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Reinardus - Volume 22, Issue 1, 2010
Volume 22, Issue 1, 2010
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Du cheval, du cerf et de l’homme: une fable ésopique en marge des recueils
Author(s): Antonella Amatuzzipp.: 1–15 (15)More LessL’histoire de la fable ne s’est pas faite uniquement dans les recueils et plusieurs apologues se sont répandus par d’autres chemins, de manière isolée ou intégrés dans des ouvrages appartenant aux typologies textuelles les plus disparates. Le motif ésopique Du cheval, du cerf et de l’homme, présent dans plusieurs fabliers français de la Renaissance et du XVIIe siècle, a également eu droit de cité dans des ouvrages emblématiques et satiriques du XVIe siècle et il représente un des rares exemples d’apologue traité par les poètes de la Pléiade. L’analyse de ces textes, qui se situent en marge ou à la frontière du genre fabuliste, témoigne de la plasticité et de la polyvalence de la matière ésopique qui franchit les limites un peu strictes des fabliers pour répondre à des exigences précises: pour les emblématistes l’apologue représente un moyen efficace pour susciter des réflexions philosophiques; les poètes de la Pléiade mettent en valeur le pouvoir esthétique de la fable, qui devient un outil pour agrémenter leur discours poétique; dans des ouvrages satiriques elle est utilisée à des fins politiques.
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‘The Reproducer to the Reader’: Samuel Naylor’s Postscript (1847) to Reynard the Fox
Author(s): Alvan Bregmanpp.: 16–32 (17)More LessIn November 1844, Samuel Naylor published his Reynard the Fox: A Renowned Apologue of the Middle Age, Reproduced in Rhyme. The book was beautifully produced, much reviewed and generally very well received. In June 1846, however, a cruelly negative review appeared in Blackwood’s Edinburgh Review, one that Naylor answered in 1847 in a separately printed Postscript. A.L. Willoughby, the only scholar to have written about Naylor and his translation, was unable to locate a copy of the Postscript and knew nothing about its contents. No subsequent notice has been made of the Postscript, a copy of which I have now discovered, and which I describe and analyze in this article. The Postscript, entitled “The Reproducer to the Reader” consists of a long critical and imaginative dialogue between the author and a spectral Reynard, thus providing a hitherto unknown and unusual literary incarnation of this character.
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The fabliaux as popular literature
Author(s): Anne Cobbypp.: 33–49 (17)More LessIn addition to the well-known scholarly editions and translations of fabliaux, there are over a hundred other selections which bear witness to a enduring popular interest in the fabliaux over the last two centuries. They express attitudes which mirror the development of critical approaches to the Middle Ages in general and to the fabliaux in particular. By contrast, the choice of texts in smaller selections reveals an unchanging dominance of a small group of fabliaux which share certain characteristics. A further constant is the ‘heritage’ approach, manifested in a local focus, dramatic adaptations and bibliophile editions.
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Mnemonic verses in medieval bestiaries
Author(s): Ilya Dinespp.: 50–64 (15)More LessMnemonic verses were one of the most popular tools for medieval teaching. These verses are attested in all genres of medieval literature, but strangely enough they are rare in medieval bestiaries, which are primarily a didactic genre. My paper will discuss a previously neglected case of one Second Family late thirteenth-century bestiary of English origin, namely Oxford, Bodleian Library MS Bodley 533. Surprisingly, in this manuscript there are eleven sets of verses, mostly quatrains of so-called Leonine hexameters, which represent sui generic summaries for the chapters on various bestiary creatures. The present article discusses for the first time these previously unpublished verses and analyzes their function in the manuscript.
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In search of the lost French ‘Ur-Renart’
Author(s): Fritz Peter Knapppp.: 65–75 (11)More LessMore than a century was to pass from the composition of the oldest branches of the Roman de Renart down to the oldest surviving manuscripts. In that century the life of these branches - just as the life of lyric texts and short chansons de geste - was primarily oral. Therefore we find important and extensive variants in the manuscripts which would not be expected within exclusively written tradition and, what is more, reflections of oral variants which have not been handed down in the French collections of the Roman de Renart, but in the German and Dutch versions, Reinhart Fuchs and Van den vos Reynaerde. This study presents some relevant examples und puts them up for discussion. In the area of oral transmission convincing proofs can scarcely be provided. But some of the arguments supplied here would be hard to ignore.
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La cerva bianca e la fata: Dal récit bref al romanzo cavalleresco
Author(s): Marco Maulupp.: 76–103 (28)More LessIl contributo analizza la vicenda resa celebre nel Lai de Guigemar di Marie de France in rapporto alla rielaborazione inedita della stessa condotta nella Legenda e storia di messere Prodesagio, un romanzo fiorentino in prosa risalente alla fine del XIV secolo. In particolare, l’a. indaga i rapporti fra le due opere, con l’obiettivo di individuare le modalità di composizione del testo italiano e le caratteristiche salienti del modello utilizzato nella riscrittura tarda del pattern narrativo comune al Lai: si ricava l’impressione di un “testo” composito nel quale, oltre a tracce dell’opera di Marie, si riscontrano alcune varianti del plot alternative a quelle ricostruibili sulla base del solo Lai, in particolare nel rapporto fra la cerva, la fata e l’eroe.
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Genette et janette: devises de Jeanne de France au XVe siècle
Author(s): Virginie Mézan-Muxartpp.: 104–125 (22)More LessCet article se propose d’étudier la genette et la janette comme devises de Jeanne de France (1430–1482), sur de Louis XI et épouse de Jean II de Bourbon ainsi que celles de sa nièce Jeanne (?–1519), fille de Louis XI et épouse de Louis Bâtard de Bourbon. La genette et les fleurs de janette (lychnis dioïque) associées apparaissent dans deux manuscrits appartenant à Jeanne, sur de Louis XI et sur un dessin de son sceau de 1474. Ces devises sont aussi représentées sur un vitrail de la chapelle neuve de Souvigny, nécropole familiale des Bourbons dans l’Allier. Comme sa tante, la fille naturelle de Louis XI semble avoir choisi la genette – à laquelle elle a ajouté des ailes – entourée de janettes comme l’atteste la tapisserie aux armes de Louis, grand Bâtard de Bourbon. Ces devises arborées répondent à un double jeu de mots: Jeannette (le surnom de Jeanne) = genette (écrit souvent “janette” dans les inventaires de ménageries) = janette (la fleur). Cette association pourrait peut–être se répéter pour d’autres princesses de cette famille ou pour d’autres femmes prénommées Jeanne.
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Eine Sensation am Hof des Dogen von Venedig: Die Löwengeburt von 1316 im Spiegel lateinischer Gedichte
Author(s): Franziska Schnoorpp.: 126–147 (22)More LessAnlässlich einer Löwendrillingsgeburt am Hof des Dogen von Venedig, Giovanni Soranzo, im Jahr 1316 entsteht eine Reihe von lateinischen Gedichten. Sie sind grösstenteils vom Dogen in Auftrag gegeben worden, da dieser die erstmalige Geburt von Löwen in Gefangenschaft als glückliches Omen für Venedig ansieht. Auf Drängen des venezianischen Magister Giovanni und des Kanzlers des Dogen beteiligt sich auch der paduanische poeta laureatus Albertino Mussato an der Dichtung über das besondere Ereignis. Er verfasst seine Gedichte – in Form eines Dialogs mit Urania, der Muse der Astronomie – jedoch eher widerwillig und verweigert dem Dogen die gewünschte enthusiastische Ausdeutung der Löwengeburt. Zwischen Mussato und Tanto, dem venezianischen Kanzler, entwickelt sich daraufhin eine poetische Korrespondenz, in der es allerdings schon bald nicht mehr um die Löwen, sondern nur noch um prosodische Fragen geht.
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Comment décorer votre chambre en faisant parler des animaux: A propos d’un texte contenu dans le manuscrit Wolfenbüttel, Herzog August Bibliothek 84.7 Aug. 2o
Author(s): Richard Trachslerpp.: 148–161 (14)More LessLe manuscrit conservé sous la cote Cod. Guelf. 84.7 Aug. 2o à la Bibliothèque Herzog August Bibliothek, à Wolfenbüttel, est constitué de 90 feuillets dont la plupart est occupée par des Demandes d’Amour et ces petits textes ludiques qu’on appelle des Venditions. Il contient, toutefois, également un autre texte un peu plus étrange, surmonté de la rubrique Pour paindre salle, chambre ou galerie, qui n’a pas eu l’heur d’attirer l’attention des critiques. Il s’agit d’une série de quatrains prononcés chacun par un animal qui, partant de ces propres caractéristiques, énonce une sentence générale. A en croire la rubrique, ce type de décoration était susceptible de figurer sur les parois des habitations. Dans la présente contribution, il s’agit de présenter quelques extraits de ce texte et de les comparer à la tradition littéraire antérieure dont s’inspirent les sentences et postérieure. Au XVI0 siècle on voit en effet apparaître des compositions de ce type qui associent, à des fins décoratives, un court texte rimé et une image, qui fait ici défaut.
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De Fiorenzuola à Galland: Questions de traduction
Author(s): Stefania Vignalipp.: 162–175 (14)More LessCette communication se propose dans un premier temps d’esquisser brièvement le chemin parcouru par le célèbre recueil de fables d’origine indienne, le Livre de Calila et Dimna. Transmis du sanscrit à l’arabe, puis au latin, ce texte a transité par l’italien, avec le Discorso degli animali de Angelo Fiorenzuola, pour arriver enfin en France. La tradition française des fables a certainement puisé à ce texte, dont une traduction anonyme parut chez Cottier à Lyon en 1559, sous le titre “Le plaisant et facétieux discours des animaux”. Notre attention se focalise ensuite sur les rapports éventuels de dérivation entre les différents recueils qui sont en rapport avec ces fables d’origine indienne, à partir du XVe siècle. Il est question de la traduction fournie en 1579 par Pierre de Larivey (“Deux livres de filosophie fabuleuse”), de celle faite par Gilbert Gaulmin en 1644 (“Livre des lumières, ou la Conduite des roys”), et de la traduction d’Antoine Galland, au XVIIIe siècle (“Les contes et fables indiennes, de Bidpaï et de Lokman”). Une analyse philologique des différentes traductions de quelques fables extraites de ces recueils est également proposée.
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Le Tigre dans la tradition latine du Moyen Age: Textes et iconographie
Author(s): Clara Willepp.: 176–197 (22)More Less‘Tigris’, en latin, désigne un animal rare et farouche, c’est le plus grand et le plus puissant des félins. Dans l’Antiquité, en Orient, c’était un présent qu’on offrait aux rois et aux princes. Les Romains l’ont introduit en Europe pour servir aux jeux de cirque, mais aussi pour en faire un animal domestique. Il est décrit par Pline et Solin, par exemple, mais ne fait pas partie du catalogue classique des animaux du Physiologus. Après la chute de l’Empire Romain, cet animal reste presque inconnu en Europe jusqu’au XVe siècle, mais entre–temps il s’est fait une réputation fabuleuse de bête sauvage et dangereuse. Dans la littérature, le terme ‘tigris’ devient sémantiquement vague et peut désigner divers animaux par allusion à leur couleur. De plus, issue de la tradition grecque et latine, l’histoire du nom de ce fauve est double. Il en résulte que nous trouvons, dans les bestiaires médiévaux, deux animaux au caractère féroce plus ou moins légendaires et exotiques. Enfin, au Moyen Age, dans l’iconographie, sa robe varie et est tantôt tachetée tantôt unie. Cet article se propose de suivre l’évolution des diverses représentations du tigre dans les textes et l’iconographie de la tradition latine.
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