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Reinardus - Volume 34, Issue 1, 2022
Volume 34, Issue 1, 2022
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Le motif de l’araignée dans le conte de l’Infanticide
Author(s): Elisabetta Baralepp.: 1–18 (18)More LessRésuméCette étude se penche sur l’image de l’araignée et le motif de l’empoisonnement par son ingestion dans le conte de l’Infanticide. Rédigé par le(s) compilateur(s) de la seconde Vie des Pères à partir de deux anecdotes des Vitae fratrum ordinis Praedicatorum, ce récit jouit d’un grand succès témoigné, entre autres, par quatre réécritures en prose sous la forme de miracles mariaux composées entre le XIVe et le XVe siècle. Deux lectures complémentaires de ces textes – en réseau et en diachronie – se révèlent utiles afin de comprendre le rôle des arachnides dans le bestiaire marial occidental aussi bien que l’évolution de leur symbolique au fil du temps. En plus de confirmer l’ambiguïté de ces bêtes qui, sans cacher leur caractère inquiétant, se font exécutrices du dessein divin, les résultats de nos analyses invitent à envisager davantage la fin du Moyen Âge comme une époque de transition vers la première modernité. Les changements concernant le traitement de la figure de l’araignée – qui dans la Vie des Pères incarne les péchés de l’héroïne du conte, mais qui est ensuite de plus en plus associée à son état de maladie mentale, voire à la mélancolie – en constitueraient un exemple.
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Délaisser l’écorce et goûter du ‘fruict interieur’
Author(s): Paola Cifarellipp.: 19–31 (13)More LessAbstractThe prose fable collection known as the Anonymous of 1547 was a real bestseller, with at least twenty editions published before the end of the 16th century. This translation differs from the other three that appeared between 1480 and the middle of the 16th century in its intention to combine tradition and innovation with regard to the order of the tales, the choice of sources and the use of prose; the intention to follow the pattern of an emerging ‘bon usage’ characterises this translation, intended to provide an example of elegant prose. After having highlighted the specificities of this collection, two annotated copies will be described, in order to anchor the hypotheses concerning the target audience on concrete data.
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Des animaux et des métiers
Author(s): Maria Colombo Timellipp.: 32–59 (28)More LessRésuméComposé par un auteur anonyme au xive siècle, le Dialogus creaturarum a connu deux traductions françaises, qui portent la même date (1482) et qui semblent se baser sur le même modèle latin. Cela ne peut qu’encourager le linguiste à comparer les deux versions vernaculaires: bien que mené sur un corpus limité (une petite dizaine de “Dialogues” sur 122), un tel examen confirme, d’un côté, la liberté dont les traducteurs du xve siècle disposaient face à leur source; et révèle de l’autre la technique de chacun – une technique qui peut aussi dépendre des destinataires: si Colard Mansion composait ses beaux manuscrits pour les lecteurs de la cour de Bourgogne, l’imprimé sorti des presses de Geraert Leeu à Gouda visait indubitablement un public plus large, certes intéressé par le contenu de ces “fables”, mais sans doute moins sensible aux finesses stylistiques de la prose française de ce temps.
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A new approach to scribal abbreviation in the Bestiaire in Merton College Library, MS 249
Author(s): Sebastian Dows-Millerpp.: 60–76 (17)More LessAbstractMacro-level, quantitative approaches to certain scribal features such as spelling have offered much to the development of the field of manuscript studies, and yet the evidence afforded by abbreviation remains hitherto largely unexamined. This paper examines a bestiary found within a discrete section of a codex in Merton College Library in Oxford, using it as a case study to assess the value of examining features of scribal abbreviation through mixed-method analysis. Such an approach has utility in allowing us to reinforce or challenge existing hypotheses regarding the production of individual manuscript units, but it has not yet reached its full potential, and future work is required, particularly in the analysis of dated and datable manuscripts, in order to reveal how quantitative facts about scribal preferences changed over time, and how this can be used in the examination of manuscripts for which no date of creation is known.
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Le chien, l’enfant et le serpent
Author(s): Yasmina Foehr-Janssenspp.: 77–93 (17)More LessAbstractStarting from the tale “Canis” as it appears in the French Roman des Sept Sages in verse (version K) and in the Dolopathos of Jean de Haute-Seille, as well as in its adaptation into Old French by Herbert, I will discuss the complex imaginary relationships between the human and animal actors in a tale which recounts a family drama. Our attention will be focused on the presence of snakes, which maintain a strange familiarity with domestic space. In this respect, different versions of the fable of “The Man and the Snake” will be discusses, as they often include, like the story of “Canis,” the murder of a child by a snake.
I propose to consider a political reading of these narratives of negotiated cohabitation and shared food whose implications go beyond the private sphere to take on ethical significance in a feudal context.
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Dogs of lust, loyalty, and ingratitude in the Early Modern manuscript painting of Robinet Testard
Author(s): John B. Friedman and Kristen M. Figgpp.: 94–128 (35)More LessAbstractRobinet Testard, the court illuminator from 1484 to 1531 for Count Charles of Angoulême (d. 1496) and Louise of Savoie (d. 1531), had an artistic career extending from the era of the handwritten book into the age of printing and graphic media. His embrace of these new technologies included pasting in and coloring the twelve single-leaf Large Passion cycle engravings of Israel van Meckenem into a manuscript book of hours (Paris, BnF, lat. 1173) that he was illustrating for Charles, a practice that allows us to see how he chose to enhance certain details and even add new ones that radically altered the meaning of the scene. In many of his illuminations done for the Valois couple, Testard had enjoyed adding dogs to scenes both to appeal generally to the contemporary fashion for dogs in scenes of courtly domestic life and to express his own moral and religious convictions on the topics of sexual license or marital fidelity. In the BnF hours of Charles of Angoulême, however, we see these dogs put to a new use. In Testard’s reworking of the Apostle Peter’s denial of Jesus in the Interrogation before Annas print and in the Crowning with Thorns print (with a subtext of the biblical Malchus’ failure to acknowledge Jesus’ miraculous healing of his severed ear), we can see how Testard brilliantly reworks existing dogs though color, expression, and body language to express his disapproval of religious ingratitude.
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Un Apprenti Sorcier medievale
Author(s): Margherita Leccopp.: 129–139 (11)More LessRésuméL’histoire de l’Apprenti Sorcier est aujourd’hui bien connue par la ballade de Goethe Der Zauberlehrling et le poème symphonique de Paul Dukas du même titre. Mais elle plonge ses racines dans des matériaux qui remontent à l’antiquité pré-chrétienne et au monde indien, dont, avant la Renaissance, on ne lit dans la littérature européenne que deux versions, celle de Lucien de Samosata (IIe siècle) et celle des Piacevoli Notti du noveliste italien Straparola (début du XVIe siècle). L’article envisage d’en reconnaître (autant que possible) une version dans le Renart magicien, épisode de la branche 23 du Roman de Renart.
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Du liniere au lièvre chez Geoffroi de la Tour Landry, Caxton et Marquard vom Stein
Author(s): Claudia Tassonepp.: 140–154 (15)More LessRésuméCette étude se pose le but d’examiner le cas spécifique d’un animal ‘mystérieux’ dans un des livres de conduite les plus célèbres du Moyen Âge, le Livre du Chevalier de la Tour Landry pour l’enseignement de ses filles. L’auteur, Geoffroi de la Tour Landry, instruit ses filles à vivre dans le monde, et il le fait en leur montrant les mauvais comportements à éviter et en leur proposant différents modèles à suivre. Dans un de ses chapitres, il mentionne quatre animaux, dont trois servent à illustrer un comportement à refuser et un, dont le nom varie dans les manuscrits, est en revanche proposé comme modèle de vertu. Dans la tentative d’identifier ce dernier animal, nous avons consulté plusieurs manuscrits ainsi que les traductions médiévales en anglais et en allemand du Livre du Chevalier de la Tour Landry, ce qui témoigne de l’importance d’une étude interlinguistique même pour les textes médiévaux.
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A countess as goat and a duke as boar
Author(s): Paul Wackerspp.: 155–174 (20)More LessAbstractThis article studies three medieval texts in which specific historical persons are presented as animals to comment upon their behaviour and on the situation they were in. The choice of representing animals is studied, as are the literary techniques and the meaning of the texts. It is argued that this meaning is always general, and older scholarly interpretations, that are more specific, are rejected. An explanation is suggested for the rarity of this type of ‘animal story as political commentary’, and it is argued that this type is fundamentally different from the passages in traditional animal stories which have previously been assumed also to contain veiled political commentary.
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Du serpent à la chèvre et du renard au cerf
Author(s): Stephanie Wittwerpp.: 175–192 (18)More LessRésuméLes armoriaux arthuriens indiquent, pour chaque chevalier de la Table Ronde, l’écu qu’il arbore et permettent ainsi d’identifier le personnage. La plupart du temps, il s’agit d’un animal ou d’un objet, parfois d’un motif géométrique qui est attribué de manière univoque à un porteur spécifique. Or la tradition manuscrite n’est pas toujours unanime quand il s’agit d’indiquer l’image qui figure dans l’écu. Dans quelques cas apparaissent en effet des contradictions pouvant concerner le texte ou le dessin. La présente étude porte sur un certain nombre de ces cas où un mot difficile ou un dessin impossible à interpréter ont généré un problème qui s’est ensuite propagé dans la tradition manuscrite. Nous étudions en particulier les animaux énigmatiques qui figurent dans l’écu de Calogrenant, dans celui de Galinde, de Virant de la Roche, de Solinan et du Chevalier des Sept Voies. L’objectif est de comprendre l’origine de la confusion et d’observer les réactions des copistes et des peintres face au problème.
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