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Language, Interaction and Acquisition - Volume 10, Issue 2, 2019
Volume 10, Issue 2, 2019
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Syntax and working memory in typically-developing children
Author(s): Hélène Delage and Ulrich Hans Frauenfelderpp.: 141–176 (36)More LessAbstractA growing trend in developmental psycholinguistics is to relate linguistic development to the development of other cognitive systems. Jakubowicz (2005, 2011) in particular argued that the processing of a complex sentence requires considerable working memory (WM) resources and that these resources are limited in young children, which would explain their non-adult grammar. The present research aims to clarify the relationship between WM and complex syntax, in comprehension, repetition, and spontaneous production, in 48 typically-developing children aged 5 to 12. Our results demonstrate a strong age effect for all measures of WM and syntax. They also reveal strong correlations between scores on simple and complex spans and syntactic performance. Finally, we show the highly predictive value of WM capacities on the acquisition of syntactic skills in both comprehension and production. In particular, the complex-span task, measuring counting span, explains the largest part of the variance in the spontaneous production of embedded clauses.
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The production of geminates in Italian-dominant bilinguals and heritage speakers of Italian
Author(s): Marieke Einfeldt, Joost van de Weijer and Tanja Kupischpp.: 177–203 (27)More LessAbstractThis study examines cross-linguistic influence (CLI) in adult Italian-German bilinguals based on the production of gemination, a phenomenon that exists in Italian but not in German. We analyzed the spontaneous Italian speech of two groups of Italian-German bilinguals (heritage speakers of Italian and Italian-dominant bilinguals) and a monolingual Italian control group. The results show that the geminates produced by the speakers in both bilingual groups were longer than their singletons. From this it seems that gemination is not affected by CLI. Based on our results, we discuss whether CLI is determined by (1) markedness, (2) frequency of Italian input during acquisition, (3) language dominance or (4) relevance (e.g. phonemic status), concluding that the latter is most crucial.
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L’expression du déplacement en italien L2
Author(s): Simona Anastasiopp.: 204–228 (25)More LessRésuméCet article vise à analyser la conceptualisation spatiale dans une tâche narrative orale (Frog story) chez des adultes apprenants d’italien langue seconde (L2) qui se distinguent (a) par leur langue maternelle (L1, anglais ou français) et (b) par leur niveau de compétence en L2 (intermédiaire vs avancé). Pour ce faire, nous adoptons une méthodologie impliquant des comparaisons entre les récits de groupes natifs et non natifs ayant accompli la même tâche, afin de comprendre de quelle manière les apprenants se rapprochent de la langue cible (LC) et s’ils sont influencés par leur L1 lors du discours spatial en L2. Les usages natifs des locuteurs des L1 observées confirment les différences inter-typologiques entre les langues à cadrage verbal, le français et l’italien, et à cadrage satellitaire, l’anglais (Talmy, 1985, 2000). Néanmoins, une variation intra-typologique entre l’italien et le français est attestée : seul l’italien exploite des constructions satellitaires. Les données en L2 révèlent que les productions des apprenants intermédiaires sont assez similaires quelle que soit la L1, alors que des phénomènes évidents de transfert conceptuel sont attestés aux stades avancés lorsqu’il y a des similarités structurelles entre la langue source (LS) et la LC et que l’input en fournit une évidence positive.
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Le développement de l’expression du genre grammatical en français L2
Author(s): Amanda Edmondspp.: 229–254 (26)More LessRésuméLes recherches portant sur l’acquisition de l’expression du genre grammatical en français langue seconde (L2) nous montrent, entre autres, que les apprenants réussissent plus souvent à marquer le genre avec un nom masculin (vs. un nom féminin) et sur les déterminants plutôt que sur les adjectifs. En revanche, il n’est pas clair si ces tendances générales s’appliquent de la même manière à l’ensemble des noms, adjectifs et déterminants concernés. En d’autres termes, nous pouvons nous demander à quel point l’expression du genre grammatical est déterminée par des spécificités lexicales. Est analysée, dans cette étude, l’évolution du marquage en genre produit par un groupe de 20 apprenants britanniques du français L2 sur une période de 21 mois. Des productions orales et écrites recueillies à trois périodes différentes ont été analysées, et le marquage en genre avec cinq noms féminins fréquents – chose, famille, maison, nourriture, vie – a fait l’objet d’une étude approfondie. Les résultats montrent que l’expression du genre grammatical se développe différemment avec ces cinq noms, résultat qui est interprété à l’aide des approches basées sur l’usage.
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Réseaux sociaux et développement linguistique
Author(s): Klara Arvidsson, Fanny Forsberg Lundell and Inge Bartningpp.: 255–288 (34)More LessRésuméCette étude longitudinale contribue aux recherches sur l’acquisition d’une langue seconde (L2) dans le contexte de séjour linguistique à l'étranger (Study Abroad), où l’on s’intéresse de plus en plus à comprendre comment les facteurs non-linguistiques interagissent avec le développement linguistique. Elle étudie le rôle de la nature du réseau social (au sens sociologique) de l’apprenant dans le développement de la production orale en français L2 chez deux étudiants suédois qui passent un semestre en France et dont les niveaux d’intégration dans la communauté de la langue cible (LC) s’opposent. L’analyse suggère qu’un réseau social plus riche en relations en LC confère un avantage supplémentaire en ce qui concerne le développement du répertoire des expressions polylexicales (EPL) de l’apprenant, mais non pas le développement de l’exactitude grammaticale, de la diversité lexicale et de l’usage des marqueurs discursifs. Ainsi, l’étude vient partiellement à l’appui de la supposition que le réseau social de l’apprenant explique la variation individuelle dans le développement linguistique.
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