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Reinardus. Yearbook of the International Reynard Society - Volume 20, Issue 1, 2007
Volume 20, Issue 1, 2007
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La vérité et le fabliau. Le cas d'Estormi
Author(s): Maciej Abramowiczpp.: 1–16 (16)More LessL’article propose d’étudier le phénomène de la véridiction dans le genre du fabliau à partir de l’exemple d’Estormi. Les auteurs de fabliaux postulent souvent, en dépit de l’invraisemblance des intrigues, qu’ils relatent un fait qui s’est réellement produit. La question se pose de savoir comment un genre dont la fictivité ne suscite aucun doute peut-il être véhicule de la vérité? L’étude des instances d’énonciation et de l’organisation du récit montre que la vérité du fabliau ne s’épuise pas dans la fiction de la référentialité, l’illusion du réel réalisée grâce au vraisemblable ponctuel. Ineséparable de la vérité du dévoilement, la pseudo-référentialité fait partie de la vérité syncrétique qui naît du mélange de la représentation, de la moralisation et du mélange des discours dont l’unique lieu de manifestation est l’oeuvre littéraire. Sa présence s’avère indispensable pour réaliser l’objectif assigné à l’oeuvre qui est, dans le cas du fabliau, de faire rire.
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La tradition manuscrite des Fables de Marie de France: Le manuscrit 474 de la Bibliothèque du Château de Chantilly (X), un témoin négligé
Author(s): Mohan Halgrainpp.: 17–28 (12)More LessLes "Fables" de Marie de France font partie des textes français du Moyen Âge les plus appréciés de leurs contemporains, si l’on en croit le grand nombre de copies qui nous en est parvenu. Karl Warnke, pour son édition de 1898, en avait, en effet, recensé vingt-trois. Or ce chiffre est venu s’accroître depuis, avec la découverte d’un très petit fragment du texte à Nottingham, mais surtout grâce à un nouveau recensement des témoins effectué par Françoise Vielliard en 1989 et qui a permis la "découverte" de deux nouveaux manuscrits. C’est l’un d’entre eux qui est ici évoqué, d’un point de vue codicologique d’abord, mais surtout à travers sa très forte tendance à modifier le texte original, qui fait de lui le manuscrit de loin le plus remanieur de la tradition. Nous nous sommes ainsi attaché à cerner la nature et les raisons de ces nombreux remaniements, avant d’aborder finalement les quelques cruciales questions d’ordre éditorial que pose un tel document.
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'Hares on the Hearthstones' in medieval England
Author(s): Paul Hardwickpp.: 29–39 (11)More LessThis paper explores the curious image of ‘the hare on the hearthstone’ – a sign of the impending Day of Doom in late medieval literature – investigating reasons why such an apparently harmless creature should be considered a harbinger of misfortune. By addressing a broad range of written sources, it builds up a picture of the hare as a symbol of otherness and instability whose intrusion into the very centre of domestic security would indeed provide a cause for profound unease.
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Animaux, méprises et tromperies: Réflexions sur l'image littéraire de certains oiseaux dans la nouvelle italienne
Author(s): Sara Marruncheddupp.: 40–50 (11)More LessDans la littérature médiévale les espèces animales agissent sur la base des stéréotypes que la société leur attribue. La présente contribution examine le cas des oiseaux, avec une réflexion spécifique sur les rapaces. La recherche se concentre sur un genre littéraire, la nouvelle d’aire italienne, et sur les situations où l’oiseau est le protagoniste d’une tromperie, par son geste ou par sa parole. Dans le cas des rapaces, on observe que les espèces employées dans la chasse jouissent d’une très bonne réputation et les écrivains adoptent des artifices afin de la garder, surtout dans les contextes qui pourraient laisser place à l’ambiguïté. On peut remarquer, en général, que la considération envers une espèce d’oiseaux a son influence sur le milieu de l’action (noble ou populaire), l’évolution du récit et l’opportunité de vendre ou de donner l’animal.
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Fabliau intertextuality: Some connections between related comic narratives
Author(s): Roy J. Pearcypp.: 51–66 (16)More LessIn addition to borrowing from his own works, Gautier le Leu appears to be indebted to numerous other narratives for elements in his fabliaux. Le fol Vilain probably elaborates on some antecedent of La Sorisete des Estopes, and La Damoisele qui ne pooit oïr parler de foutre furnishes a conceit that reappears in Le sot Chevalier, Connebert, and Les deus Vilains. Although Gautier claims, in the opening lines of Connebert, to have written Le Prestre teint, the extant version of that fabliau is not by him, so his possible indebtness to Le Prestre et le Chevalier of Milles d’Amiens is speculative. Finally, the line of descent from the Alda of Guillaume de Blois through the Trubert of Douin to the anonymous L’Esquiriel connects not at all with Gautier, and only marginally with La Damoisele qui ne pooit oïr parler de foutre.
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Les representations animales sans les stalles du duché de Bretagne: Fonction, modeles, polyvalence
Author(s): Florence Piatpp.: 67–91 (25)More LessDix ensembles de stalles datant du bas Moyen Âge sont aujourd’hui conservés dans l’ancien duché de Bretagne. Leur iconographie très riche offre une variété de thèmes considérable. Au sein de ce corpus, les représentations d’animaux issus des bestiaires médiévaux occupent une place privilégiée, composant près d’un tiers des pièces sculptées. Ces animaux se révèlent ambivalents à plusieurs niveaux. Leur identification est souvent difficile et la multitude de sources auxquelles ces représentations font référence, engendre une ambivalence des interprétations. Les comparaisons permettent de trouver d’autres clefs de lecture et révèlent également que les sculpteurs se sont servis de modèles. Quant aux motivations des commanditaires, elles sont basées sur des valeurs morales et didactiques, valeurs qui ne sont pas en opposition avec l’aspect comique de certaines représentations d’animaux comme celle du grand singe.
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Julien Macho et Jean Baudoin relus par François le Moine: Étude de contenu
Author(s): Giorgia Putteropp.: 92–106 (15)More LessFrançois le Moine, avocat presque méconnu de Rouen, est l’auteur d’un fablier laissé manuscrit, daté de 1656 et intitulé Les fables d’Esope et autres fables de divers Auteurs. Les sources auxquelles Le Moine a puisé son inspiration ont été savamment repérées par Gianni Mombello; il s’agit de Jean Baudoin, de Julien Macho, du prieur Audin, de Mathurin Reigner.Notre analyse se propose de comprendre comment maître Le Moine a adapté le texte de Jean Baudoin et celui plus ancien de Julien Macho, en mettant en lumière l’emploi de certaines techniques littéraires, telles le décalque ou l’emboîtement. Les résultats littéraires auxquels notre auteur aboutit se révèlent assez surprenants.
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Les fables insérées dans Reynaerts historie (L'histoire de Renard, Flandre, XVe s.) et le Dit d'Ysopet de Marie de France
Author(s): Joris Reynaertpp.: 107–127 (21)More LessTrois des quatre fables insérées dans Reynaerts historie sont clairement tributaires de l’Esopet flamand (XIIIème siècle), une traduction assez fidèle d’une des multiples variantes du Romulus, la version latine la plus répandue de la collection des fables ésopiques au moyen âge. Par rapport à l’Esopet, Reynaerts historie a surtout amplifié, en ajoutant des détails qui concrétisent et rendent plus vifs les aspects matériels et psychologiques des situations contées, et les implications sociales des moralisations. Sur ces points l’Historie présente non seulement une analogie de vision et de style, mais souvent aussi une ressemblance marquée avec les Fables de Marie de France et la manière dont elle aussi a amplifié le Romulus. Nous étudions de plus près les élements qui relient les deux textes entre eux, et proposons une réponse à la question de savoir quelles ont pu être les causes des analogies et des recoupements constatés. Nous pensons pouvoir conclure qu’il s’agit, entre autres, d’une relation intertextuelle directe, c.-à-d. d’une réception du texte de Marie de France en pays flamand au XVème siècle. Pour Philippe Verelst
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Gheraert Leeu as printer of fables and animal stories
Author(s): Paul Wackerspp.: 128–152 (25)More LessThis article discusses the books with animals as protagonists, published by the Dutch printer Gheraert Leeu. It shows that these books conform by and large to a common pattern but that Leeu also experimented with content and lay out during his whole career. Some of Leeu’s books were meant for the traditional reading public but he also tried to attract new readers. Many of the novelties introduced by him may be explained by this wish to accommodate and to appeal to new readers, and to people unaccustomed to reading.
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Lacan and le con: Exploring the Feminine in the Roman de Renart
Author(s): Andreea Weisl-Shawpp.: 153–169 (17)More LessThis article explores Renart’s relationship with the feminine across the various branches of the Roman de Renart. At the same time a creation of Eve (in the Enfances), and the creator of Woman’s essence, her genitalia (in Labourage/Connin), Renart obsessively circles the feminine: seeking to control it through physical power (the rape of Hersent in Renart et la love), fantasizing about it (in Le Puits) and talking about it endlessly (especially in the Confession). The enigmatic object of his desire, the con, is a dark abyss to which he returns over and over again, seeking to understand it, even to refashion it, yet he is never able to achieve true mastery of it. Using Lacanian theory and Freud’s theory of jokes, this article examines Renart’s obsession, aiming to show that the fox as trickster/jokester is less in control than he believes: he is as much controlled and defined by the feminine as he is its absolute master and the imagined key to its ultimate meaning.
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Murena id est Lampreda: Quelques observations lexicologiques et culinaires
Author(s): Clara Willepp.: 170–187 (18)More LessLe nom latin murena, un poisson fort apprécié à la table médiévale, est unanimement rendu par les gloses, les glossaires et les encyclopédies médiévaux par le terme anglo-normand et ancien français lamproie et vice-versa. Or, selon les histoires naturelles modernes, la murena est un poisson rapace qui vit dans les mers tropicales et sous-tropicales et elle appartient à l’ordre des anguilliformes et à la famille des muraenidae. La lampreda, par contre, fait partie de la famille des petromyzonidae et vit alternativement dans les eaux douces et les eaux salées des régions du nord. La superposition des deux termes désignant les deux poissons à l’époque médiévale s’explique par leur ressemblance: la murène et la lamproie ont une allure serpentine assez caractéristique. Mais il y a un second point qui a dû faciliter la confusion: tout comme la murène était un mets recherché par les riches Romains, la lamproie faisait les délices des rois anglo-normands et français. La lamproie ne manque en effet jamais dans les recueils de recettes de l’époque.Cet essai se propose, à l’aide de textes historiques et culinaires et de documents iconographiques, d’éclaircir les rapports entre ces deux noms et les poissons qu’ils désignent.
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Du lynx à l’once
Author(s): Richard Trachsler
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