- Home
- e-Journals
- Reinardus. Yearbook of the International Reynard Society
- Previous Issues
- Volume 23, Issue, 2011
Reinardus. Yearbook of the International Reynard Society - Volume 23, Issue 1, 2011
Volume 23, Issue 1, 2011
-
Il catalogo dei pesci in Isidoro
Author(s): Ferruccio Bertinipp.: 1–11 (11)More LessL’article concerne l’évocation des poissons dans le chapitre 6 du livre XII des Etymologies d’Isidore de Séville. Il évoque de façon générale la question des sources de l’auteur, la structuration de son propos et les caractères de son discours, dont le niveau scientifique est discuté. La suite se concentre sur quelques cas de lemmes intéressants, soit par les incertitudes qu’ils recèlent, soit par les perspectives qu’ils ouvrent sur la méthode de l’encyclopédiste: il est successivement question de la moule ou musculus, des huîtres perlères ou oceloe, du crapaud ou rana rubeta, de la murena, de l’éponge de mer ou spugna. On conclut au caractère compilatoire de cette encyclopédie, qui intéresse surtout comme répertoire terminologique et comme fenêtre sur les rapports médiévaux entre réel, imaginaire et fantastique.
-
Le guépard médiéval, ou comment reconnaître un animal sans nom
Author(s): Thierry Buquetpp.: 12–47 (36)More LessLe guépard, utilisé comme auxiliaire de chasse dans les mondes irano-persans et arabes depuis des millénaires, et à ce titre bien connu et identifié dans ces aires culturelles, est longtemps resté en Occident un animal plus incertain, demeurant encore aujourd’hui difficile à repérer dans les sources médiévales. Son nom de “guépard” apparaissant en français seulement au xviie siècle, il ne semble pas posséder auparavant de nom en propre et porte le même zoonyme que la panthère: celui de “léopard”. De même, dans les images, il est parfois difficile de différencier les deux animaux. La présente contribution tente donc de faire le point sur ces confusions en donnant quelques éléments aidant à l’identification de cet animal sans nom dans les textes et les images. L’article apporte des indications relatives au contexte littéraire ou documentaire, principalement à la fin du Moyen Âge, où le guépard faisait partie des équipages de chasse princiers, notamment en Italie, aussi noble que le faucon, mais recherché comme un objet de luxe et de prestige exotique.
-
Une traduction française inconnue du Dialogus creaturarum: La destruction des vices de “maistre Jehan Gontier”
Author(s): Laurent Brunpp.: 48–64 (17)More LessAux deux traductions françaises du Dialogus creaturarum qui étaient connues jusqu’à ce jour vient s’ajouter une troisième, en vers, composée par un certain “maistre Jehan Gontier” entre 1539 et 1549 et récemment découverte dans le manuscrit français 1552 de la Bibliothèque nationale de France. Intitulée la Destruction des vices, cette version assez fidèle du Dialogus latin se distingue d’abord par la multiplicité des prologues adressés aux différents dédicataires du texte mais aussi par les efforts que l’auteur a apportés pour transposer le texte latin sous les formes métriques les plus diverses.
-
Un palmier, sept fleurs et sept oiseaux: La Palma Contemplationis et ses témoins illustrés
Author(s): Rémy Cordonnier and Baudouin Van den Abeelepp.: 65–103 (39)More LessLa Palma contemplationis, petit texte édifiant du XIIIe siècle diffusé en latin, en français et dans les langues germaniques, développe une allégorie de l’ascension mystique de l’âme au moyen de l’image d’un palmier à sept branches, chacune étant sommée d’une fleur différente, à son tour support pour un oiseau. Sorte de petit aviaire et herbier allégorique, le texte offre une image très construite qui n’est pas sans rapport avec la tradition homilétique. Deux témoins illustrés ont été repérés, l’un au sein d’un exemplaire de l’Aviarium d’Hugues de Fouilloy conservé à Stuttgart, l’autre dans une sorte d’encyclopédie spirituelle à la Biblioteca Casanatense de Rome. Ils font ici l’objet d’une présentation détaillée, avec édition en annexe. Un essai d’inventaire de la tradition manuscrite de la Palma contemplationis latine et française est également joint.
-
The Gospel according to Aucupre, or Réécriture on the cheap
Author(s): John F. Levypp.: 104–125 (22)More LessPrevious commentators on the prologue to the gamma version of the Roman de Renart have dealt with it brilliantly but selectively, thereby omitting certain features of interest. After a brief initial look at authorial tone in the other families – alpha, beta and composite – we focus on the author’s effort to “cyclify” the gamma version and, especially, on how we read the gamma version’s two exemplary tales. A diverse set of new problems arises in regard to the prologue: how the pastiche or parody of the chansons de geste in the Renart mock epic may have been received by the medieval public, why Ysengrin keeps coming back for more punishment, why escharsetez ‘stinginess’ receives so much emphasis in the list of sins, and what lies hidden in the mysterious name Aucupre. The focusing device of the present study is tonality.
-
Fábulas de origen oriental en la Península Ibérica: La repercusión en la literatura catalana
Author(s): Llúcia Martínpp.: 126–136 (11)More LessEn este trabajo pretendemos dar a conocer algunos testimonios de fábulas y colecciones de ejemplos que tuvieron un gran auge durante el medievo en la Península Ibérica, con especial interés por los ejemplos de origen oriental. En este sentido, nos adentraremos en los indicios que encontramos en la literatura catalana medieval, por tratarse de textos menos conocidos y por su vinculación posiblemente derivada de las traducciones castellanas.
-
Sombre Guillaume et rutilant Renart: Jeux d’échos et d’inversions entre la branche Ib du Roman de Renart et La Prise d’Orange
Author(s): Jacques E. Merceronpp.: 137–162 (26)More LessLa critique renardienne s’est depuis longtemps avisée des rapports intertextuels à caractère ludique, ironique, voire parodique unissant le Roman et de Renart et la chanson de geste. Mais tout n’a pas été dit sur le sujet, car au-delà de points de rencontre précis, volontairement ostentatoires, donc facilement repérables (formules, motifs ponctuels, etc.), il en est d’autres qui sont davantage camouflés en raison de leur caractère plus diffus dans la ligne narrative. La présente étude se propose de faire ressortir le jeu d’échos, d’inversions et de contre-pieds entre La Prise d’Orange et la branche Ib du Roman de Renart, jeu initié à partir d’une commune situation de manque débouchant sur le face à face du héros déguisé (Guillaume et Renart) et de son ennemi juré (Arragon et Isengrin). Après avoir discuté de l’antériorité très probable de la geste sur la branche renardienne, nous nous efforcerons de montrer que le conteur renardien de la branche Ib s’est amusé à en démarquer de façon ironique un certain nombre de séquences narratives. Il ne s’agit toutefois pas d’une “simple” parodie, d’un “chant à côté” (para odos), démarquage formel, point par point, à tonalité comique et dégradante, mais plutôt d’une série ludique d’adhésions et de contre-pieds à l’égard d’un hypotexte que l’auteur connaissait manifestement fort bien. En somme, le conteur s’est livré à une récriture ludique et “contrapuntique” de certaines séquences de la chanson de geste.
-
La mise en recueil des traités de fauconnerie médiévaux en latin et en langue vernaculaire (français et espagnol)
Author(s): An Smetspp.: 163–185 (23)More LessLes traités de fauconnerie circulent souvent sous forme de recueils. Cette contribution se base sur un corpus de 245 manuscrits, contenant des traités de fauconnerie en latin, en français et/ou en espagnol. Différents éléments sont pris en compte, comme le nombre de traités (cynégétiques) par recueil, la langue des traités et la nature d’éventuels autres textes contenus dans les recueils. C’est entre autres une différence de taille qui explique les divergences entre les traités latins et ceux dans les langues vernaculaires.
-
The rhetorical fable collection of Aphthonius and the relation between theory and practice
Author(s): Gert-Jan van Dijkpp.: 186–204 (19)More LessThis paper focuses on a Greek prose fable collection by the rhetorician Apthonius, comprising 40 fables. There are some entirely new fables, whereas others present variations of older fables. We might distinguish simplifications, contaminations, fabulizations (creating fables out of heterogeneous stories). The collection was destined for school practice. Hence the ubiquitous use of promythiums and epimythiums, as well as the very brevity of the fables. The fable collection is preceded by a short theoretical introduction, which is especially important because of its subdivision of fables in terms of their characters (1. human protagonists, 2. animal protagonists, 3. a combination of both). The collection perfectly corresponds with the preceding theoretical passage. In the end we give a synopsis, comparing Aphthonius with all other extant ancient fable collections.
Volumes & issues
-
Volume 35 (2023)
-
Volume 34 (2022)
-
Volume 33 (2021)
-
Volume 32 (2020)
-
Volume 31 (2019)
-
Volume 30 (2018)
-
Volume 29 (2017)
-
Volume 28 (2016)
-
Volume 27 (2015)
-
Volume 26 (2014)
-
Volume 25 (2013)
-
Volume 24 (2012)
-
Volume 23 (2011)
-
Volume 22 (2010)
-
Volume 21 (2009)
-
Volume 20 (2007)
-
Volume 19 (2006)
-
Volume 18 (2005)
-
Volume 17 (2004)
-
Volume 16 (2003)
-
Volume 15 (2002)
-
Volume 14 (2001)
-
Volume 13 (2000)
-
Volume 12 (1999)
-
Volume 11 (1998)
-
Volume 10 (1997)
-
Volume 9 (1996)
-
Volume 8 (1995)
-
Volume 7 (1994)
-
Volume 6 (1993)
-
Volume 5 (1992)
-
Volume 4 (1991)
-
Volume 3 (1990)
-
Volume 2 (1989)
-
Volume 1 (1988)
Most Read This Month
Article
content/journals/15699951
Journal
10
5
false
-
-
Du lynx à l’once
Author(s): Richard Trachsler
-
- More Less