a pris en effet la structure du conte pour cadre de Vinventio qui lui permet de conclure l'histoire du renard d'une manière si personelle.
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The Faerie Queene: Spenser's Chivalric Bestiary
Author(s): Elizabeth Porges Watsonpp.: 161–174 (14)More LessAbstractA high proportion of the animal imagery in The Faerie Queene serves a function that is effectively heraldic. The actual blazons of knights are seldom given: occasionally they provide a fixed point of reference that still allows for more fluent delineation of character and motivation, where animal imagery plays a vital part. Spenser may have been influenced by Sidney's Arcadia, where characters choose their heraldic devices for tournament or battle so as visibly to express their present states of mind. Sidney is elaborating from real life. Spenser's use of allegory allows him to invert this technique so as to offer and control subjective insight. This he does in three main ways, all of which have immediate and overall structural effect. His characters may ride, encounter or appear with specific beasts that express or project qualities of mind or character, as the Lion ridden by Cupid (FQ III xii 22), the beasts subdued by the young Satyrane, (F I vi) Mercilla's Lion (FQ V 33). They may have names reflected in their actions: Sanglier (FQ V i), Bruin (FQ VI iv). Simile may be specific to an occasion, as Marinell falling before Britomart's spear 'like sacred Ox' (FQ III iv 17) or cumulative over an episode, as in Arthur's fight with Maleger (FQ II xi). In particular, the reader's responses are educated by associative repetition so as to give an unexpected image special force, shifting or clarifying moral perspective.
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La Symbolique des animaux dans les lettres de Cola di Rienzo
Author(s): Giuseppe Portapp.: 175–184 (10)More LessRésuméLes lettres de Cola di Rienzo constituent un des témoignages les plus intéressants sur les milieux culturels de la Rome du XIVe siècle. A ce sujet on peut confronter d'une part l'édition critique et le commentaire de Konrad Burdach et de Paul Piur, qui ont été les premiers à donner de cette correspondance une version complète et fiable, en 1912-1929, d'autre part l'oeuvre de Bartolomeo di Iacovo da Valmontone, contemporain de Cola, chroniqueur attentif et fidèle témoin de la parabole politique du tribun. Dans ces lettres, l'interprétation symbolique du monde animal trouve l'expression la plus accomplie. Cette interprétation se fonde sur l'exégèse, commune à cette époque, de la Bible et en particulier du Nouveau Testament. Mais en outre elle tient compte de la littérature apocalyptique et visionnaire, bien connue, à ce moment, et favorablement accueillie par les mouvements franciscains qui s'inspirent du paupérisme et du spiritualisme. C'est dans cette perspective d'une interprétation allégorique de l'histoire, qu'il faut envisager la faveur dont sont entourés les classiques Tite-Live, Salluste et Sénèque, mais aussi et surtout Boèce. C'est à ce philosophe que se compare le tribun Cola di Rienzo, qui, dans le titre qu'il s'attribue, tient à rappeler le nom de Severus, et impose à son propre fils le prénom Boèce. Dans cette perspective, qui trouve un fidèle écho dans le monde des animaux, s'insère la polémique contre les tyrans qui oppriment Rome, l'Italie et l'Eglise. Parallèlement se fait jour l'exaltation de la paix, de la justice et de la liberté, dont le tribun trouve la source dans la lecture de l'Evangile.
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Pierre Sala et le récit-cadre.: Les Prouesses et Hardiesses de plusieurs roys et empereurs entre la compilation médiévale et le recueil de nouvelles
Author(s): Richard Trachslerpp.: 185–203 (19)More LessRésuméLe présent article s'interroge sur les variantes que présente le récit-cadre dans les deux rédactions inédites des Prouesses et Hardiesses de Pierre Sala, conservées chacune dans un manuscrit (Paris, BN f. fr. 584 et 10420), brièvement décrits ici. L'examen détaillé des modifications montre que l'auteur est soucieux de mettre en scène une société conteuse de tradition boccacienne. Si les datations ici avancées (peu après 1515 pour la première rédaction, 1522-23 pour la seconde) sont exactes, il s'agirait d'un des premiers encadrements de ce type en langue française, après la traduction du Décaméron par Laurent de Premierfait mais bien avant l'Heptaméron de Marguerite de Navarre.
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There Were Fables Before Aesop: Fables in Archaic, Classical, and Hellenistic Greek Literature
Author(s): Gert-Jan van Dijkpp.: 205–214 (10)More LessAbstractThis paper aims, in general, at drawing attention to the many fables not included in fable collections. It focuses, more particularly, on the fables which can be found throughout Archaic, Classical, and Hellenistic Greek literature, predating the extant ancient fable collections. Some of these stray fables are unique, others significantly vary well-known themes; all of them show that the genre is a flexible form, which can be adapted to widely divergent literary and social contexts. In this article the intrinsic interest and functional richness of the "non-collection" fable tradition are exemplified by analyses of the fable of the Lion Cub and the Man from a tragedy by Aeschylus, the lyric poet Archilochus' version of the fable of the Fox and the Eagle, and the multifunctionality of the fable of the Dung Beetle and the Eagle in three different comedies by Aristophanes.
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Animalité renardienne et utopie féodale: Signifiants et signifiés d'un nouveau code chevaleresque
Author(s): Corinne Zemmourpp.: 215–230 (16)More LessRésuméParce que l'on y regarde le monde depuis le bois et non plus depuis la plaine, le Roman de Renart est une oeuvre où tout se renverse. Les symboles du code chevaleresque n'échappent pas à ce bouleversement. Les termes bacheler, vassal, vavassor, chevalier et chevalerie, en sont les preuves éloquentes. Trois d'entre eux acquièrent en effet des valeurs dénotatives et connotatives triviales, qui mettent à l'honneur une chevalerie de l'immanence. C'est ce que notre étude, lexicologique puis herméneutique, s'emploie justement à démontrer.
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