- Home
- e-Journals
- Reinardus. Yearbook of the International Reynard Society
- Previous Issues
- Volume 12, Issue, 1999
Reinardus. Yearbook of the International Reynard Society - Volume 12, Issue 1, 1999
Volume 12, Issue 1, 1999
-
Une Liberté ambiguë: Le Loup et le Chien
Author(s): Jean Batanypp.: 3–17 (15)More LessRésuméLa fable Le Loup et le Chien, classique "éloge de la liberté" de Phèdre à La Fontaine, n'a pas un sens simple et évident. Le texte du Romulus est ambigu. Au Moyen Age, certains (Jean Gobi) font du chien le défenseur de l'ordre chrétien contre la sauvagerie; ailleurs, l'accent est mis, tantôt sur les faiblesses du chien, tantôt sur le conflit intérieur dans l'esprit du loup; la nécessité de respecter son statut naturel reste la base. Chez Avianus, un lion inattendu à la place du loup semble évoquer quelque vieux mythe. Des confrontations avec une foule d'autres textes sont suggérées.
-
Italian Influence on French Gothic Choir Stalls
Author(s): Elaine C. Blockpp.: 19–34 (16)More LessAbstractFrench gothic choir stalls flourished during the fifteenth century. Hundreds of sets were commissioned for cathedrals, collegiate churches and private chapels of the nobility. The stalls were adorned with carvings on dorsal panels, jouées (end panels), arm-rests and misericords. Motifs included inventive monsters and realistic narratives. The miniature figures wore contemporary clothing and performed ordinary tasks to illustrate tales, proverbs and daily life. In the sixteenth century the Italian Renaissance slowly made its way through France leaving a magnificent mingling of Gothic and Renaissance on the stalls of the château of Gaillon (Eure), commisioned by the influential cardinal Georges d'Amboise. The stalls, but not the château, survived the Revolution and may be seen today at the Basilica St. Denis.
-
Le texte g de la branche III du Roman de Renart
Author(s): Noboru Haranopp.: 35–43 (9)More LessRésuméPuisque chaque branche est indépendante et écrite par un auteur différent, il faudrait d'abord comparer le texte de chaque branche entre les trois familles et essayer de trouver des caractères propres à chaque famille. Nous avons déjà effectué des recherches de ce point de vue pour la branche IV (Reinardus, vol.9). Nous allons aborder cette fois la branche III. Comme dans les études précédentes, nous allons essayer de mettre en lumière des différences de forme et de contenu, littéraires et linguistiques. En fin de compte, les différences de contenu ne sont pas très sensibles pour cette branche, tandis que certaines caractéristiques linguistiques, surtout celles de la famille Y attirent l'attention.
-
The Legacy of the Bestiaries in Chaucer and Henryson
Author(s): Thomas Honeggerpp.: 45–65 (21)More LessAbstractThe influence of bestiaries on Chaucer and Henryson is not an obvious one. Thus, Chaucer avoids explicit allegorizations and merely hints at the allegorical dimension of his animals. Yet, he makes use of the ready symbolism of (bestiary) animals in his similes and characterizations of protagonists. Henryson, on the other hand, applies the technique of allegorical interpretation of animals - a typical feature of the bestiaries -to the protagonists of his Aesopic and Reynardian fables.
-
Le metamorfosi di Fauvel
Author(s): Margherita Leccopp.: 67–79 (13)More LessRésuméDans les miniatures du manuscrit B.N. f. fr. 146, qui nous a conservé la version du Roman de Fauvel écrite par Chaillou de Pestain, le cheval Fauvel se métamorphose en homme à l'arrière-train de cheval (centaure) et en homme à la tête de cheval ("hippocéphale"). La contribution vise à démontrer que les miniatures qui mettent en scène Fauvel à la tête de cheval relèvent d'un fondement parodique, tel que dans certaines branches du Roman de Renart, contrefaisant les motifs des rites religieux pour souligner la conduite infâme de Fauvel.
-
Malades et maladies dans les fabliaux
Author(s): Brian J. Levypp.: 81–93 (13)More LessRésuméPlus on étudie les fabliaux, plus on y reconnaît la présence de tout un réseau de motifs et de topiques qui, savamment maniés par le conteur, servent à ajouter du piment ironique à son récit farceur. Dans un jeu comique, où tout oscille entre la victoire et le désastre, entre gagnants et perdants, la maladie vient souvent prêter au texte son rythme particulièrement gouailleur et chiasmique, jouant implacablement sur l'interaction du vrai et du faux: si la vraie maladie indique le perdant, la fausse sera l'outil de celle ou de celui qui saura gagner (et qui portera parfois aussi un manteau de faux médecin). Dans ce contexte trompeur, on ne manquera pas de commenter le motif fort grivois de la "guérison sexuelle"...
-
Der Fuchs im Buch der Beispiele der alten Weisen Antons von Pforr: Überlegungen zur Interpretation einer Übersetzung mit inhomogenem Textbestand
Author(s): Sabine Obermaierpp.: 95–111 (17)More LessZusammenfassungDieser Beitrag widmet sich - am Beispiel der Fuchsfabeln im Buch der Beispiele -einem methodischen Problem: Wie läßt sich ein Text interpretieren, der zum einen eine Ubersetzung ist (deren Original und unmittelbare Vorlage verloren sind) und der zum anderen seinen Textbestand verschiedenen Zeiten und Kulturen verdankt. Erprobt und diskutiert werden dabei drei elementare Wege: 1. die textgeschichtliche Interpretation; 2. die produktionsåsthetische Interpretation mittels des Vergleichs der Ubersetzung mit ihr-er (rekonstruierbaren?) Vorlage; 3. die rezeptionsästhetische Interpretation. Der Beitrag versteht sich also als erste skizzenhafte Vorstudie zu einer geplanten Gesamtinterpreta-tion des Buchs der Beispiele, die noch immer ein Desiderat ist.
-
Ivoire: Le symbolisme christique et mariai de l'éléphant
Author(s): Masami Okubopp.: 113–123 (11)More LessRésuméÆlred de Rievaulx élabore dans son Sermo beate Virginis l'image mariale du trône d'ivoire et la symbolique christique de l'éléphant. La description de leur nature dont l'origine remonte probablement à Pline l'Ancien et sa moralisation ont été développées à travers le Physiologus, mais aussi à travers la tradition exégétique, en particulier par les commentateurs du Cantique des Cantiques.
-
Les Fables Suisses romandes d'Antoine Carteret
Author(s): Viviane Pott-Roverapp.: 125–138 (14)More LessRésuméSi en 1826, Jean-Jacques Porchat avait ouvert la voie à la fable en Suisse romande, quelques années plus tard, le genevois Antoine Carteret en suivra dignement l'exemple. Au XIXe siècle, on assiste à la naissance d'une littérature nationale et populaire, une "littérature romande" où ce qui fait l'identité helvétique la plus profonde et la plus originale ce sont les Alpes. Et c'est par le biais de ces Alpes et de leur célébration que notre fabuliste atteint donc cette dimension helvétique. Mais Carteret est aussi, et avant tout, fabuliste; il a compris parfaitement la valeur que peut avoir la fable au XIXe siècle et ses apologues sont souvent de véritables petits chefs-d'oeuvre dans lesquels il fait agir et parler les animaux avec une très grande habileté. En bon genevois, notre poète s'exprime librement, dans ses petites pièces, avec une sincérité totale et une indépendance hors du commun. Il a réussi à doter ce genre littéraire d'une richesse supplémentaire de saine morale et d'un doux entrain.
-
La Fable dans la deuxième moitié du XIIesiècle, un genre sans frontières? Le cas de Marie de France
Author(s): Ingrid De Pourcqpp.: 139–149 (11)More LessRésuméL'étude d'un recueil de fables comme celui de Marie de France révèle une grande diversité parmi les textes assemblés, aussi bien dans les éléments formels et structurels (brièveté, élaboration spatio-temporelle, rapports entre action et psychologie) et dans les degrés du figuré (personnification, métaphore, métonymie) que dans la tension entre moralisation et agrément (moyens stylistiques et rhétoriques mis en jeu pour souligner l'un ou l'autre aspect). Pour chaque trait caractéristique, cette diversité peut s'étaler sur un "continuum gradué", un axe qui représente les différents degrés de réalisation de cette caractéristique. Avec l'ajout de nouveaux textes, soit des fables d'autres collections, soit des oeuvres appartenant à d'autres genres, il sera nécessaire de prolonger chacune des axes dans les deux directions. Le concept du "continuum gradué" permettra ainsi d'instaurer une continuité de textes au-delà des frontières génériques.
-
Les Fables Héroïques d'Audin
Author(s): Giorgia Putteropp.: 151–161 (11)More LessRésuméRésumé Cette article se propose de présenter Audin, écrivain peu connu du XVIIe siècle, et son recueil de Fables héroïques (1648) en particulier. Après avoir trés vite donné toutes les notices biographiques qui concernent ce prieur de Termes et de la Fage, on aborde ses Fables. L'intérêt pour cet ouvrage vient du fait qu'Audin introduit des éléments de nouveauté et d'originalité dans la tradition de la fable animalière. Avant tout, il semble inventer tous ses sujets. Il mélange en outre la tradition ésopique à celle des emblèmes et il fait précéder ses récits d'un Apologue qui représenterait une des premières thèories de la fable frangaise. Cependant, nous ne sommes pas en prèsence d'un chef-d'oeuvre: bien de défauts (lourdeur du style, longueur et moralisme des commentaires, etc...) dépassent de loin ces quelques qualités. Finalement, la transcription et l'analyse de deux de ces fables donnent une idée plus prècise des jugements que l'on porte sur tout le recueil.
-
De la fable à l'emblème: Narcisse et le singe
Author(s): Laura Resciapp.: 163–171 (9)More LessRésuméLa philautie s'est incarnée dans la tradition mythologique classique à partir du Ie siècle dans l'image du beau chasseur Narcisse, qui tomba amoureux de son reflet. La fable d'Ésope "La guénon et ses petits", reprise par Avianus et ses imitateurs, a également illustré le miserable sort de l'homme aveuglé par l'excès d'amour de soi même. Reprise par les auteurs des bestiaires à partir du XIIe siècle, non sans glissements sémantiques importants, l'iconologie du singe côtoie, s'associe et enfin se superpose à celle du "beau demoiseau": le phénomène se produit dans la littérature d'emblèmes de la fin du XVIe au début du XVIIe siècle. Nous avons retrouvé l'origine de l'association des deux héros philautiques tout en suivant leur traces dans trois textes de cette période: Discours des hieroglyphes... de Pierre L'Anglois (1583), Duodecim specula... du père jesuite Jean David (1610), Cinq livres des hiéroglyphiques... de Pierre Dinet (1614). Les trois éléments constitutifs de l'emblème (devise, image et epigramme) se composent ici de manière tout à fait originale pour dessiner l'horizon sémantique de l'amour de soi. On en retrouvra des échos dans la littérature romanesque.
-
De la maille à la livre et de l'amour au commerce: Le rôle de l'argent dans les fabliaux
Author(s): An Smetspp.: 173–188 (16)More LessRésuméL'aspect monétaire est très important dans les fabliaux: plus d'un texte sur deux contient au moins un référence précise à l'argent. En outre, ce thème se présente dans des contextes très divers: les relations "amoureuses", le commerce, les rapports avec l'Eglise et la justice, les services rémunérés et la vie quotidienne. Le nombre élevé d'occurrences et la grande diversité des contextes incitent à croire que les auteurs étaient déja bien familiarisés avec le sujet. Et dans toutes ces situations, l'argent joue des rôles différents, bien que son emploi à des fins peu honnêtes soit largement dominant.
-
Sexe et salut dans la première Vie des Pères
Author(s): Adrian P. Tudorpp.: 189–203 (15)More LessRésuméCet essai traite de la première Vie des Pères, il se concentre sur deux contes tirés de sources patristiques et sur le motif important du sexe. Recueil de contes pieux, la première Vie des Pères parle souvent du sexe, sans que ce motif presque omni-présent ne soit le sujet de l'enseignement moral principal d'aucun de ses 41 contes. L'étude du motif analogue de l'espace 'saint' indique que l'auteur puisait non seulement dans la tradition iconographique de l'espace, mais employait également une architecture textuelle: la sexualité est une transgression de l'espace 'saint' et ne peut avoir lieu que dans le siècle. Ce même motif est présent dans quelques illustrations manuscrites du XIIIe siecle, montrant le lien indissoluble entre sexe et salut.
-
La liturgie, Le Roman de Renart, et le problème du blasphème dans la vie littéraire au Moyen Age, ou Les bêtes peuvent-elles blasphémer?
Author(s): Evelyn Birge Vitzpp.: 205–225 (21)More LessRésuméCet article analyse les traitements comiques - parodiques, satiriques, etc.- de la liturgie dans Le Roman de Renart. On pose la question: est-ce que certaines branches sont "blasphématoires"? OUI, car on peut trouver dans le Renart un dénigrement radical de Dieu et de la foi chrétienne. NON, parce que la critique et la raillerie anti-religieuses, telles qu'on les trouve dans le Renart n'ont pas été jugées comme blasphématoires au Moyen Age. En fait, aucune oeuvre "littéraire" n'était taxée de blasphème; cela tient aux définitions médiévales de ce péché.
Volumes & issues
-
Volume 35 (2023)
-
Volume 34 (2022)
-
Volume 33 (2021)
-
Volume 32 (2020)
-
Volume 31 (2019)
-
Volume 30 (2018)
-
Volume 29 (2017)
-
Volume 28 (2016)
-
Volume 27 (2015)
-
Volume 26 (2014)
-
Volume 25 (2013)
-
Volume 24 (2012)
-
Volume 23 (2011)
-
Volume 22 (2010)
-
Volume 21 (2009)
-
Volume 20 (2007)
-
Volume 19 (2006)
-
Volume 18 (2005)
-
Volume 17 (2004)
-
Volume 16 (2003)
-
Volume 15 (2002)
-
Volume 14 (2001)
-
Volume 13 (2000)
-
Volume 12 (1999)
-
Volume 11 (1998)
-
Volume 10 (1997)
-
Volume 9 (1996)
-
Volume 8 (1995)
-
Volume 7 (1994)
-
Volume 6 (1993)
-
Volume 5 (1992)
-
Volume 4 (1991)
-
Volume 3 (1990)
-
Volume 2 (1989)
-
Volume 1 (1988)
Most Read This Month
Article
content/journals/15699951
Journal
10
5
false
-
-
Du lynx à l’once
Author(s): Richard Trachsler
-
- More Less