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Language, Interaction and Acquisition - Volume 9, Issue 2, 2018
Volume 9, Issue 2, 2018
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Types syntaxiques des énoncés de jeunes enfants en dialogue avec le père ou la mère
Author(s): Julien Heurdierpp.: 137–182 (46)More LessRésuméPeu d’études ont examiné les effets du statut de l’interlocuteur de l’enfant et des activités dans lesquelles les dyades parent-enfant interagissent sur les productions syntaxiques de l’enfant, et en particulier sur les types syntaxiques des énoncés qu’il produit (énoncés avec ou sans verbe, énoncés à présentatif). Cet article a pour objectif d’analyser l’effet de l’activité en cours et du statut de l’interlocuteur de l’enfant sur la production et les usages syntaxiques de dyades mère-enfant et père-enfant. De jeunes enfants francophones (dont l’âge est compris entre 3 et 4 ans) et leurs parents ont été observés dans deux activités : un jeu symbolique (sept enfants) et un jeu de cartes illustrées (cinq de ces sept enfants). Les différents types syntaxiques de leurs énoncés ont été analysés en considérant deux variables extralinguistiques reliées à l’usage de ces productions : le type d’activité et le statut de l’interlocuteur de l’enfant (mère ou père). Nos résultats suggèrent que le type d’activité et le statut de l’interlocuteur constituent deux variables – parmi d’autres – qui devraient être prises en compte afin de mieux décrire les usages syntaxiques des enfants et leurs variabilités.
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L’imparfait dans le langage de l’enfant
Author(s): Christophe Parisse, Sophie de Pontonx and Aliyah Morgensternpp.: 183–225 (43)More LessRésuméPour faire référence à des événements passés ou futurs, l’enfant doit parler d’objets et de situations qui ne sont ni visibles ni audibles, mais mémorisées, imaginaires, ou désirées. L’imparfait est l’un des temps grammaticaux qui permet d’exprimer cette « déconnexion » avec l’ici et maintenant. Notre étude repose sur un suivi longitudinal de deux enfants en situation d’interactions familiales spontanées qui permet d’analyser l’usage des formes de l’imparfait par rapport au présent et au passé composé, en lien avec la déconnexion, l’aspect lexical des verbes utilisés, les situations d’emplois à la fois chez les enfants et les adultes du corpus. Les résultats de nos analyses montrent que les productions d’imparfait de l’enfant sont tardives mais qu’elles se révèlent fortement liées à la déconnexion et aux verbes d’état. Ceci différencie l’imparfait des autres temps analysés. Son usage serait la marque d’une nouvelle étape dans le développement langagier et cognitif de l’enfant.
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Les structures verbales chez deux jeunes enfants francophones sourds profonds avec implant cochléaire
Author(s): Laurence Vincent-Durroux, Karine Martel, André Guiheneuf and Adrienne Vieupp.: 226–255 (30)More LessRésuméAvec en arrière-plan des travaux soulignant le déficit linguistique des jeunes sourds en morphosyntaxe, cet article porte sur les structures verbales en contexte de surdité profonde et d’implantation précoce. Deux jeunes enfants sourds profonds francophones implantés précocement ont été filmés en situation d’interaction ludique avec un adulte, 36 mois après implantation. Lors de ce recueil, les deux enfants sont âgés de 54 mois et de 49 mois, respectivement. Notre étude se focalise sur les types de verbes employés par les enfants et montre la capacité de ces derniers, 36 mois post-implant, à se conformer aux structures cibles par l’emploi d’un sujet syntaxique, mais pas nécessairement par celle d’un complément. Les structures se diversifient, gagnent en conformité syntaxique et les verbes-support apparaissent. Le recours aux pronoms co-référentiels se développe, avec une conformité limitée aux emplois pronominaux ponctuels.
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L’expression des procès spatiaux causatifs chez les apprenants francophones du chinois
Author(s): Arnaud Arslangul, Henriëtte Hendriks, Maya Hickmann and Annie-Claude Demagnypp.: 256–293 (38)More LessRésuméCette recherche, située dans le cadre proposé par Talmy (1985, 1991, 2000), analyse la façon dont des apprenants francophones du chinois langue étrangère (un groupe de niveau intermédiaire et un groupe de niveau avancé) expriment les procès spatiaux causatifs, en comparaison avec des locuteurs natifs du chinois et du français. La procédure utilisée est celle d’une analyse de corpus oraux produits à partir d’une description de séquences animées. Les réponses ont été étudiées au niveau du choix des informations exprimées, de la densité sémantique et de la façon dont les informations ont été encodées. Les résultats révèlent les phénomènes suivants : (1) les apprenants intermédiaires produisent des réponses qui sont en apparence proches de celles des locuteurs natifs du français, mais très différentes de celles des locuteurs natifs du chinois en tous points ; ils ont des difficultés à exprimer un nombre important d’informations dans un seul énoncé grammaticalement correct. En revanche, (2) les apprenants avancés s’éloignent du modèle de leur langue maternelle et montrent une progression nette vers la langue cible au niveau du choix et de la quantité d’informations exprimées ; cependant, les moyens linguistiques utilisés présentent encore des différences avec ceux des locuteurs natifs du chinois.
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Kennedy, Michele M. 2017. What do Jamaican Children Speak? A language resource
Author(s): Georges Daniel Véroniquepp.: 294–298 (5)More LessThis article reviews What do Jamaican Children Speak? A language resource