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FORUM. Revue internationale d’interprétation et de traduction / International Journal of Interpretation and Translation - Volume 1, Issue 1, 2003
Volume 1, Issue 1, 2003
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Le rôle de l’implicite dans la langue et le discours
Author(s): Marianne Ledererpp.: 1–12 (12)More LessIn this presentation, I shall try and explain why translating texts or speeches (henceforth ‘discourse’) is not dealing only with the explicit part of language and discourse but must also take into consideration what is left unsaid. The synecdochic nature of language has been noted by linguists; the synecdochic nature of discourse, which has been much less studied, will be shown.Since languages are not isomorphic, translation is deeply affected by this synecdochic phenomenon: the first thing to note is that the phenomenon upsets the general view that language systems, as such or in discourse, are the object of translation ; the second is that in order to convey into another language the whole of the explicit/implicit combination of an utterance, a different combination is to be used that is relevant to the target language and natural as a way of expression.
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A Study of Cultures Using Chinese Characters and their Impact on Translation Studies
Author(s): Hye-Rim Kimpp.: 13–40 (28)More LessLes études de traduction doivent viser à devenir une science comportementale. Autrement dit, la recherche de la méthodologie de traduction ou la présentation de la théorie de traduction aura une signification seulement si elle est capable de remplir le rôle auxiliaire à l’activité de traduction. Ainsi les études de traduction chercheront à soulever les questions liées aux travaux de traduction et y proposer des solutions.C’est donc dans ce contexte que cette thèse propose de présenter une méthodologie qui pourra être appliquée à l’interprétation et à la traduction du coréen et du chinois — deux langues qui utilisent en commun les caractères chinois — en soulevant les difficultés qui existent, en les classifiant et en les conceptualisant. Pour cela, en se basant sur les nombreux textes de conférence, les difficultés de traduction dues à l’usage des lettres chinoises ont été traitées en profondeur à travers: (1) l’analyse de la déverbalisation, (2) la compréhension et la reproduction du texte langue, et (3) la redéfinition du nom propre. A partir de cette analyse, cette thèse élabore une stratégie pour exclure toute intervention de la culture linguistique à travers: (1) la traduction basée sur une connaissance correcte, (2) l’amélioration de la capacité linguistique, (3) l’établissement de la terminologie spécialisée, et (4) l’approche éducative.
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Tail-to-Tail Span
Author(s): Taehyung Leepp.: 41–62 (22)More LessLe terme TTS (tail-to-tail span), proposé pour la première fois dans ce mémoire, désigne l’écart de temps entre la fin d’une phrase à traduire et la fin de cette phrase traduite lors d’une interprétation simultanée. Le choix de ce laps de temps est une décision importante de l’interprète. Dans ce mémoire, les rapports entre cet écart de temps TTS et les autres variables sont étudiés par une analyse informatique des données réelles de l’interprétation simultanée. Cette analyse montre que l’EVS (ear-voice span), écart de temps entre l’écoute et la parole des interprètes est en moyenne de 3.46 secondes tandis que le TTS est lui, en moyenne de 4.11 secondes et plus la phrase d’origine ou la phrase traduite est longue, plus le TTS se prolonge statistiquement. Cette analyse révèle également que plus l’interprète se met à parler rapidement, plus le TTS se raccourcit et plus l’EVS est long, plus le TTS se prolonge. On remarque en particulier que, l’exactitude des phrases ayant un TTS de plus de 5 secondes est inférieure à celles ayant un TTS de moins de 3 secondes. Le TTS d’une phrase influence également les phrases suivantes en prolongeant leurs TTS et EVS, et en diminuant leur exactitude. Cela pourrait s’expliquer par le fait que la capacité de traitement des données et la mémorisation des vocabulaires sont surchargées lorsque le TTS se prolonge. De ce fait, lorsqu’un interprète passe trop de temps sur une phrase, l’exactitude des autres phrases risque de diminuer. En conclusion, il est important de donner l’équilibre au traitement des données dans la formation des interprètes au lieu d’engager trop de temps et d’efforts sur une seule phrase, ceci afin d’éviter les erreurs stratégiques de la part de l’interprète.
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Impact of the International Status of the Interpreting Student's Mother Tongues on Training
Author(s): Karla Déjean Le Féalpp.: 63–76 (14)More LessUn des facteurs qui exerce une grande influence sur la formation d’interprètes est le statut dont la langue maternelle des étudiants jouit dans les conférences internationales ainsi que la résistance que cette langue est susceptible d’opposer à la tendance croissante à employer l’anglais comme seul moyen de communication. L’article traite de l’incidence du statut de langue de moindre diffusion sur les exigences qualitatives à l’égard de l’interprétation ainsi que sur les besoins quantitatifs en interprètes de cette langue. Les problèmes posés par le “retour” que les interprètes de langues de moindre diffusion sont le plus souvent obligés de pratiquer et l’enseignement de ce retour sont exposés plus en détail.
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3-Party 2-Language Model of Interpreting Revisited
Author(s): Masaomi Kondopp.: 77–96 (20)More LessDans cet article l’auteur reprend le modèle d’interprétation à 3 parties et 2 langues (proposé par Kirchhof en 1976) pour focaliser les points suivants à base d’une version adaptée du modèle. Il est intrinsèquement impossible d’encoder la totalité d’un concept (idées et sentiments) que souhaite transmettre l’émetteur de message (nécessité donc de tenir compte des éléments implicites du message). On peut d’autre part exprimer le même concept sous différentes manières (ce qui offre une possibilité d’économiser le nombre de mots). Pour l’interprète il est essentiel et inévitable d’ « interpréter » le message pour assurer sa mission et se donner tous les moyens dont il dispose : il mobilise non seulement toutes ses connaissances relatives au sujet mais aussi doit se référer obligatoirement à ses propres valeurs si l’on raisonne au sens strict du terme. Toutefois, il peut rendre son interprétation plus objective au moyen de « geler » temporairement ses valeurs personnelles. Interpréter dans une combinaison anglais-japonais représente un parcours plus important que la combinaison anglais-français, ce qui ne signifie pas toujours une tâche plus facile. Enfin, l’auteur observe le besoin et la pratique ainsi que les intérêts de plus en plus croissants d’interprétation envers la langue B surtout dans le contexte d’élargissement de l’Union Européenne.
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Interpreting Competence and Cultural Differences
Author(s): Jungwha Choipp.: 97–111 (15)More LessDans la société de l’information actuelle, qui est basée sur la connaissance, la maîtrise d’une langue étrangère repose sur un ensemble de savoirs linguistiques dont la mobilisation constitue l’aboutissement d’un processus de pensée systématique. Cette maîtrise revêt un caractère autonome puisque le locuteur en fait usage dans le cadre d’un environnement culturel donné. A travers elle, compréhension, utilisation, production et transmission des informations linguistiques sont possibles. Lors de l’évaluation des connaissances linguistiques, le niveau de compréhension et d’expression se mesurent en premier lieu du point de vue de la langue considérée en tant que culture. On vérifiera ensuite que le locuteur est apte à manier cette langue avec correction et aisance, c’est-à-dire comme un outil de communication. Ces principes de base s’appliquent également à l’interprétation. La présente étude se propose d’analyser ce qui fait la maîtrise du processus interprétatif pour s’attacher ensuite à identifier les autres compétences qui sont requises pour mener à bien le passage d’une langue à une autre.Cette définition évolue avec le temps, tout comme change la notion de maîtrise d’une langue. De la même manière, l’idée que l’on se fait des compétences d’un interprète, est évolutive notamment en termes linguistiques, thématiques et de communication. En particulier, ces deux premiers éléments de connaissance sont étroitement liés aux différences culturelles. Les facteurs d’explicitation et de localisation jouent un rôle décisif dans la mise en oeuvre d’une communication efficace par l’interprète et ces facteurs exigent l’acquisition d’un savoir-faire, de connaissances et d’une expérience qui sont spécifiques. Il faut aussi se souvenir que l’interprète n’est pas un simple médiateur linguistique, mais bien, lorsqu’il s’agit d’un professionnel, d’un double vecteur de communication sur les plans de la langue et de la culture.
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Foreign Language Translation by a Translator and a Language Learner
Author(s): Ryonhee Kimpp.: 113–138 (26)More LessCette étude porte sur le processus de traduction de L1 en L2(Coréen-Anglais) réalisée par un traducteur professionnel et un étudiant en utilisant la méthode think-aloud.Il s’agit de mettre en évidence les différences dans l’approche et le processus de traduction entre un professionnel et un non-professionnel. Ils énoncent leurs idées au cours de la traduction qui est enregistrée et analysée. L’analyse révèle des différences importantes entre le traducteur professionnel et l’apprenant en langue étrangère concernant l’unité et la stratégie de traduction.Le premier traduit spontanément au niveau des phrases. Elle utilise des statégies variées telles que regroupements, paraphrase, réduction de sens, omission, jeu de mot, recherche dans le dictionnaire...etc. Au contraire, l’apprenant a tendance à traduire mot à mot et sa traduction s’approchait davantage du mot à mot. Sa stratégie se limite à une recherche dans le dictionnaire. Le texte produit par le traducteur professionnel est succinct et naturel alors que celui de l’apprenant est plus long, parfois inapproprié et artificiel.Le résultat final a été examiné en relation avec le processus observé. Il semble qu’ travail médiocre dépendant du dictionnaire produit une traduction trop littérale. Les résultats de cette étude peuvent être utilisés dans l’enseignement de la traduction. La traduction du sens doit être encouragée en amenant les étudiants à traduire à un niveau plus élaboré qu’un simple mot à mot, au moins par groupes de mots, tout en utilisant le dictionnaire de manière plus sélective. Des stratégies variées doivent être requises. Avant tout la confiance en soi semble être la clé du développement de la traduction.
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Words and Sense
Author(s): Robin Settonpp.: 139–168 (30)More LessL’opposition entre traduction ‘libre’ et traduction littérale traverse la traductologie depuis ses débuts; l’école du sens fait de la traduction par le sens son cheval de bataille. La séparation imparfaite des langues dans le lexique multilingue et les conditions difficiles de l’interprétation simultanée supposent à la fois des dangers (l’interférence) et des voies à exploiter grâce à la multiplication des possibilités de formulation autorisées par l’apport cognitif du contexte. Les contraintes de capacité de traitement rendent probable un recours plus ou moins intensif de l’interprète à des correspondences lexicales apprises, allant bien au-delà des seuls termes techniques, pouvant être insérées de façon quasi automatique. La métaphore connexioniste permet de modéliser le choix de modes parallèles de traitement (construction logique, recherche conceptuelle ou recours direct à une correspondance lexicale) qui s’offrent à chaque détour de la chaîne parlée, tandis que les spécificités des glossaires préparés et utilisés par les interprètes révèlent leur fonction d’amorçage ou d’aiguillage ponctuel de réseaux lexicaux et conceptuels déjà orientées vers les besoins particuliers de cette tâche par la formation et l’expérience professionnelle.
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Toward a Theory of Readers’ Expectations in Translation
Author(s): Chang-soo Leepp.: 169–180 (12)More LessCette étude a pour but de réfléchir sur la notion des attentes des lecteurs de traduction. Ce concept, souvent considéré comme idée clé dans les principales théories fonctionnalistes et culturelles de la traduction, a déjà fait l’objet de nombreuses recherches et réflexions. Les attentes des lecteurs constituent un facteur important qui oriente les stratégies que le traducteur utilise pour une traduction donnée. Il est donc regrettable de constater que rares sont les recherches systématiques et bien organisées en la matière.L’objectif de cette étude est de combler ce manque, en présentant une étude préalablement menée sur la traduction coréenne des formes d’adresse qui figurent dans les romans anglais et un sondage réalisé ultérieurement sur les attentes des lecteurs. L’étude a montré, que les traducteurs littéraires coréens ont tendance à traduire littéralement les formes d’adresse anglaises, même si celles-ci ne conviennent pas à la langue coréenne. Les participants au sondage, quant à eux, devaient lire un extrait d’un texte coréen traduit de l’anglais, comportant des traductions littérales des formes d’adresse anglaises qui ne sont pas conformes à la norme de la langue coréene, avant de répondre aux questions. 50 sur 60 participants ont considéré ces expressions comme acceptables et le reste les a trouvées inappropriées. Ce résultat indique que la majorité du groupe ne se répugne pas à la traduction littérale des formes d’adresse anglaises. Mais, il nous révèle également le danger de présupposer les attentes homogènes pour un groupe de lecteurs donné. Basé sur ce résultat, cet article conclut que la notion des attentes des lecteurs de traduction devra être mieux étudiée et explicitée avant d’être utilisée comme un outil explicatif du processus de traduction.
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Target Text Expansion
Author(s): Ho-Jeong Cheongpp.: 181–203 (23)More LessCet article porte sur le phénomène d’allongement des textes d’arrivée par rapport aux textes de départ. Cette étude empirique, basée sur 49 traductions realisées par les traducteurs professinnels, a pour but de vérifier si ce phénomène existe réellement comme l’a été suggéré par des études traductoligiques existantes, et si c’est le cas, quelles sont les paramètres influençant ce phénomene. L’accent a été mis sur une éventuelle corrélation entre la typologie des textes et l’allongement, et le caractère culturel d’un texte et la longueur du texte. La première partie de cette article présente les recherches préalablement menées, quoi que limitées, sur ce sujet. Dans la deuxième partie sont expliqués l’objectif, les hypothèses et les méthodes de collectes et d’analyse des données et du corpus. La troisième partie qui constitue le noyau de cette article, présente les résultats de ces analyses. En conclusion, si le sens de la traduction, la typologie des textes et le caractère culturel constituent les facteurs importants pour expliquer l’allongement des textes traduits, des recherches supplémentaires doivent venir les compléter pour expliquer pleinement ce phénomène.
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Author(s): Roberto A. Valdeón
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